Copa Libertadores 2022 : bien se placer

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La deuxième session de la semaine était celle des espoirs retrouvés pour bien des formations. Au point que quelques groupes sont désormais totalement relancés.

Si la première soirée à été celle des billets compostés, la deuxième a été celle des espoirs avec, comme principaux bénéficiaires, des clubs argentins et brésiliens.

Mettons de côté Palmeiras, qui continue sa promenade dans son groupe en écartant cette fois Emelec, Athletico Paranaense s’est parfaitement repositionné. Face au leader Libertad et après le nul entre Caracas et The Strongest, le vainqueur de la dernière Sudamericana en a profité pour se replacer. Le Guma de Daniel Garnero avait fait le choix de muscler son milieu, Lorenzo Melgarejo se plaçant seul en pointe devant un trio Iván Franco, Rodrigo Bogarín et Antonio Bareiro organisé pour récupérer et frapper en contre. Conséquence, les Paraguayens ont laissé le ballon au Furação qui n’a d’abord pas vraiment su qu’en faire. Le plan des visiteurs semblait le bon, Melgarejo manquant d’un rien l’ouverture du score. La chance était passée. Cuello ouvrait la marque dans la foulée, offrant ainsi plus d’espaces aux siens. Le duo Terrans – Canobbio s’en régalait, l’Uruguayen s’offrant le but du break à l’entrée des vingt dernières minutes et permettant donc aux Furação de se replacer à hauteur de Libertad, en position de qualifiés avant d’accueillir Caracas.

L'autre grand gagnant de la soirée se nomme Vélez. Au bord du précipice, le Fortín a trouvé un ultime espoir. D’entrée de partie, Vélez a pris le match à son compte sur le terrain d’un Nacional bien trop bas pour se montrer dangereux et dont la stratégie se résumait à essayer de contrer. Cela fonctionnait d’ailleurs car Zabala ouvrait la marque en milieu de premier acte sur un contre. De quoi faire s’envoler les derniers rêves fous de ceux de Liniers ? Pas vraiment, Orellano et Pratto pesaient, Janson appuyait, il égalisait sur le fil du premier acte avant que le bien nommé De Los Santos ne place sa tête dans le petit filet de Martín Rodríguez. Vélez virait en tête, retrouvait l’espoir fou. Les minutes défilaient, Hoyos résistait dans ses buts avant un nouveau coup dur, un penalty transformé par le Puma Gigliotti à la 89^e. Vélez était éliminé de toute compétition continentale, poussait, dernier acte d’une incroyable résilience, un dernier ballon aérien arrivait au deuxième poteau, Máximo Perrone, dix-neuf ans, plaçait sa tête, 3-2, 93^e minute. Vélez se retrouve désormais en position d’aller chercher une place continentale, s’il s’impose face à Estudiantes déjà qualifié et vainqueur du groupe lors de l’ultime journée.

Si la soirée a également été celle des occasions manquées, en particulier celle de Tolima, qui parvient à sauver le nul après avoir été mené de deux buts chez lui par un América Mineiro éliminé, elle a donc été celle des espoirs. Le Deportivo Táchira a écrasé Independiente Petrolero et se place à la deuxième position du groupe, s’assurant même une place en Sudamericana dans le pire des cas, Fortaleza en fait de même en s’imposant à Lima face à un Alianza Lima au bilan famélique sur le continent, les Brésiliens venant mettre la pression sur Colo-Colo qui se déplace à Buenos Aires. Mais la soirée a été aussi celle d’une nouvelle qualification, celle de Colón. Le Sabalero a pourtant concédé l’ouverture du score d’entrée de partie de la part d’un Olimpia qui pouvait se replacer à hauteur du Cerro Porteño en tête du groupe, mais a fini par retourner la partie. Les hommes de Julio César Falcioni répliquaient par Aliendro et Lértora, ce dernier égalisant au meilleur moment, juste avant la pause. Ce but revitalisait les locaux qui dominaient le deuxième acte, Olimpia attendant la baisse d’énergie de Colón pour chercher à nouveau à se montrer dangereux. C’est le moment que choisissait Lértora pour doubler la mise, offrir la première place et la qualification à Colón et contraindre Olimpia à devoir remporter un clásico paraguayen totalement dingue en ultime journée.