Ça bouge du côté des équipes nationales en Asie. Outre le cas Advocaat en Irak que nous avons évoqué, certaines équipes ont fait peau neuve au niveau de leur tête pensante.
Dans un Liban complètement dévasté par la crise économique et sanitaire, c’est une figure bien connue des Stéphanois qui s’assoit sur le banc des Cèdres. Ivan Hašek s’est engagé pour un an avec la mission (presqu’impossible) de les qualifier pour le Mondial qatari. Si les prestations sont de qualité, il pourrait être reconduit pour la Coupe d’Asie.
La Syrie fait, elle, confiance au local de l’étape Nizar Mahrous qui revient pour la troisième fois au chevet de l’équipe nationale. L’intermède Nabil Maaloul, désastreux pour les caisses de la Fédération, n’aura pas apporté de plus-value, si ce n’est battre les sans-grade maldivien et guamanien et perdre contre la Chine.
Enfin, l’Ouzbékistan signe le plus joli coup du mercato des entraîneurs en signant Srečko Katanec, tout juste démissionnaire de l’Irak. Le Slovène aura l’occasion de préparer sereinement les qualifications pour la Coupe d’Asie qui commenceront en février prochain. Il pourra compter sur sa star Shomurodov qui franchit une sacrée étape dans sa carrière et d’un bon lot de joueurs monnayant leur talent en Corée du Sud, aux Émirats ou en Russie. La surprise pourrait bien venir des Loups blancs, eux qui peinent à briser ce fameux plafond de verre qui les nargue depuis des années.
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