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Brésil

Brésil – Brasileirão 2020 : Bilan de l’édition 2020

Marcelin Chamoin Marcelin Chamoin
brésil
10 mars 2021
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Pour la première fois depuis 2011, le titre du Brasileirão s’est joué à la dernière journée et a offert un finish incroyable, avec des destins opposés pour les clubs de Rio.

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Champion : Flamengo

Loin d’être aussi dominateur qu’en 2019, Flamengo est tout de même parvenu à conserver son titre en 2020, une première depuis le Cruzeiro 2013-2014. Flamengo a débuté la saison avec l’Espagnol Domenec Torrent, qui a imprimé un jeu basé sur la possession. Pas toujours impérial, notamment en défense, Flamengo a subi une défaite embarrassante 4-0 face à l’Atlético-MG, qui a poussé Dome vers la sortie. Avec Rogério Ceni, Flamengo a été légèrement plus performant, mais a souvent raté le coche lorsqu’il avait l’occasion de prendre la tête du classement. Jusqu’à l’avant-dernière rencontre et une victoire sur le leader du moment, l’Internacional. À l’image de la saison, Flamengo s’est incliné lors de la dernière journée, mais a bénéficié du match nul de l’Inter pour décrocher son huitième titre dans le championnat national. Si la manière a été bien moins enthousiasmante qu’en 2019, Flamengo fait un très beau champion, avec de joueurs de grande classe à toutes les lignes.

Libertadores : Internacional, Atlético-MG, São Paulo et Fluminense

Trois autres clubs qualifiés directement pour la Copa Libertadores ont en commun le fait d’avoir passé de nombreuses journées en tête du classement : seize pour l’Internacional, neuf pour l’Atlético-MG et huit pour São Paulo ! L’Internacional est passé à quelques centimètres et un but hors-jeu d’Edenílson à la 96e minute du dernier match d’un titre qui lui échappe depuis 1979. Après un très bon début de saison, porté par Thiago Galhardo, l’Internacional a connu un coup d’arrêt après la démission d’Eduardo Coudet. Abel Braga, vainqueur de la Copa Libertadores et du Mondial 2006 avec le club, a eu du mal lors de ses débuts, enchaînant plusieurs contre-performances avant de trouver la bonne formule, mettant en place une équipe difficile à manœuvrer, s’appuyant sur de nouveaux cadres, comme Edenílson et Patrick. Si le titre n’est finalement pas venu, l’Internacional peut tout de même être fier de sa saison, d’autant plus que des joueurs importants, comme Paolo Guerrero et Renzo Saravia, ont été indisponibles toute la saison.

L’Atlético-MG a beaucoup recruté, sur le terrain et sur le banc, avec l’arrivée de Jorge Sampaoli, auteur d’un très beau Brasileirão 2019 avec Santos. L’Argentin a rapidement mis en place un jeu convaincant, s’appuyant sur ses latéraux Guilherme Arana et Guga, ainsi que de nombreux joueurs offensifs, notamment Keno, meilleur passeur du championnat. Le Galo a connu deux périodes moins bonnes, en fin de phase aller, perdant le fauteuil de leader, puis en fin d’exercice, perdant tout espoir de titre. Mais même lorsque l’Atlético-MG a terminé dauphin, en 2012 et 2015, il n’était pas en position de remporter le titre aussi tard dans la saison. Avec trente-six points lors de la phase retour, l’Atlético-MG a même obtenu le record de points du club sur une phase retour depuis le passage du championnat à vingt clubs, en 2006. Treizième en 2019, l’Atlético-MG peut également être satisfait de sa saison avec une qualification en Libertadores et un nouvel entraîneur, Cuca, qui avait remporté la Copa Libertadores 2013 avec le club.

São Paulo est resté huit journées de suite en tête du classement, record de ce Brasileirão 2020. Le Tricolor a même compté jusqu’à sept points d’avance sur le deuxième du classement et se dirigeait vers un premier titre depuis la Copa Sudamericana 2012. Avec un duo d’attaque Luciano – Brenner très performance et un Dani Alves séduisant en numéro 10, São Paulo semblait intouchable avant de connaître un trou noir au début de l’année 2021. À l’image de son passage au Fluminense, Fernando Diniz a su mettre en place ses idées ambitieuses et un jeu agréable, avant de perdre le fil tant au niveau des résultats que du jeu, jusqu’à une humiliation subie face à l’Internacional avec une défaite 5-1 au Morumbi. Luciano a ensuite porté un club à la dérive, avec notamment un coup franc contre Flamengo lors de la dernière journée où la victoire était impérative pour se qualifier directement en Libertadores. São Paulo a assuré l’essentiel mais peut nourrir des regrets au vu de sa forme affichée au cours de la saison.

