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Coupe du Monde 2022

Coupe du Monde 2022 : l’Argentine se réveille, la Colombie s’enfonce

Nicolas Cougot Nicolas Cougot
Coupe du Monde 2022
18 novembre 2020
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Quatrième et dernière journée de l’année d’éliminatoires sud-américain. Pendant que le Brésil déroule, la nuit est marquée par un réveil éclatant de l’Argentine mais aussi par la débâcle colombienne à Quito.

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On attendait avec impatience cet Équateur – Colombie. D’une part car il lançait la dernière nuit sudam de l’année mais surtout car il allait permettre de vérifier si la Tri d’Alfaro avait véritablement enclenché et surtout si la déroute subie par la Colombie chez elle face à l’Uruguay était de l’ordre de l’accident. L’un a été confirmé, l’autre non. En dix minutes, le match était déjà plié. Une volée d’Arboleda, une échappée d’Ángel Mena et la Colombie exposait une fois encore ses immenses lacunes défensives et regardait la Tri prendre deux buts d’avance. La suite allait tourner au calvaire. Sans idée, sans collectif et surtout avec toujours cette étonnante fébrilité dès que l’adversaire propose un jeu rapide, les Cafeteros ont sombré. La vitesse des offensifs et des transitions équatoriennes ont alors fait exploser une arrière-garde colombienne dont on avait déjà vu les limites par séquence face au Chili, plus dans la durée face à l’Uruguay. Alors l’Équateur d’Alfaro s’est régalé et a déroulé. Emmené par un excellent Ángel Mena, s’appuyant sur la vitesse des Estupiñán et autre Plata, la Tri a fait exploser la Colombie, inscrivant deux nouveaux buts dans le premier acte. Un premier acte conclu sur un score sans appel de 4-1, James sortant de son sommeil le temps de transformer un penalty obtenu par Duván Zapata, seul danger offensif. Queiroz a alors tenté le tout pour le tout (ou laissé le désespoir parler) en changeant quatre joueurs à la pause, rien n’y a fait. La Colombie a livré un non-match, sans doute symbolisé par l’incroyable perte de balle entre Lerma et Sánchez, et a subi deux autres humiliations, un golazo de Plata et coup franc d’Estupiñán. L’Équateur s’impose 6-1 chez lui, son meilleur résultat de l’histoire en éliminatoires, la première fois qu’il inscrit six buts, et confirme qu’il est véritablement lancé. Il faut ainsi remonter le temps pour trouver pareille débâcle colombienne en éliminatoires mondiaux : un 0-6 face au Brésil en 1977, un 2-7 face au Chili en 1965, rien de pire que ce qu’il s’est produit à la Casa Blanca. De quoi remettre en question le travail d’un Carlos Queiroz qui va aborder 2021 sous une immense pression avec deux rendez-vous déjà cruciaux en mars et surtout une Copa América à la maison où tout résultat négatif signifiera probablement déjà la fin de l’aventure. Si rien n’arrive avant…

Qu’il arrive quelque chose, c’est justement ce que les supporters argentins attendaient. Et ils ont été récompensés. En déplacement à Lima, l’Argentine devait non pas rebondir, le début de campagne est finalement bon sur le plan comptable, mais enfin convaincre. Et force est de constater que les hommes de Scaloni y sont parvenus. Pour cela, Scaloni a laissé de côté sa terrible défense à trois vue face au Paraguay et a fait monter d’un cran Nico González. Bien lui en a pris, car son Argentine a trouvé un équilibre. Avec un incroyable Giovani Lo Celso à la baguette, un Leandro Paredes qui s’est souvenu qu’avant d’être un milieu défensif ultra rugueux avait été annoncé comme l’héritier de Riquelme et un Leo Messi parfaitement inclus dans ce système, l’Albiceleste a livré sa meilleure prestation sous la direction de Scaloni, semblant rappeler une évidence : quand son jeu ne consiste pas à donner le ballon à Messi pour qu'il se débrouille mais à jouer avec lui pour qu'il s'exprime, tout est plus simple. On a ainsi découvert une équipe qui respecte son bloc, unie, solidaire, chacun compensant les déplacements de son camarade. Offensivement, l’Argentine a proposé une variété rare : capable de combiner en petites passes (le trio Paredes-Lo Celso-Messi s’est régalé), sur les ailes (surtout le côté gauche), ou d’être verticale (comme sur le but de Lautaro sur un délice d’ouverture de Paredes). Elle a ainsi largement contrôlé et dominé un Pérou de plus en plus inquiétant, plutôt dans la réaction que dans l’action, attendant d’être mené 2-0 pour essayer de réagir en début de second acte, mais manquant d’idées offensives et surtout d’un véritable neuf. Un succès, le troisième en quatre sorties qui lui permet de continuer de rester solidement accroché au Brésil. Un succès qui rappelle surtout pourquoi les suiveurs ne sont jamais assez trop exigeants avec une sélection quand elle ne séduit pas. Car oui, cette Argentine est capable d’être brillante, à elle de le confirmer lors des prochains rendez-vous.

