Le jeune et prometteur avant-centre nord-coréen est contraint de mettre un terme à sa carrière de footballeur à l’étranger à cause des sanctions de l’ONU envers son pays.
Né à Pyongyang il y a vingt-deux ans, Han Kwang-song avait rejoint l’Italie et Cagliari au cours de sa formation et y signant son premier contrat. Devenu le premier joueur nord-coréen à jouer et marquer en Serie A, il avait été transféré à la Juventus en 2019 avant de rejoindre Al-Duhail au Qatar en 2020. Déjà, l’ONU demandait à ce que le transfert soit annulé puisque Han Kwang-song était considéré comme un travailleur nord-coréen à l’étranger et devait donc être rapatrié dans son pays natal (le rapatriement dans leur pays des travailleurs nord-coréens étant l’une des mesures phares prise en 2017 par le Conseil de sécurité de l’ONU contre Pyongyang, après ses tirs de missiles et un nouvel essai nucléaire). Sans succès pour l’instance internationale. Sauf qu’en septembre dernier, le joueur a dû quitter son club qatari pour la bonne et simple raison qu’il n’a pas pu obtenir un permis de travail, refusé par le Qatar à cause des sanctions de l’ONU.
Libre, Han Kwang-song a bien cherché une équipe, en Europe, mais les contacts avec les différents clubs se sont heurtés aux directives onusiennes. Le jeune avant-centre a donc pris la décision de rentrer au pays et de mettre sa carrière à l’étranger entre parenthèses, voire de côté indéfiniment. Un coup dur pour le football nord-coréen.