Enfin, Fluminense peut remercier Palmeiras, auteur du doublé Libertadores – Coupe du Brésil, et qui offre donc une qualification directe au cinquième du Brasileirão. Une qualification méritée pour le club carioca, qui a surpris cette saison, avec un savoureux mélange de jeunesse et d’expérience. Si Ganso a été bien en deçà des attentes, Nenê a été rayonnant avec vingt buts toutes compétitions confondues, et Lucas Clarro a été l’un des meilleurs défenseurs de la saison. Fidèle à sa tradition, Fluminense a lancé aussi des jeunes de talent et à toutes les lignes, on pense notamment à Calegari, Martinelli et John Kennedy.

Barrages de Libertadores : Grêmio et Santos

Grêmio pouvait espérer une qualification directe en Copa Libertadores avec une victoire en Coupe du Brésil, mais la défaite en finale oblige le club tricolor à passer par les barrages pour retrouver la Copa Libertadores, compétition à laquelle Grêmio participe systématiquement depuis 2016. Grêmio est souvent bien placé en championnat, sixième en 2020, quatrième lors des trois saisons précédentes, mais au vu de l’effectif, on peut espérer plus des hommes de Renato Gaúcho. Malgré le départ d’Everton Cebolinha, l’effectif du Grêmio restait intéressant, et on attendait dans notre guide d’avant-saison Jean Pyerre, qui a surtout enchaîné les pépins physiques. Pepê en a profité pour briller et rejoindra Porto au mois de juin.

Autre malheureux finaliste face à Palmeiras, Santos, cette fois en Copa Libertadores. Le Peixe, interdit de recrutement en début de saison à cause de problèmes financiers, a dû faire face au départ de son entraîneur Jorge Sampaoli, mais a pu s’appuyer sur Marinho, auteur de dix-sept buts en vingt-sept matchs du Brasileirão. Avec un effectif limité quantitativement – le onze titulaire est intéressant mais le banc manque de profondeur, Santos a su jouer sur deux tableaux et être solide en fin d’exercice pour obtenir la huitième place, disputée par de nombreux clubs.

Sudamericana : Athlético-PR, Red Bull Bragantino, Ceará, Corinthians, Atlético-GO et Bahia

Le Brasileirão offre six places pour la Copa Sudamericana, avec pour l’édition 2020 des clubs aux destins variés. On peut citer d’abord l’Athlético-PR et le Corinthians, deux clubs habitués aux trophées lors des dernières années, mais plus en difficulté cette saison. Côté Corinthians, le recrutement de Luan a été un échec et le Timão enchaîne les classements décevants depuis le titre de 2017 : treizième, huitième et neuvième. Parmi les belles surprises, on peut citer Ceará, porté par le talent de Vina et façonné par l’entraîneur Guto Ferreira. Gordiola, comme il est surnommé, également vainqueur de la Copa do Nordeste 2020, est le seul entraîneur avec Renato Gaúcho et Jorge Sampaoli à avoir dirigé le même club lors des trente-huit journées du Brasileirão.

Bonne surprise toujours, l’Atlético-GO, pour qui on écrivait il y a sept mois lors du guide de la saison, qu’il avait « plus le profil d’un candidat à la relégation qu’au maintien ». Le Dragão nous a bien fait mentir, s’appuyant sur un collectif efficace, puisque le meilleur buteur du club en championnat n’est autre que Jean, gardien de but de l’équipe ! Bragantino divisait quant à lui la rédaction de LO, avec un objectif milieu de tableau pour Marcelin et un objectif maintien pour Simon. Et si le Red Bull Bragantino a passé la majeure partie de la première phase dans le Z-4, le Massa Bruta et son ambitieux projet ont été très séduisants ensuite, avec une cinquième place lors de la phase retour, à seulement deux points de Flamengo, meilleur bilan de la phase retour ! Bragantino a été porté par le meilleur joueur de la saison, Claudinho, mais aussi quelques joueurs très intéressants à toutes les lignes, comme Léo Ortiz, Raul ou Artur.