Brillant, le Brésil de Tite ne l’est pas en termes de spectacle. Mais il est une machine froide et clinique qui ne laisse aucune chance à la concurrence. Plombé par les absences (citons Neymar, Philippe Coutinho, Casemiro et Fabinho), Tite doit s’adapter et le fait à merveille, composant un Brésil quasi infranchissable, même si l’Uruguay a eu ses chances, notamment par un excellent Darwin Núñez. Mais une fois que le Brésil pose sa patte sur la rencontre, il n’est plus possible de le bouger. Sans doute que l’Uruguay payait aussi les efforts du déplacement à Barranquilla, le trio Toreira – Bentancur – Nández ne montrant pas le même rendement et la Celeste semblant incapable d’accélérer en seconde période, mais la bande à Titre sait profiter de la moindre occasion. Titularisé au milieu à la place d’un Allan pas forcément convaincant face au Venezuela, Arthur a ouvert la marque et s’est offert un vrai bon match, Richarlisson a plié l’affaire avant la pause sur un centre parfait d’un Renan Lodi auteur d’une solide prestation. Le reste n’a été que gestion. On pourra sans doute reprocher à ce Brésil amoindri par les absences de ne pas être séduisant, on ne pourra certainement pas lui reprocher d’être efficace : vingt-et-un matchs sans défaite en éliminatoires, seulement cinq nuls. Et surtout l’impression que la Seleção n’a aucune concurrence.

Ailleurs, la Bolivie est passée à un rien de mettre fin à une série vieille de vingt-sept ans : l’absence de victoire en déplacement. Au Defensores del Chaco, la Verde a parfois énormément souffert, mais a sans doute livré sa meilleure prestation des éliminatoires, César Farías choisissant enfin d’essayer quelque chose offensivement en associant Marcelo Martins et Gilbert Álvarez devant, soutenus notamment par Erwin Saavedra et Juan Carlos Arce. Au point donc de parvenir à retourner un temps le match sur un golazo de celui qui est désormais seul meilleur buteur de l’histoire de la sélection, Marcelo Martins puis sur une reprise de Boris Cespedes. Le tout juste avant la pause. Malheureusement pour les visiteurs, il n’y aura pas de victoire, la faute à une trop grande souffrance en deuxième mi-temps, mais un point de récolté au Paraguay. Un Paraguay qui déçoit encore et n’a gagné qu’un seul de ses cinq derniers matchs. Autre déception, le Chili de Rueda qui ne montre pas grand-chose au Venezuela et finit par s’y incliner, permettant à la Vinotinto de décrocher son premier succès des éliminatoires, et surtout se retrouvant lui aussi dans une position intermédiaire peu confortable avant de devoir affronter Paraguay et Équateur.

 

Classement éliminatoires sudam

1⃣🇧🇷 Brésil 12 pts (+10)
2⃣🇦🇷 Argentine 10 pts (+4)
3⃣🇪🇨 Equateur 9 pts (+7)
4⃣🇵🇾 Paraguay 6 pts (+1)
5⃣🇺🇾 Uruguay 6 pts (0)
6⃣🇨🇱 Chili 4 pts (0)
7⃣🇨🇴 Colombie 4 pts (-5)
8⃣🇻🇪 Venezuela 3 pts (-4)
9⃣🇵🇪 Perou 1 pt (-6)
🔟🇧🇴 Bolivie 1 pt (-7)

— Lucarne Opposée (@LucarneOpposee) November 18, 2020
Auteur
Nicolas Cougot
Author: Nicolas CougotWebsite: http://lucarne-opposee.fr
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.
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