Cinq après son premier sacre, Houston Dynamo décroche sa deuxième US Open Cup en dominant largement l’Inter Miami.

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C’était un duel entre deux équipes aux dynamiques retrouvées. Alors que l’Inter Miami a véritablement opéré sa mue après l’arrivée de Lionel Messi, qu’il soit présent ou non, Houston vit une saison à l’opposé de ses trois dernières qui avait vu le club texan naviguer en eaux troubles (pire équipe de sa conférence en 2021, avant-dernier l’an passé). Autant dire que la finale de la plus que centenaire US Open Cup – compétition qui, rappelons-le est plus ancienne que la Coupe de France – allait offrir une belle histoire à son vainqueur.

Première surprise au coup d’envoi, l’absence de Messi côté Hérons. Pas seulement du onze de départ, mais du groupe. Une absence que Tata Martino avait pratiquement annoncée, même si nombreux étaient ceux – on en fait partie – à penser qu’il y avait un petit coup de bluff. Une absence qui confirme que la blessure est plus sérieuse qu’annoncé et pourrait rapidement inquiéter du côté de l’Argentine. Autre surprise, un Josef Martínez sur le banc. Pour le reste, du classique, en particulier côté Houston. Les hommes de Ben Olsen, et leur magnifique duo Carrasquilla – Herrera ont ainsi confirmé qu’ils étaient véritablement une formation du haut de tableau cette saison. À Fort Lauderdale, le premier acte a été une démonstration, une tornade noire et orange. Totalement dominé, l’Inter n’a fait que subir et les deux buts, une mine de Griffin Dorsey à la conclusion d’un mouvement parfait et un penalty transformé par Amine Bassi consécutif à une faute grossière d’un DeAndre Yedlin totalement dépassé par Nelson Quiñónes. Mené 0-2 en à peine plus d’une demi-heure, incapable de trouver le chemin des buts adverses durant l’ensemble du premier acte (aucun tir), l’Inter Miami s’est ressaisi en deuxième période, bien aidé par un Houston qui a relâché la pression et s’est évertué à chercher le contre fatal. Et si les Hérons se sont montrés menaçants, ils n’ont pas non plus inquiété outre mesure un Steve Clark, à peine sur un frisson nommé Josef Martínez dont la tête fuyait le cadre. Le score aurait pu être plus large, si Amine Bassi par exemple n’avait pas un poil trop retardé son décalage pour Nelson Quiñónes, il s’est avéré finalement infime lorsque dans le temps additionnel, Josef Martínez trompait Clark, entretenant un infime espoir. L’espoir était vain, Houston s’impose en toute logique au terme d’un match totalement maitrisé par les hommes de Ben Olsen et décroche sa deuxième US Open Cup. Le Dynamo peut donc désormais s’appuyer dessus pour poursuivre sa quête des premières places de sa conférence (deux points de retard sur la deuxième place), l’Inter doit quant à lui rebondir pour décrocher un dernier espoir, celui, tout aussi fou, de remonter cinq places au classement pour arracher un billet pour les play-offs.

 

Photo une : Sam Navarro-USA TODAY Sports/Sipa USA - Photo by Icon sport

 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.