Enfin, on est un peu moins emballés par la saison de Bahia, qui avait les moyens de faire mieux avec un effectif séduisant, notamment en attaque et un duo Rossi – Gilberto. Bahia a cependant assuré l’essentiel avec deux victoires pour terminer la saison, dont une victoire 4-0 sur le terrain du concurrent direct Fortaleza, avec un triplé de Rodriguinho.

Ventre mou : Sport et Fortaleza

Un ventre mou finalement bien gainé, puisque seulement deux clubs ne sont concernés ni par les coupes continentales, ni par la relégation. Il s’agit de deux clubs du Nordeste, Sport et Fortaleza. Deux clubs qui peuvent se satisfaire de ce classement, tant Sport a parfois peiné à produire du jeu, alors que Fortaleza doit son maintien seulement à une meilleure différence de buts face au Vasco. Sport et Fortaleza avaient pourtant terminé la phase aller dans la première partie de tableau, mais ont chuté ensuite et devront faire mieux en 2021.

Relégation : Vasco, Goiás, Coritiba, Botafogo

2008, 2013, 2015, 2020. Pour la quatrième fois de son histoire, Vasco est relégué en Série B, un record parmi les douze grands clubs historiques du football brésilien. Avec son duo de gringos Martín Benítez – Germán Cano, Vasco avait pourtant les moyens de faire bien mieux, mais est victime aussi de l’homogénéité du championnat, puisque le club carioca a tout de même inscrit quarante-et-un points dans le championnat. Autres condamnés à la Série B, Goiás, qui a passé les trente-huit journées dans la zone de relégation, et le promu Coritiba, deux clubs à l’effectif limité et qu’on retrouve donc assez logiquement parmi les relégués.

Pour finir, Botafogo a déçu, frisant parfois avec le ridicule. Les recrues Salomon Kalou et Keisuke Honda n’ont rien apporté et les dirigeants ont plongé le club en Série B, à l’image du licenciement de Ramón Diaz, qui a quitté Botafogo sans diriger le moindre match ! Botafogo a consommé cinq entraîneurs en 2020, sans jamais trouver la solution, avec seulement cinq victoires au cours du championnat. La fin de saison a montré qu’il y avait des jeunes intéressants, mais il faudra faire plus en Série B, où l’édition 2021 sera particulièrement relevée avec cinq champions du Brésil (Vasco, Coritiba, Botafogo, Cruzeiro, Guarani). Enfin, il fallait porter du vert cette saison pour monter en Série A, puisque la Chapecoense, l’América-MG, Juventude et Cuaibá accèdent à l’élite du football brésilien.

L’équipe de la saison

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Wewerton – Calleri, Rodrigo Caio, Víctor Cuesta, Guilherme Arana – Gerson, Vina, Arrascaeta – Marinho, Gabigol, Claudinho

Wewerton : Le portier de Palmeiras a encore réalisé une grande saison, permettant au Verdão de terminer troisième meilleure défense du championnat avec trente-sept buts encaissés, deux de plus que le leader dans ce domaine, l’Internacional. Avec Wewerton dans les buts, le bilan de Palmeiras tombe à vingt-six buts encaissés seulement en trente matchs et onze clean sheets. Même si on a aimé la saison de Jean (Atlético-GO), Tiago Volpi (São Paulo) et Tadeus (Goiás), Wewerton semble un cran au-dessus et le champion olympique 2016 a même été récompensé par deux sélections avec le Brésil au début des éliminatoires de la Coupe du Monde, contre la Bolivie et le Pérou.

Calegari : Aucun joueur ne se distingue sur le côté droit de la défense, on aurait pu choisir Fagner ou Isla, récompensés respectivement par la CBF et ESPN dans l’équipe-type du championnat, ou encore Gabriel Menino, plus souvent aligné au milieu mais qui peut jouer en arrière-droit. On a finalement choisi Lucas Calegari afin de récompenser la bonne saison de Fluminense. Comme Gabriel Menino, Calegari a disputé en 2020 sa première saison professionnelle et s’est imposé dans le onze de départ du Flu. À dix-huit ans, celui qui peut jouer également milieu défensif, a montré de belles qualités, en étant très propre défensivement (deux cartons jaunes seulement) et intéressant offensivement.

