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Brésil

Brésil – Brasileirão 2019 : guide de la saison

Simon Balacheff Simon Balacheff
brésil
26 avril 2019
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Après le dixième titre de l’histoire décroché par Palmeiras en 2018, les estaduais désormais terminé, la soixante-troisième édition du championnat national brésilien ouvre ses portes. Guide de la compétition.

banlomag

Objectif titre

palmeirasPalmeiras

Deux fois vainqueur et une fois dauphin lors des trois exercices précédents – sur les cinq qui suivent la remontée en Série A en 2014 – o Verdão est définitivement redevenu un cador national. Un statut retrouvé qui en fait fort logiquement le premier candidat à sa propre succession. Et comme on ne doit pas à gras pourceau le cul oindre, le groupe de Felipe « Big Moustache » Scolari, dont aucun départ de poids n’est encore à déplorer, a été étoffé avec finesse et qualité : la jeunesse expatriée de Felipe Pires (prêt d’Hoffenheim) et Carlos Eduardo (Pyramids FC), la valeur ajoutée de Zé Rafael (Bahía) mais surtout, l’immense talent de Ricardo Goulart. Arrivé blessé de Guangzhou Evergrande, l’homme-orchestre déjà double champion du Brésil avec Cruzeiro en 2013 et 2014, est revenu plus tôt que prévu de sa convalescence et compte déjà trois buts et une passe dé’ en six titularisation. Pour le reste, on prend les mêmes et on recommence ! Si le warm-up estadual s’est arrêté en demi-finale, après une campagne globalement satisfaisante, le porcus viridi vulgus n’en tiendra pas rigueur à ses joueurs, les principaux objectifs étant encore en ligne de mire : Un doublé Brasileirão-Copa do Brasil mais surtout, la Copa Libertadores.

Le XI probable : Weverton – Diogo Barbosa, Gómez, Edu Dracena/Antonio Carlos, Mayke – Felipe Melo, Bruno Henrique – Gustavo Sarpa, Ricardo Goulart, Dudu – Borja/Deyverson

flamengoFlamengo

Flamengo a remporté le championnat carioca 2019, mais c’est bien sur la scène nationale que le Mengão sera jugé. Après une place de dauphin la saison dernière, les supporters de Flamengo ne rêvent que du titre, le Brasileirão échappant aux rubro negros depuis 2009. Sur le papier, l’arrivée de Rodrigo Caio a stabilisé la défense, mais c’est surtout en attaque que Flamengo impressionne avec ses recrues : Bruno Henrique sur le côté gauche et meilleur buteur du championnat carioca, Gabriel Barbosa à la pointe de l’attaque qui suit à un but derrière Bruno Henrique, et l’Uruguayen De Arrascaeta, pas titulaire, preuve de la qualité et de la densité de l’effectif flamenguista. Et ça pourrait continuer avec l’arrivée possible de deux latéraux, tous deux vétérans et habitués à l’Europe : Rafinha et Filipe Luís. Avec un tel effectif, Flamengo fait logiquement partie des favoris pour le titre final.

Le XI probable : Diego Alves – Pará, Leo Duarte, Rodrigo Caio, Renê – Cuellar, Willian Arão, Diego – Everton Ribeiro, Bruno Henrique, Gabigol

gremioGrêmio

Autre campeão estadual, le Grêmio, qui conserve le titre acquis dans le championnat du Rio Grande do Sul en 2018. Grêmio s’est offert un bol d’air frais en gagnant à Libertad, reprenant son destin entre ses mains pour la qualification en huitième de finale de la Copa Libertadores. L’ossature de l’équipe qui a remporté la Copa Libertadores 2017 a été conservée, le Grêmio se renforçant en attaque avec les arrivées de Diego Tardelli et Felipe Vizeu. Toujours dirigé par l’un des meilleurs entraîneurs brésiliens en activité, Renato Gaúcho, Grêmio s’annonce comme l’un des favoris de la compétition et doit faire mieux que la quatrième place obtenue l’an dernier, avec un Luan décevant (un seul but en dix-huit matchs). Cette saison Luan semble avoir retrouvé son meilleur niveau, et aux côtés d’un Everton Cebolinha toujours en feu, il doit permettre au Grêmio de tutoyer les sommets.

