Il n’y a pas eu de surprise pour les retours de la première phase de la Libertadores. Universidad Católica, Caracas et Guaraní ont tranquillement géré leur match à domicile et se hissent au tour suivant.
La semaine a débuté par le duel opposant l’Universidad Católica équatorienne à l’actuel leader du tournoi uruguayen, Liverpool. Un match qui s’est déroulé sous un véritable déluge. Vaincue d’un but à l’aller, la Católica n’a eu besoin que d’une mi-temps pour prendre son destin en main, le temps pour Juan Manuel Tévez et Walter Chalá d’inscrire deux buts. Pourtant, l’homme du premier acte a été le gardien local, Hernán Galíndez qui a d’abord privé l’excellent Juan Ignacio Ramírez d’ouvrir le score en milieu de premier acte et de réduire l’écart d’entrée de second acte. Mené au score, Liverpool n’a cessé de se montrer dangereux par son jeu rapide. Malheureusement pour les hommes de Marcelo Méndez, un compatriote, Guillermo De los Santos, pliait l’affaire à l’entrée du dernier quart d’heure, une dernière occasion pour Juan Ignacio Ramírez se terminant sur la barre.
Après le match nul ramené du Pérou – grâce notamment à un penalty manqué en fin de match – Caracas devait tout de même se méfier d’un César Vallejo loin d’être enterré. Comme à l’aller, le match n’a pas donné lieu à de grandes envolées footballistiques, s’est surtout résumé à une question d’envie et si Caracas n’a pas véritablement contrôlé la partie, à même parfois souffert, il a surtout su profiter des cadeaux adverses. Le premier a été le penalty provoqué et transformé par Jorge Echevarría dès la vingtième minute. Le deuxième est arrivé en fin de partie, une perte de balle qui permet un contre rapide des locaux, contre conclu par Celis pour le 2-0 final. Entre les deux buts, quelques situations pour les hommes de Chemo del Solar : une frappe lointaine de Víctor Cedrón à quelques minutes de la pause, une tête manquée de Jersson Vásquez à l’heure de jeu
La semaine avait débuté sous la pluie, elle s’est terminée de la même manière. Sous les trombes d’eau et une pelouse parfois à la limite du praticable, Guaraní a tranquillement contrôlé Royal Pari. Les conditions et le manque de suspenses ont d’abord offert un premier acte sans grand relief, même si Marín, Florentín et Maná ont fait ce qu’il fallait pour chercher à ouvrir le score à Villa Elisa. L’Aborigen prend les devants peu avant l’heure de jeu, sur une action de Maná qui profite à Ángel Benítez et s’est ensuite mis à gérer, à peine perturbé fut-il par le csc de José Florentín. Nul doute que l’Atlético Nacional, prochain adversaire, sera bien plus coriace.