Rodrigo Caio : Avec vingt matchs seulement dans le Brasileirão, Rodrigo Caio passe de justesse dans l’équipe-type du championnat, Flamengo n’ayant pas particulièrement brillé en défense avec quarante-huit buts encaissés. Avec Rodrigo Caio sur le terrain, les résultats sont légèrement meilleurs avec vingt-trois buts encaissés en vingt matchs. Le champion olympique 2016 a connu de nombreux partenaires en défense centrale (Léo Pereira, Gustavo Henrique, Natan puis Willian Arão), mais a toujours été le patron, dans la lecture du jeu et dans la relance, et a pris un seul carton jaune au cours du championnat.

Víctor Cuesta : Meilleure défense du championnat, l’Internacional le doit grandement à son défenseur argentin, Víctor Cuesta. À trente-deux ans et pour sa quatrième saison au club, Víctor Cuesta a enchaîné les bonnes performances et aurait même pu être le héros de tout un club avec une percée dans le temps additionnel contre le Corinthians et un but offert à Edenílson, synonyme de titre inédit depuis 1979, but finalement refusé pour hors-jeu. Même sans titre, Cuesta a fait une grande saison, avec un but de la tête lors de la gifle 5-1 infligée à São Paulo au Morumbi. On mentionne également la belle saison de Gustavo Gómez, Junior Alonso ou encore Luccas Claro.

Guilherme Arana : La belle saison de l’Atlético-MG devait être récompensée et Guilherme Arana est une évidence comme arrière gauche du Brasileirão, malgré les performances de Filipe Luís, Viña ou Reinaldo. À l’image de Guga, sur le côté droit, Guilherme Arana s’est éclaté dans le système Sampaoli, jouant plus souvent comme un milieu gauche. Avec quatre buts et huit passes décisives, le joueur de vingt-trois ans, prêté par Séville, a enchaîné les bons matchs et devrait être acheté définitivement par l’Atlético-MG à l’issue du prêt, en juin 2021.

Gerson : Edenílson aurait mérité de figurer dans l’équipe-type du Brasileirão, avec six buts et une grosse activité au milieu de terrain. Mais Gerson a été l’un des meilleurs joueurs de Flamengo cette saison et joue à un niveau un cran au-dessus. Le gaucher de vingt-trois ans a disputé trente-quatre matchs du championnat et a affiché une régularité impressionnante avec des performances qui peuvent lui permettre de s’imposer en Seleção et de retrouver l’Europe, après un passage l’AS Roma et la Fiorentina.

Vina : Vinícius Goes, ou Vina pour les intimes, a réalisé sa meilleure saison en carrière en 2020. À vingt-neuf ans, il est la raison principale de la belle saison de Ceará et est passé à une passe décisive d’un double-double en championnat avec treize buts en neuf passes décisives. Premier joueur de Ceará à figurer dans l’équipe-type du Brasileirão par la CBF, meilleur buteur de l’histoire du club sur une édition du championnat, Vina a décidé de prolonger à Ceará malgré un intérêt du Corinthians.

Arrascaeta : Giorgian De Arrascaeta, Arrascaeta pour les Brésiliens ou Arraxca pour les flamenguistas, a une nouvelle fois été l’un des meilleurs joueurs de Flamengo cette saison, même lorsque le club enchaînait les matchs décevants. C’est lui qui a d’ailleurs poussé un coup de gueule après une défaite contre Fluminense, disant que l’équipe ne méritait pas d’être championne en jouant à ce niveau. Déjà meilleur passeur du Brasileirão 2019, Arrascaeta a remis ça en 2020 avec neuf passes (en seulement vingt-huit matchs), de quoi lui permettre de terminer meilleur garçom du championnat, à égalité avec Vina et Keno. Arraxca a également été décisif dans le match pour le titre avec un but et une passe décisive contre l’Internacional, permettant au Flamengo de passer en tête à une journée de la fin.

Marinho : À trente ans, Marinho a lui aussi certainement réalisé sa meilleure saison en carrière, avec 2016, où nous l’avions élu révélation de la saison sous le maillot de Vitória. Après une saison d’adaptation à Santos (huit buts en vingt-neuf matchs du Brasileirão 2019), le gaucher s’est imposé comme la star de Santos avec dix-sept buts en vingt-sept matchs. Brillant également en Libertadores où il a atteint la finale et a été élu meilleur joueur de la compétition, Marinho a souvent fait parler sa vitesse et sa lourde frappe, permettant à Santos de réaliser une très belle saison malgré les difficultés financières.