Le XI probable : Paulo Víctor – Léo Gomes, Kannemann, Pedro Geromel, Bruno Cortês – Maicon, Matheus Henrique, Luan – Everton, André, Alisson

Objectif G4

corinthiansCorinthians

Champion en 2015, décevant en 2016, champion en 2017, décevant en 2018. Cette année, le Timão a une suite logique à remplir ! Une mission qui échoit une fois de plus à « l’école Tite », personnifiée par un Fabio Carille revenu de sa parenthèse saoudienne. Si la perte de Rodriguinho à mi-parcours l’an passé fut difficilement digérée, la voilà largement compensée, avec les arrivées au milieu de Júnior Urso (Guangzhou R&F), Régis (Bahía), Sornoza (Fluminense) ainsi que la véritable très grosse affaire du mercato corintiano : Ramiro, qui quitte donc le Grêmio avec une pléthore de trophées. Ajoutons à cela, la solidité de Manoel (Cruzeiro), l’expérience des vieilles branches Mauro Boselli (León) et Vagner Love (Beşiktaş), et voilà le mousquetaire de São Paulo réarmé pour jouer les premiers rôles. Le Timão s’est déjà adjugé un Paulistão 2019, le troisième de rang s’il vous plaît, au plateau final particulièrement relevé au regard de l’état de forme des uns et des autres. Une autre preuve du sérieux des ambitions du Corithians ? Kazim Richards est parti à Veracruz au Mexique, voir si les cages sont plus grandes. Comme quoi, les meilleures blagues ont en effet toujours une fin.

Le XI probable : Cássio – Danilo Avelar, Henrique, Manoel, Fágner – Ralf – Sornoza, Ramiro, Jádson, Pedrinho – Clayson/Boselli/Vagner Love

cruzeiroCruzeiro

Débarqué à la Toca da Raposa en plein hiver austral 2016 pour sauver la bleusaille des affres du Z4, Mano Menezes entame en 2019 sa quatrième saison consécutive sur le banc de Cruzeiro. Déjà qu’en Europe une telle longévité se fait rare, alors au Brésil, pensez-vous ! Lauréat des deux précédentes Copa do Brasil, l’homme aux allures de VRP portes et fenêtres dans le pays de Bray aura cette année à cœur de faire mieux qu’une cinquième place, sa meilleure performance en championnat jusqu’ici. Pour cela le club belo-horizontino a dû s’activer sur le marché des transferts pour remplacer trois départs notables, Manoel derrière, De Arrascaeta au milieu et Sóbis devant. Qu’à cela ne tienne ! O Zeiro a pioché pour cela dans le who’s who des expatriés auriverdes, ramenant au pays Marquinhos Gabriel (Al Nassr), Rodriguinho (Pyramids FC) et Pedro Rocha (Spartak Moscou). Un joli trio auquel on peut ajouter Dodô, déjà prêté à Santos par la Sampdoria l’an passé ainsi que Luis Orejuela, jeune latéral colombien prêté par l’Ajax. Parce que c’est tendance. Notons que Fred et ses trente-cinq berges, de retour après s’être « fait les croisés » comme dirait l’autre, est déjà chaud-patate avec onze réalisations en autant de rencontres ! Comme le disent basques et gascons : Encore bien que le renard change son poil, il ne change pas son naturel, et s’attribue l’estadual mineiro au bec et au barbillon du Galo à l’instar de l’année précédente.

Le XI probable : Fábio – Dodô, Léo, Dédé, Orejuela – Henrique, Lucas Romero – Marquinhos Gabriel, Rodriguinho, Thiago Neves/Pedro Rocha – Fred/Thiago Neves

internacionalInternacional

Promu l’an dernier, l’Internacional a retrouvé de sa grandeur, se qualifiant directement en Copa Libertadores. Même si l’Inter n’a pas remporté le championnat gaúcho, échouant en finale face au Grêmio, le début de saison 2019 est encourageant, avec une première place de son groupe de Copa Libertadores déjà assurée. L’Internacional d’Odair Hellmann présente un effectif équilibré sur toutes les lignes et compte sur le renfort de Paolo Guerrero, suspendu pour dopage l’année dernière. Avec un Nico López en grande forme en ce début de saison, l’attaque des Colorados s’annonce redoutable et l’Internacional a les moyens de se qualifier à nouveau pour la Copa Libertadores.

