C’en est fini du premier tour de qualification pour la Copa Libertadores 2020. Et sans surprise, les trois équipes qui recevaient, et avaient ramené un bon résultat de leur déplacement à l’aller, ont confirmé.
La semaine de retour du premier tour de la Libertadores 2020 a débuté là où la dernière s’est terminée. Au Monumental de Lima, Universitario accueillait Carabobo après le nul ramené du Venezuela et a fait le job en s’imposant sur la plus petite des marges grâce à un but de Federico Alonso, son premier sous le maillot crema. Pourtant, les locaux auraient pu/dû s’imposer plus largement tant ils ont dominé la rencontre, emmenés par un Alejandro Hohberg de tous les bons coups. Face à Universitario, Carabobo n’a jamais changé son plan : une défense à cinq et un jeu dur. Mais surtout, aucune réelle imagination offensive. Alors les visiteurs s’en sont remis à Ángel Fernández, auteur de plusieurs parades exceptionnelles, pour rester à portée de tir d’un miracle. Mais celui-ci n’est jamais venu, l’Universitario de Gregorio Pérez peut donc désormais se préparer à une adversité toute autre au prochain tour, le Cerro Porteño.
Les Azulgranas paraguayens seront accompagnés dans ce tour par leurs compatriotes de Guaraní. Souvent malmené mais vainqueur à Oruro, l’Aborigen a totalement écrasé un San José sans capacité de réaction à Villa Elisa. Certes la mission apparaissait déjà impossible pour les hommes d’Omar Asad mais le manque de discipline tactique a pesé lourd face au pressing intensif des hommes de Gustavo Costas. Alors San José n’a fait qu’essuyer des vagues jaunes et noires, Jesús Carreaga, seule satisfaction côté Santo, n’a fait que longtemps retarder l’échéance avant surtout d’éviter un naufrage absolu. Reste que Guaraní a eu le temps de passer quatre buts aux Orureños et se dirige donc vers le second tour sans jamais avoir tremblé chez lui et devra continuer de monter en puissance car l’adversaire sera d’un autre niveau puisqu’il s’agira du Corinthians. Pour San José, tout s’était joué à l’aller, il faudra désormais travailler et espérer quelques arrivées pour gagner en consistance.
Dernier rendez-vous de la semaine de Libertadores, un match aussi déjà quasiment joué au coup d’envoi (sauf exploit) : Barcelona recevait Progreso au Monumental. Et là encore, les pronostics n’ont pas été déjoués. Même si les Toreros n’ont pas montré une image aussi tranquille que les Paraguayens par exemple. Car Barcelona a montré deux visages : fragilité défensive et efficacité offensive. Les Uruguayens ont mieux débuté la partie, profitant des espaces laissés par les centraux (défenseurs et milieux) de Barcelona, mais ont surtout pêché faute de précision de leurs offensifs. Ce manque d’efficacité a été sanctionné sévèrement par les locaux, Damián Díaz plaçant un coup franc lointain dans les buts des visiteurs. Si Alexander Rosso égalisait en début de seconde période, il en fallait plus pour perturber les hommes de Bustos qui pouvaient se reposer sur leur puissance offensive : Fidel Martínez marquait dans la minute suivante, envoyant une merveille d’enroulée du gauche dans la lucarne et devenant le cinquième meilleur buteur équatorien de l’histoire en Libertadores, avant que l’autre Martínez, Leandro, serve Pedro Velasco pour le 3-1 final. Esterilla se permettra même de manquer un but dit immanquable quelques instants plus tard, mais la qualification des Toreros n’aura donc souffert d’aucune discussion. Au prochain tour, Barcelona se rendra au Pérou pour y jouer le Sporting Cristal.