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Brésil

Brésil – Bilan 2018 : La sélection

Simon Balacheff Simon Balacheff
brésil
15 janvier 2019
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Année de Mondial oblige, les rencontres de la Seleção en 2018 ont été partagées entre des amicaux préparatifs puis réparateurs, et les matchs de la susdite compétition. Retour sur un cru 2018 où une défaite, une seule, est venue tout gâcher.

banlomag

Côté statistiques, nos chers Brésiliens rendent un bulletin de premier de la classe. Quinze rencontres, treize victoires, un nul, une défaite, vingt-neuf buts marqués et trois encaissés, BIM ! Ça calme ! D’autant qu’il y avait du beau monde en face : Allemagne, Croatie, Argentine ou encore Uruguay. Sauf que ! Sauf que cette petite défaite cache en réalité un énorme échec, de ceux qui vous fichent en l’air le travail d’une année entière. Vous l’aurez compris, il s’agit de l’élimination en quart de finale du Mondial par les Diables Rouges belges par deux buts à un.

Le 17 juin 2018, au moment de rentrer dans sa compétition face à la sélection helvète, les hommes Tite se placent en favori – quasi – tout puissant de la prestigieuse compétition organisée en Poutinie. Auteure d’un parcours qualificatif de haut vol, terminant premier à dix unités de sa Céleste dauphine, la Seleção s’avance pleine de certitudes. Tite a, comme attendu, stabilisé une équipe à la dérive, tant sur le plan sportif que sur le plan mental. Surtout, le coach adulé des corinthianos a rendu au onze canarinho ses plus belles parures. En 2018, le Brésil est à nouveau craint, de tous. De tous, sauf les Belges, d’accords, mais ils sont fous ces Belges, on y reviendra. À dire vrai, un doute, un seul, subsiste : Neymar. Salement touché à la cheville fin février lors d’un PSG-OM, le craque n’a plus joué depuis, et son retour sur les prés ne s’effectuera que face aux Dalmates de Modrić à une douzaine de jours du Mondial. Sera-t-il prêt ? La réponse d’alors est à juste titre : peu importe. Ses petits copains ont montré face aux Russes et aux Allemands, que le Brésil de Tite n’était pas Neymar dépendant, et que d’autres pièces du puzzle étaient tout aussi importantes et décisives que lui, comme Marcelo, Willian, Gabriel Jésus ou bien encore Casemiro. Surtout Casemiro, on y reviendra. En plus de cela, il est clair pour tout le peuple brésilien que le miracle de 2002 aura à nouveau lieu, et qu’à l’instar de Ronaldo à l’époque, Ney montera en régime au fil de la Coupe pour finalement marcher sur la finale et remporter la sixième étoile à la maison.

Trois à zéro contre la Russie à Moscou, un à zéro contre l’Allemagne à Berlin, deux à zéro contre la Croatie à Liverpool et enfin, trois buts à rien contre l’Autriche à Vienne, le show itinérant des Ipanema Globe Trotters est donc des plus concluants et le mental de l’équipe, son talon d’Achille depuis toujours, est au beau fixe. Quant à la dix-neuvième minute de jeu de son entrée en lice contre les Suisses, Philippe Coutinho décroche une somptueuse lucarne opposée, l’on se dit que ça y est, la machine auriverde est lancée. Mais ces petits suisses sont si solides, saucissonnant sèchement cette Seleção, qu’ils la doucheront dès le retour des vestiaires en égalisant par Zuber. Un partout, le score ne bougera plus, le Brésil s’est fait rentrer dans le lard comme rarement, en a pris particulièrement plein le Ney. Y aurait-il une brèche au niveau du défi physique ? Peut-être, on y reviendra.

S’enchainent ensuite, un deux à zéro libérateur, sur le fil, contre un Costa Rica en déconfiture, un autre, bien plus rassurant celui-ci, devant une Serbie piégeuse, et enfin un troisième en guise de confirmation face au Mexique en huitième de finale. Cette fois c’est certain, les Brésiliens sont bel et bien rentrés dans leur compétition, à l’exception d’un Gabriel Jésus contesté, en proie au doute et toujours muet dans le tournoi, ainsi que du Prince Neymar qui retrouve de la superbe balle au pied au fur et à mesure des matchs, certes, mais devient également la risée du monde entier en se roulant exagérément au sol dès le moindre contact, se contorsionnant comme un peixe hors de l’eau. Ridicule... celui que certains surnomment désormais « Caí-caí » – « tombe-tombe » en vo, faisant également référence au cri d’un chien apeuré – a-t-il véritablement la tête à sa tâche ? La question se pose. On y reviendra.

Et bien revenons-y tout de suite tiens, et récapitulons tous ces menus détails que nous avions réservés pour plus tard : Des Belges durs à cuire, un centre de gravité en partie déplacé de son étoile Ney vers d’autres astres moins brillants mais tout aussi massifs tels que Casemiro, dont la suspension va laisser un vide spatial dans le milieu brésilien lors de ce quart de finale, révélant un peu plus encore, c’est notre troisième point, le problème de muscle de la Seleção et, last but not least, un Neymar instable au possible, facteur-x attendu en passe de finir en simple inconnue. Le Brésil, s’il se montrera plus joueur son adversaire, affichera un visage bien trop courtois et naïf face à une Belgique tranchante et impitoyable. Défaite deux buts à un, l’Auriverde sort de ce mondial avec la sensation d’y être à peine rentrée. Mais au regard du cataclysme subvenu quatre ans auparavant, la déception reste mesurée. Le maillot, somme toute, été respecté, honoré, les hommes choisis par Tite se sont montrés dignes de la légendaire histoire de la tunique dorée. Ce dernier sera d’ailleurs reconduit dès la fin du tournoi dans le but de continuer son œuvre, avec la bénédiction de tout le pays, ou presque. D’ailleurs la Seleção reste sur six victoires en six matchs depuis son Waterloo, douze buts marqués pour zéro encaissé, signe qu’elle n’a pas relevé le pied et qu’elle s’est vite remise de sa déception.

S’il y a un véritable perdant dans tout cela, c’est ce bougre de Neymar, dont les pitreries n’ont guère été appréciées par les Brésiliens, qui ont pour beaucoup, publiquement clamé leur honte de voir un joueur de la Seleção agir ainsi aux yeux du reste de la planète football. Le joueur parisien devra passer un cap de maturité, c’est en tout cas ce que l’on exige désormais de lui au pays, où sa cote de popularité a fondu comme une glace d’açaï en plein cagnard. Gageons que l’intéressé est bien saisi le message, car en 2019, c’est sur son propre sol que le Brésil tentera de reconquérir la Copa América, couronne continentale qui lui échappe depuis maintenant douze ans.

Auteur
Simon Balacheff
Author: Simon Balacheff
Médiateur culturel, travailleur humanitaire et bloggeur du ballon rond tourné vers l'Amérique Latine. Correspondant au Brésil pour Lucarne Opposée
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