Le XI probable : Marcelo Lomba – Rodrigo Moledo, Víctor Cuesta, Iago Borduchi, Zeca – Edenílson, Rodrigo Dourado, Patrick – Pottker, Nicolás López, Guerrero

santosSantos

Alors là attention messieurs-dames, voyez poindre le bout de la nageoire le grand mystère de cette saison 2019 : Le Santos FC. Si l’on était habitué depuis un temps au schéma « départ hésitant puis réapparition en première partie de tableau, si ce n’est finish sur le podium grâce au talent de mon centre de formation », l’arrivée à Vila Belmiro de Jorge Sampaoli et son style de jeu atypique laisse songeur. S’il est légitime de se demander si la mayonnaise prendra entre Sampa et le Peixe, il est difficilement permis de douter du fait que les Alvinegros soient armés pour lutter parmi les gros poissons. Si Gabigol et Bruno Henrique se sont carapatés à Rio, Christian Cueva (Krasnodar), Yeferson Soteldo (Huachipato via la U de Chile), Felipe Aguilar (Atlético Nacional), Jorge (Monaco) ainsi que le meilleur portier du Brasileirão 2018 Everson (Ceará) ont été pris dans les filets, rejoignant Carlos Sánchez, Derlis González mais surtout, le prodige Rodrygo, qui ne demande qu’à perpétuer la longue tradition des craques du littoral paulista. Le cranium chauvus de l’Argentin nous a déjà sorti des compositions en 4-2-4, glanant quarante-deux buts marqués pour vingt encaissés en vingt-deux matchs à l’heure où l’on écrit ces lignes. Bien que le Peixe n’ait pu faire mieux qu’une demi-finale lors du Paulistão 2019, franchement, ça promet !

Le XI probable : Everson – Jorge, Gustavo Henrique, Felipe Aguilar, Victor Ferraz – Carlos Sánchez, Alison – Soteldo, Cueva, Derlis González, Rodrygo

spfcSão Paulo

Depuis que sa légende vivante Raï a pris les rênes de la direction sportive, o Tricolor paulistano va mieux, beaucoup mieux. Auteur d’une très satisfaisante saison en 2018, terminée à une honorable cinquième place, les pensionnaires de l’immense estadio Morumbi semblent avoir laissé leur panne mentale derrière eux. Ce regain de confiance ne devrait pas flancher en 2019, le retour pour de bon du Prophète Hernanes (Hebei fortune), déjà salvateur lors de son prêt en 2017, en est une garantie supplémentaire. Á l’instar de Cruzeiro, le SPFC s’est tourné vers les brésiliens de l’étranger pour accompagner le rapatriement de l’ex-laziale : le mexicain Tiago Volpi (Querétaro) tentera à son tour de supporter le fardeau de la succession de Ceni, les chinois Biro Biro (Shanghai Shenxin) et Alexandre Pato (Tianin Tianhai) ont emboité le pas d’Hernanes, enfin Tchê Tchê (Dynamo Kiev) s’en revient de son exil ukrainien manqué. Un peu plus culture locale, les são paulinos ont également enregistré les arrivées de Pablo Felipe (Athlético Paranaense), sensation du Furacão vainqueur de la Sudamericana 2018, et de Vitor Bueno (Santos), ramené dans les bagages de Cuca, venu se rasseoir sur le banc du Tricolor quinze ans après son premier passage. De l’expérience, du talent mais surtout de l’assurance, ce coup-ci les voyants semblent tous au vert du côté de São Paulo ! Enfin presque, puisque la roublardise du vieux Vagner Love aura eu raison des rêves de trophées des tricolores, en profitant justement d’un instant de folle naïveté de l’arrière-garde são-paulina dans les ultimes minutes de la finale du Paulistão. Sinon, en passant comme ça, Raï qui dirige de main de maitre le projet sportif d’un gros club, tant par son aura que par ses compétences... On en connaît deux-trois du côté de la Porte de Saint Cloud qui seraient bien inspirés d’y songer.

