Une fois la désaffiliation de Sport Boys entérinée, la question du match d’appui entre le Real Santa Cruz et un représentant de l’élite se posait. Il n’aura pas lieu.
Alors que la décision de désaffilier Sport Boys suite notamment à sa refus de se rendre à Potosí avait été entérinée en même temps qu’il avait également été décidé qu’Aurora ne serait pas sanctionné d’un retrait de points après son retrait du match à La Paz, restait une grande question en suspend : que faire du cas Destroyers. Si l’on avait un temps imaginé que le club canario, dernier sur la table annuelle, prenne la place de Sport Boys en barrage pour la survie, le comité exécutif de la fédération bolivienne a décidé ce dimanche de reléguer directement Destroyers et d’offrir l’accession directe au Real Santa Cruz, vice-champion de la Copa Simón Bolívar 2019, qui retrouve ainsi l’élite après quinze année d’absence. L’une des raisons évoquées pour ne pas offrir la place de barragiste à Destroyers est affaire de gestion : elle repose sur le fait que la saison 2019 est terminée sur le plan administratif, ce qui signifie que les joueurs liés sous contrat jusqu’au 31 décembre ne le sont plus et qu’organiser un match entre des équipes qui n’ont pas encore signé tous leurs joueurs pour la période de gestion 2020 pourrait porter préjudice aux joueurs et de fait, les deux équipes ne peuvent disposer des conditions requises pour se présenter sur un terrain.
Alors que Destroyers réfléchit à porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport, la fédération a également envoyé à la CONMEBOL la liste des engagés pour les compétitions continentales, validant de fait le titre de Jorge Wilstermann un temps contesté par The Strongest (lire Bolivie – Clausura 2019 : Jorge Wilstermann champion (ou pas)) l’interminable année 2019 est donc désormais terminée en Bolivie, 2020 peut enfin débuter avec donc Real Santa Cruz accompagnant l’Atlético Palmaflor dans l’élite… à moins d’un nouveau rebondissement.