Au lendemain du licenciement d’Eduardo Villegas, la Bolivie se cherche un nouveau sélectionneur. Parmi les candidats, figure l’ancien du PSG.

banutip

L’histoire Eduardo Villegas étant terminée, la sélection bolivienne se cherche une nouvelle tête. Comme annoncé les heures qui suivent seront déterminante, une réunion du comité exécutif étant prévue demain afin d’étudier les candidatures.

Nous l’indiquions vendredi, plusieurs CV ont été déposés sur la table des dirigeants boliviens mais, alors que l’on entre dans les moments décisifs guidant à la décision, deux noms tiennent la corde pour assumer les commandes de la Verde.

Le premier n’est pas une surprise, nous l’avions déjà indiqué, il se nomme César Farías. Proche de César Salinas, le président de la fédération qui était son président lorsqu’il entrainait The Strongest, Farías semblait déjà être le choix indiqué pour succéder à son intérim en décembre dernier, mais le Vénézuélien n’avait finalement pas été retenu pour deux raisons. La première est sportive, le bilan de Farías à la tête de la Verde lors de son passage en 2018 n’était pas véritablement positif (cinq matchs dirigés, une seule victoire, face à Myanmar). Le deuxième est une question d’image. Passé par The Strongest, avec qui il avait remporté l’Apertura 2016, le Vénézuélien avait quitté son poste en août 2017 suite à de mauvais résultats. Entre temps, il avait également été condamné par le tribunal sportif bolivien à deux années de suspension suite à une agression contre Benjamín Saucedo, dirigeant d’Oriente Petrolero, sanction ensuite révoquée. Revenu chez les Tigres en 2018, il assurera ainsi l’intérim en sélection mais sera aussi impliqué dans une nouvelle affaire d’agression, cette fois sur un membre du staff de Bolívar à l’aéroport de Santa Cruz.

Sportif et extra-sportif n’offrent pas de véritables certitudes à César Farías qui ne fait l’unanimité au sein des suiveurs et des supporters de la Verde. Reste donc un deuxième candidat, plus surprenant : Luis Fernandez. Selon nos informations, le CV du Français est arrivé sur la table des dirigeants boliviens et son profil suscite l’intérêt au point d’en faire un candidat plus que sérieux. Seul Français ayant décroché une Coupe d’Europe avec un club tricolore (la C2 avec le PSG), le travail réalisé par l’ancien membre du carré magique à l’Athletic Bilbao ou l’Espanyol penche en sa faveur, de même que le fait qu’il possède une expérience à la tête de deux sélections nationales (Israël (troisième de son groupe de qualification à l’EURO 2012 derrière Grèce et Croatie) et Guinée). Toujours selon nos informations, l’intérêt est réciproque, le Français ne cachant pas son envie d’aller diriger une nation sud-américaine.

À l’heure où la Bolivie a besoin d’un véritablement changement de philosophie, la venue d’un entraîneur à la riche expérience européenne apparaît ainsi comme un meilleur choix qu’une nouvelle solution de facilité. Réponse dans les prochaines heures.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.