Le XI probable : Tiago Volpi – Reinaldo, Bruno Alves, Arboleda, Anderson Martin – Húdson, Tchê Tchê/Luan – Everton, Hernanes, Biro Biro – Pablo/Pato/Carneiro

Les outsiders

atmineiroAtlético Mineiro

Devenu une véritable icône de la lose depuis le jackpot Libertadores 2013/Copa do Brasil 2014, o Galo millésime 2019 semble bien parti pour ne pas nous décevoir sur ce point. Malgré un renforcement notable de sa charnière centrale avec le retour de Réver (Internacional via Flamengo), héros continental d’il y a six ans, et les arrivées d’Igor Rabello (Botafogo) et Igor Maidana (São Paulo), ainsi qu’un épaississement de sa ligne d’attaque par les rapatriements de Geuvânio (Tianjin Quanjian) et Maicon (Antalyaspor), ce premier trimestre est déjà un bide. Deux classicos, sur trois, et un estadual perdus, une sortie de route prématurée en Libertadores et un Levir Culpi prié d’aller voir ailleurs si les poules ont des dents – ne riez pas, ça pourrait exister comme expression – et voilà les atléticanos déjà en train de revoir leur projet sportif à quelques jours du début du Brasileirão. Problème, celui-ci semble ne plus charmer grand monde, et le râteau que leur a infligé Rogério Ceni, qui préfère donc rester aux commandes de l’ambitieux promu Fortaleza, en dit long sur la crédibilité actuelle du Galo aux yeux « du métier »...

En attendant, le brave atléticano,

Qui picore du pain dur,

Picoti, Picota,

Quoi qu’il arrive restera,

C’est déjà ça.

Le XI probable : Victor – Fábio Santos, Igor Rabello, Réver/Leo Silva, Guga/Patric – Elias, Adílson/José Welison – Maicon/Geuvânio, Cazares, Luan – Ricardo Oliveira/Geuvânio

athlprAthletico Paranaense

L’éternel outsider. Pas assez puissant financièrement, pas assez prestigieux à l’échelle nationale, il est toujours difficile de considérer le club de Curitiba comme un véritable favori à quoi que ce soit, et ce malgré son indéniable régularité en matière de glorieuses campagnes, dont les points d’orgue sont un titre de champion du Brésil en 2001, une finale de la Libertadores en 2005 et bien entendu : Une Sudamericana toute pimpante glanée en 2018. Voilà qui est bien plus qu’honorable non ? Il n’en reste pas moins que le Furacão peine toujours à garder ses pépites, à l’image de Pablo, le buteur vedette de l’an passé, parti briller dans la vitrine du SPFC. Pour le remplacer, inspiré par le succès du recrutement de Lucho González il y a maintenant près de trois ans, l’Athletico fait du neuf avec du vieux en accueillant l’expérimenté Marco Ruben (Rosario Central).  Pour le reste, les rouges et noirs pourront toujours compter sur la qualité de leur centre de formation, vainqueur quasiment à lui seul du championnat Paranaense, et sur la qualité d’un effectif identique à celui de 2018, à un buteur près donc, qui réalise un magnifique parcours en Libertadores, se payant le luxe de tenir la tête de son groupe devant un Boca Juniors sèchement battu 3-0, triplé de Marco Ruben justement, à l’Arena da Baixada le 2 avril dernier. Le véritable homme fort de cet Athletico Paranaense 2019 ? Son entraineur Tiago Nunes, que notre rédaction avait couronné meilleur technicien de 2018 en compagnie de Felipe Scolari, s’il vous plaît, et qui continue de faire chatoyer le jeu de ses ouailles. Quel vent de fraîcheur que ce Furacão là !  

Le XI probable : Santos – Renan Lodi, Léo Pereira, Thiago Heleno, Jonathan – Camacho – Rony, Bruno Guimarães, Lucho González, Nikão – Marco Ruben

fluminenseFluminense

Difficile de se faire un avis tranché sur le Fluminense version Diniz. Après avoir atteint la finale de la Taça Guanabara, perdue contre Vasco, Fluminense a ensuite été éliminé deux fois en demi-finale par Flamengo. Élu meilleur entraîneur du championnat carioca, Fernando Diniz tarde encore à imprimer sa patte sur ce Fluminense, malgré la qualification en Copa Sudamericana. Ganso manque encore de rythme et Pedro a signé son retour à la mi-avril après sept mois d’absence. Sur le papier, le duo est excitant et c’est surtout Luciano et Yony González qui se sont illustrés lors du championnat carioca. Si les joueurs parviennent à suivre les préceptes de Diniz, Fluminense pourrait bien être l’une des surprises du Brasileirão.

