Deuxième session de Libertadores de la semaine et s’il n’y avait aucun véritable enjeu pour les huitièmes de finale, la nuit aura été celle des logiques respectées.
Trois autres groupes se concluaient la nuit dernière avec en commun pour chacun, plus aucun suspense dans l’optique des huitièmes de finale. Les deux qualifiés connus, ne restait finalement que la lutte à distance pour la troisième place, dépendant pour bien des cas, de la volonté ou non du qualifié pour les huitièmes de véritablement jouer le coup.
S’il est un trait commun, c’est que chaque qualifié a joué le coup. Il faut dire qu’une première place en jeu revêt une importance capitale : outre le fait d’éviter de devoir croiser le fer avec un autre gros bras du continent dès les huitièmes, une victoire dans son groupe assure un match retour à la maison. Alors personne n’a faibli. Certains se sont promenés : Nacional a tué le match face à l’Alianza Lima en trente minutes (bien aidé aussi par un excellent Rochet), Flamengo en une mi-temps (même si Junior a entretenu un faible espoir en deuxième période), Independiente del Valle face à Barcelona, Palmeiras en prenant son temps pour étriller Tigre. D’autre ont un poil souffert, comme Racing face à Estudiantes de Merida. Mais dans l’ensemble, il n’y aura eu guère d’émotions fortes dans une soirée où tout était joué d’avance. On notera tout de même la grosse perf’ de la soirée pour Guaraní qui va s’imposer sur le fil à La Paz face à Bolívar et établit un nouveau record paraguayen avec quatre succès en déplacement au cours d’une même édition. Une statistique que le club pourra encore espérer améliorer en huitièmes, d’autant qu’il sera le seul représentant de son pays si jamais Libertad ne retourne pas la situation la nuit prochaine.