Claudinho : Meilleur joueur et révélation du championnat selon la CBF, Claudinho a illuminé le Brasileirão et laisse logiquement de côté Patrick et Keno pour jouer sur le côté gauche de cette équipe. Considéré comme champion du Brésil en 2015 sous le maillot du Corinthians sans jamais être entré en jeu, Claudinho est passé par les petits clubs de São Paulo et avait déjà fait une très belle saison en 2019 avec Bragantino, terminant champion de Série B. Pour ses débuts dans l’élite, Claudinho a porté le Red Bull Bragantino et termine meilleur buteur du championnat, avec dix-huit buts et quelques golaços. Rapide, technique, élégant, Claudinho est très demandé sur le marché des transferts, mais Bragantino garde l’espoir de le conserver dans son effectif pour 2021.

Gabriel Barbosa : Au poste d’avant-centre, Luciano a brillé, terminant meilleur buteur du Brasileirão à égalité avec Claudinho, et permettant à São Paulo de se qualifier directement pour la Copa Libertadores. Un choix logique, mais on lui préfère Gabigol, décisif dans la course au titre pour Flamengo, marquant lors de six matchs consécutifs en fin d’exercice. En deux ans dans le club carioca, Gabriel Barbosa est devenu une idole au club, passant la barre des cent matchs sous le maillot rubro-negro et des soixante-dix buts, dont quatorze dans ce Brasileirão, en seulement vingt-cinq matchs.

cenibraga

Entraîneurs : Abel Braga et Rogério Ceni

Il aurait été injuste de ne pas nommer Abel Braga, tout comme il aurait été injuste de pas nommer Rogério Ceni. Le premier est arrivé à l’Internacional en novembre après la démission d’Eduardo Coudet, parti en Europe. Abel Braga donne d’abord raison aux sceptiques, l’Inter est éliminé de la Coupe du Brésil, de la Copa Libertadores et ne parvient plus à gagner dans le Brasileirão ! Abel Braga est même proche de quitter le club avant la fin de l’année 2020, mais parvient à redresser l’équipe, qui enchaîne neuf victoires dans le championnat, record du championnat depuis le passage au format européen en 2003, et l’Inter retrouve la tête du classement ! Si le titre ne sera finalement pas au bout du chemin, Abel Braga a renforcé son statut d’idole du club, devenant même l’entraîneur à avoir dirigé le plus souvent l’Internacional avec 339 matchs en carrière.

Le jour de l’annonce du recrutement d’Abel Braga à l’Internacional, Rogério Ceni arrivait au Flamengo après un passage contrasté de l’Espagnol Domenec Torrent. L’ancien gardien de São Paulo a certes connu des moments difficiles au Flamengo, avec des changements parfois peu inspirés et, à l’image d’Abel Braga, des éliminations en Coupe du Brésil et Copa Libertadores, mais a su renforcer la défense, replaçant notamment brillamment Willian Arão en défense axiale, alors que l’attaque restait redoutable. Rogério Ceni a gagné les matchs importants et au terme d’un finish incroyable, décroche son premier Brasileirão comme entraîneur, complétant ses trois remportés comme joueur.

Révélations : Claudinho et Brenner

Déjà présent dans l’équipe-type, Claudinho a réalisé une saison impressionnante pour ses débuts dans le Brasileirão et à vingt-quatre ans, on a hâte de voir la suite de sa carrière. Malgré une belle saison, São Paulo ne place aucun joueur dans notre onze type, la catégorie révélation est donc l’occasion de mettre en valeur le club en nommant Brenner parmi les révélations du tournoi. À vingt ans, Brenner a réalisé un Brasileirão complet avec onze buts en vingt-et-un matchs. Rapide, technique et avec un sens du but aiguisé, Brenner a fait une très belle saison même s’il a pioché en fin d’exercice, et va désormais exporter ses talents du côté du FC Cincinnati.

Auteur
Marcelin Chamoin
Author: Marcelin Chamoin
Passionné par le foot brésilien depuis mes six ans. Mon cœur est rouge et noir, ma raison est jaune et verte.
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