Le XI probable : Rodolfo – Gilberto, Nino, Matheus Ferraz – Allan, Airton, Caio Henrique, Ganso, Everaldo – Luciano, Pedro

vascoVasco

Seizième du dernier Brasileirão, à seulement un point du premier relégable, le Vasco a repris du poil de la bête en ce début d’année, échouant en finale du championnat carioca face à un Flamengo beaucoup trop fort. Vasco avait même remporté la Taça Guanabara avant de perdre en finale de la Taça Rio aux tirs au but, déjà contre Flamengo. Finaliste de la dernière Copinha, un vent d’air frais souffle sur le Gigante da Colina, à l’image de Tiago Reis, Lucas Santos ou Marrony. Vasco s’est également offert deux des révélations du championnat carioca de côté de Bangu, Marcos Júnior (23 ans) et Jairinho (28 ans). Sans compétition internationale à jouer, le Vasco, actuellement sans entraîneur, devrait montrer un bien meilleur visage que l’an passé, même avec un Maxi López bien moins étincelant.

Le XI probable : Fernando Miguel – Raúl Cáceres, Werley, Leandro Castán, Danilo Barcelos – Marcos Júnior, Lucas Mineiro, Marrony, Yago Pikachu – Tiago Reis, Maxi López

Objectif maintien

bahiaBahía

Á l’instar de l’Athlético Paranaense, l’Esporte Club Bahía pourrait prétendre à un bien meilleur statut. Auteur de deux saisons exemplaires depuis son retour parmi l’élite, à nouveau qualifié pour la Sudamericana – même s’il en est déjà éliminé – le désormais unique club de Salvador de Bahía de première division aurait pu s’appuyer sur ces beaux efforts pour se hisser au rang d’outsider. Aurait pu car o Esquadrão de Aço souffre de deux maux : une politique d’emprunt aux gros clubs qui le relègue au rang de simple pépinière, et une propension à se faire piller ses joyaux quand ceux-ci lui appartiennent vraiment. Exit donc Zé Rafael, Douglas Grolli, Vinícius, Tiago Pagnussat, Edigar Junior ou encore Régis – ça fait du monde n’est-ce pas ? – on redémarre à zéro en se basant sur quelques vieux briscards revanchards tels que Guilherme (Corinthians), Rodrigo Becão (CSKA) et Arthur Caike (Shabab), ainsi qu’une bande de jeunes prêts en mal de temps de jeu comme Artur (Palmeiras), Shaylon (São Paulo) ou Douglas (Corinthians). Question revanche, l’homme qui dirige cette joyeuse équipe depuis début avril en a à revendre, puisqu’il s’agit de Roger Machado, dont la cote semble avoir descendu d’un cran après ses échecs successifs à la tête du Grêmio, de l’Atlético Mineiro et de Palmeiras. Gageons pour lui que cette dévaluation lui réussisse cette fois-ci. En attendant, Bahêa cherche la bonne alchimie pour ce groupe tout neuf : déjà sortis de la Sudamericana par les Uruguayens de Liverpool, les Solteropolitanos sont complètement passé au travers de la Copa Nordeste, se consolant avec un championnat Baiano rendu bien fade par l’absence de compétitivité de son rival de toujours, Vitória. Pas de Ba-Vi pour 2019 d’ailleurs, et ça, et bien c’est vraiment triste.

Le XI probable : Anderson/Douglas Friedrich – Moisès, Lucas Fonseca, Ernando, Nino Paraíba – Elton, Douglas/Gregore/Flavio – Artur/Elber, Athur Caike, Ramires/Shaylon – Gilberto/Fernandão/Guilherme

botafogoBotafogo

Neuvième du dernier Brasileirão, le Botafogo vit un cauchemar en ce début de saison avec une élimination en Coupe du Brésil contre Juventude et une huitième place dans le championnat carioca, avec seulement trois victoires en onze matchs, échouant à se qualifier aussi bien pour les demi-finales de la Taça Guanabara que de la Taça Rio. Un début de saison qui a été fatal à l’entraîneur Zé Ricardo, remplacé par Eduardo Barroca. Le Fogão a en plus perdu son attaquant Kieza, recruté par Fortaleza, et l’attaque du Botafogo sera animée par Erik et Diego Souza. Auteur d’une belle saison l’an dernier avec São Paulo, Diego Souza (33 ans) aura fort à faire pour éviter au Botafogo de vivre une deuxième partie de saison aussi galère que la première.

