Miraculée au premier tour, tirant le maximum de l’inconstance du Sénégal et du Mali, dominatrice face au RD Congo, largement dominatrice face au Nigeria, la Côte d’Ivoire remporte la troisième CAN de son histoire.

Face à un Nigeria dont le réveil a été trop tardif et qui n’a quasiment rien proposé hormis les arrêts de Nwabali, l’efficacité sur le seul coup de pied arrêté dangereux (amenant l’ouverture du score de Troost-Ekong) et qui est resté très bas loin d’un Osimhen trop esseulé, les Éléphants se sont appuyés sur ce qui a fait leur succès à partir des huitièmes : un mental hors du commun, un sang-froid dans les come-backs, un Haller de retour en forme au meilleur moment et auteur du but décisif, un Simon Adingra intenable qui a apporté le danger en permanence, un engagement total du milieu porté par Kessié (auteur du but de l’égalisation) et Fofana, et les choix d’Emerse Faé qui a maintenu tout son groupe dans la compétition. Tous les ingrédients pour un triomphe qu’on pensait improbable au soir de la défaite (4-0) face à la Guinée Equatoriale, et qui s’est dessiné au fil des tours et avec la montée d’une liesse atteignant son paroxysme en finale. Troisième couronne pour la Côte d’Ivoire et cinquième échec en huit finales pour le Nigeria. Grâce à de nouvelles prouesses en séance de tirs au but de Ronwen Williams, l’Afrique du Sud complète le podium.

Le bilan de la compétition est à écouter dans notre émission Jour de Coupes

 

Photo : PA Images / Icon Sport

Farouk Abdou
Farouk Abdou
Actuellement à E-management, passé par Echosciences Grenoble, Le Dauphiné Libéré, Sport Translations et Tunisie foot, Africain volant pour Lucarne Opposee