Il ne restait qu’une véritable inconnue, à savoir l’équipe qui affronterait l’Australie dans le dernier tour de qualification asiatique. Le verdict a été rendu.

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Groupe A : un but pour les barrages

La dernière inconnue de la journée concernait la place de barragiste du groupe A. Les Émirats arabes unis avaient besoin d’une victoire pour la décrocher et ainsi rejoindre l’Australie. Face à eux, les Sud-Coréens espéraient terminer premiers du groupe et surtout invaincus. Dans un match catastrophique des deux côtés, dans la continuité pour les Émirats et loin de la performance face à l’Iran des Guerriers Taeguk, ce sont les locaux qui récupèrent le bénéfice de la victoire. Sur une erreur de la défense sud-coréenne, Harib Al-Maazmi s’en allait tromper Jo Hyeon-woo (54’) pour offrir la victoire aux siens et donc le barrage face à l’Australie (1-0).

Pendant ce temps, pour le plaisir, les Iraniens voulaient en profiter pour finir premiers de leur poule face à une équipe qui a failli les piéger récemment. Le jeu est âpre, comme souvent, mais se décante sur une superbe passe de Kanaani conclue par Azmoun (1-0, 35e) avant que Jahanbakhsh qui exploite une nouvelle superbe passe de Kanaani (2-0, 72e). Succès tranquille pour l’Iran et fin de parcours pour le Liban qui, hormis cette immonde première mi-temps contre la Syrie, n’aura jamais été ridicule dans ces qualifications. Enfin, le calcul était simple pour l’Irak : l’emporter contre le frère ennemi syrien et espérer que les Coréens fassent le job contre les Émirats. Las, il ne faut que trois minutes pour que la Syrie passe aux commandes, Al-Dali fusillant Jalal Hassan (1-0) de près. Les Irakiens poussent et finissent par égaliser par le bomber Ayman Hussein sur un service de Dhurgham Ismael (1-1, 31e). Les meilleures occasions sont pour les Mésopotamiens mais ils pêchent systématiquement, butant sur Madania ou oubliant de cadrer. Finalement pas de regret, les Émiratis ayant créé la surprise. Le gâchis Advocaat et Petrovic pèsent finalement lourds dans la balance pour les Irakiens

Groupe B : le Japon perd la tête

Le Japon ou le cauchemar des parieurs. Après la défaite initiale contre Oman, le Japon réalise une nouvelle contre-performance à domicile en concédant un nul inattendu face au Vietnam. En effet, les visiteurs auront marqué sur leur seule occasion du match, une tête de Nguyễn Thanh Bình sur un corner de Nguyễn Công Phượng (0-1, 19e). Les Japonais égalisent par Yoshida (1-1, 55e) mais ne parviennent pas à inscrire le but de la victoire malgré vingt-quatre tirs (!). Tanaka pense bien offrir la victoire à la 71e mais le but est refusé pour une main au préalable.

À la merci des Saoudiens, le Japon pouvait alors perdre sa première place si l’Arabie saoudite l’emportait contre l’Australie. Ce fut chose faite avec un penalty d’Al-Dawsari qui permet aux Verts de prendre la première place devant le Japon. Pour l’Australie, les doutes persistent, des doutes qu’il faudra dépasser face aux Émirats avant d’affronter le Pérou qui semble très loin sur le papier. D’autant que ce duel va rappeler quelques mauvais souvenirs aux ‘Ross : les Émirats arabes unis avaient en effet été leurs bourreaux en quarts de finale de la dernière Coupe d’Asie.

Dernier match du groupe, la Team China qui se déplaçait au Oman dans une rencontre sans enjeu puisque les deux équipes ne pouvaient se qualifier pour le barrage. Une sorte de match amical pour les deux équipes. Une rencontre très compliquée pour la Chine qui n’a même pas réussi à cadrer une seule fois de la partie, ne mettant jamais en danger Oman. L’inefficacité offensive était la même en défense, puisque celle-ci a concédé deux buts signés Al-Alawi et Fawaz. La Chine termine donc cette phase de qualifications à la cinquième place du classement avec six points pour un bilan de une victoire, trois nuls et six défaites. Oman termine quatrième de son groupe après un très bon parcours.

Classement final

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Avec Baptiste Mourigal, Antoine Blanchet-Quérin et Adrien Kroonen. Crédit photo une : RYAN LIM/AFP via Getty Images

Boris Ghanem
Boris Ghanem
Chroniques d'un ballon rond au Moyen-Orient, de Beyrouth à Baghdad, de Manama à Sanaa, football sous 40 degrés à l'ombre d'un palmier.