Le XI probable : Gatito – Marcinho, Carli, Gabriel, Jonathan – Bochecha, João Paulo, Pimpão, Alex Santana – Erik, Diego Souza

chapecoenseChapecoense

La Chape a perdu la finale du championnat catarinense aux tirs au but face à Avaí et va désormais entamer la deuxième partie de saison sans compétition internationale. Dirigé par Ney Franco depuis le mois de mars, Chapecoense reste une interrogation pour ce Brasileirão. L’équipe s’est renforcée en défense avec l’arrivée du vétéran de Fluminense, Gum, mais l’effectif reste l’un des plus limités de la Série A brésilienne. Comme l’an dernier, Chapecoense devrait lutter pour le maintien, mais le club n’est plus à un miracle prêt et peut rêver d’une nouvelle qualification en Copa Sudamericana.

Le XI probable : Tiepo – Eduardo, Gum, Douglas, Bruno Pacheco – Márcio Araújo, Régis Tosatti, Gustavo, Elicarlos – Aylon, Everaldo

cearaCeará

Les dirigeants ont surpris en prenant la décision de se séparer de l’entraîneur Lisca Doido, qui a pourtant réalisé deux miracles en obtenant des maintiens inespérés avec le club (en Série B en 2015 et en Série A en 2018). C’est Enderson Moreira, passé dernièrement par l’América Mineiro et Bahía, qui reprend les rênes de Ceará avec pour mission d’assurer le plus rapidement possible le maintien. Même si Moreira a promis un football offensif, difficile de prédire comme sera la saison de l’une des bonnes surprises de la deuxième partie du Brasileirão 2018.

Le XI probable : Diogo Silva – Samuel Xavier, Valdo, Luiz Otávio, João Lucas – William Oliveira, Ricardinho, Fabinho, Felipe Silva – Leandro Carvalho, Ricardo Bueno

avaiAvaí

Série B 2014, Série A 2015,Série B 2016, Série A 2017, Série B 2018, que peut-on attendre d’Avaí cette saison ? Avaí a largement dominé le championnat catarinense, terminant la première phase avec neuf points d’avance sur le deuxième, Chapecoense, avant de remporter le titre après deux séances de tirs au but en demi-finale et finale. Sur la scène nationale, ce devrait être nettement plus compliqué, malgré l’expérience de l’entraîneur Geninho (71 ans). Difficile pour le Leão da Ilha de viser autre chose que le maintien.

Le XI probable : Vladimir – Alex Silva, Iury, Betão, Marquinhos – Jonny Mosquera, Pedro Castro, João Paulo, Gegê – Getúlio, Daniel Amorim

csaCSA

Fermez les yeux. Allez, fermez les yeux. Maintenant, imaginez du sable fin, chauffé par un soleil plein, caressant vos petons à la manière du plus soyeux des tapis d’Orient. Une brise passe, rafraichissante, agitant avec grâce les larges feuilles des grands palmiers, qui contemplent en rang désordonné, l’horizon turquoise d’un océan plat, seulement troublé par le « pout-pout-pout » étouffé du passage occasionnel des barques de pêcheurs... Voilà en somme, la douceur du littoral de l’État d’Alagoas, dans lequel baigne le Centro Sportivo Alagoano, qui effectue donc en 2019 son retour parmi l’élite, trente-deux ans après l’avoir quitté en 1987. Difficile de se concentrer sur le sportif dans ces conditions n’est-ce pas ? On ne va pas se mentir, si les hommes de Marcelo Cabo, que l’on a déjà aperçu en Série A en 2017 à la tête de l’Atlético Goianiense, peuvent se targuer d’avoir probablement le cadre de travail le plus agréable du championnat, l’objectif maintien logiquement fixé par la direction de l’Azulão sera une bien périlleuse mission. Un défi que le CSA relèvera cependant en s’appuyant sur l’expérience d’un groupe qui fleure bon la trentaine, ainsi que sur quelques vieux briscards rodés à la première division tels que Carlinhos (ex-Fluminense et São Paulo) ou encore Apodi (ex-Chapecoense). Vainqueur du championnat Alagoano, aux tirs au but lors de la traditionnelle finale contre son rival, le CRB, les Azulinos se sont en tout cas placés dans les meilleures conditions pour débuter le Brasileirão... On irait bien se siffler une ou deux geladinhas sur la plage en attendant, non ?

Le XI probable : João Carlos – Carlinhos, Luciano Castan, Gerson, Carlinhos – Dawhan, Didira, Rafinha, Mauro/Robinho – Patrick Fabiano, Matheus Sávio/Andrès Escobar

fortalezaFortaleza

Il reste ! Du côté de Fortaleza, on craignait le départ de l’entraîneur Rogério Ceni, qui a finalement préféré refuser la proposition de l’Atlético Mineiro pour rester à Fortaleza. Arrivé en 2018, année du centenaire du club, Rogério Ceni a permis à Fortaleza de remporter la Série B, premier titre national de l’histoire du club. Rogério Ceni a continué sur sa lancée en 2019 en remportant le championnat cearense, battant deux fois en finale le rival Ceará. Après deux montées successives, Fortaleza retrouve le Brasileirão, une première depuis 2006. Avec des joueurs comme le défenseur colombien Juan Quintero, le milieu Edinho ou encore l’attaquant Júnior Santos, Fortaleza peut devenir la belle surprise du Brasileirão à condition de bien démarrer le championnat.

Le XI probable : Felipe Alves – Tinga, Juan Quintero, Roger Carvalho – Felipe Araruna, Felipe, Edinho, Carlinhos – Osvaldo, Wellington Paulista, Júnior Santos

goiasGoiás

Des champs. Des champs à perte de vue. De soja, de maïs, de ce qui vous chante mais des champs, à en perdre la raison. Comme la Beauce, tout à fait, voilà, l’État du Goiás c’est la Beauce du Brésil. Ça fait rêver hein ? Moquons-nous, mais le Goiás Esporte Club ne rigole pas, lui. Arrivé sur le tard au plus haut niveau du football auriverde, en 1973, le Verdão du Planalto Central brasileiro ne le quittera qu’épisodiquement, pour de très courtes périodes, celle qui vient de s’achever étant la plus longue avec trois saisons passées au purgatoire, se payant même le luxe de disputer un huitième de Libertadores en 2006 et une finale de Sudamericana en 2010. Certes o Esmeraldo est bien plus modeste que les historiques nationaux, mais il faut avouer qu’il en impose en matière d’abnégation, de sérieux. Vous l’aurez compris, le Goiàs n’est pas venu pour faire du tourisme, et son mercato en est un beau symbole : Rafael Vaz (Flamengo), Brenner (Internacional), Yago, Giovanni Augusto et Marlone (Corinthians), Sidão (São Paulo), Marcelo Hermes (Cruzeiro) ainsi que Daniel Guedes (Santos), les Alviverdes se sont bâti un effectif monté pour la Série A. Bon, dans les faits ce patchwork risque de demander un peu de temps pour que la mayonnaise prenne, en atteste la dérouillée encaissée en finale du championnat Goiano face au rival, l’Atlético Goianiense. Un 4-0 sur deux matchs qui a eu raison du coach Maurício Barbieri. Claudinei Oliveira, un spécialiste de l’intérim, sera donc aux commandes de l’équipe pour débuter ce Brasileirão, en attendant que la direction trouve un nom à la hauteur de ses ambitions. Il y en a du travail ! Mais il en faut bien plus pour effrayer les paysans du Goiás.

Le XI probable : Sidão – Marcelo Hermes, Yago, Rafael Vaz, Kevin/Daniel Guedes – Geovane, Gilberto Santos  – Léo Sena/David Duarte, Giovanni Augusto/Renatinho, Marlone – Brenner/Michael

Par Simon Balacheff et Marcelin Chamoin

Auteur
Simon Balacheff
Author: Simon Balacheff
Médiateur culturel, travailleur humanitaire et bloggeur du ballon rond tourné vers l'Amérique Latine. Correspondant au Brésil pour Lucarne Opposée
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