Privé de son triple tenant du titre et de son dernier double finaliste, la « Concachampions » a débuté il y a quelques semaines et se cherche désormais un nouveau propriétaire. Seule certitude, cela devrait encore se jouer entre mexicains et américains.
C’est donc privée de son triple tenant du titre Monterrey, que la CONCACAF Champions League 2013/2014 a ouvert ses portes. Comme l’an passé les 24 équipes qualifiées ont été réparties en huit groupes de trois d’où émergeront les huit quart de finalistes.
Dans le groupe A (Árabe Unido, Houston Dynamo, W Connection), même si en difficulté actuellement en MLS, Houston reste le grand favori. Car face au Dynamo, la Furia Azul panaméenne et les Savonetta Boys trinidadiens, peuvent s’avérer de rudes concurrents mais ils semblent cependant un ton en dessous. Scénario identique dans le groupe B (Sporting Kansas, Olimpia, Real Esteli) avec comme grandissime favori l’une des meilleures équipes de la MLS : le Sporting Kansas. Les coéquipiers d’Aurélien Colin devront cependant se méfier d’Olimpia, double vainqueur de l’épreuve au siècle dernier, principal adversaire dans le groupe. Car derrière, le Real Esteli, semble également en dessous. Le groupe C (Cruz Azul, Herediano, Valencia) s’annonce plus intéressant. Car si la Máquina reste l’un des favoris de l’épreuve, le choc face à Herediano s’annonce passionnant tant les Florenses ont tout du parfait outsider. Reste enfin l’inconnu Valencia, symbole d’un football haïtien en plein effervescence des derniers temps. Copier-coller pour le groupe D (América, Alajuelense, Sporting San Miguelito). Si San Miguelito s’annonce clairement en retrait, le duel entre l’ogre América et le fauteur de troubles Alajuelense s’annonce passionnant. Choc de MLS pour le groupe E (San José Earthquakes, Impact Montréal et Heredia). L’Impact, meilleure équipe de la conférence Est, fait son grand retour dans une compétition qu’il lui a fait vivre d’intenses émotions lors de la saison 2008/2009 (éliminations dans les arrêts de jeu en quart de finale face à Santos Laguna). Et pour son retour, l’Impact ne sera pas dépaysé puisqu’il croisera un San José, meilleure équipe 2012, l’une des plus mauvaise en 2013. Quelle place alors pour Heredia ? Le club guatemaltèque, invincible pendant 3 ans à domicile, a tout du parfait poil à gratter. Les déplacements au Guatemala s’annoncent bien délicats pour les deux franchises MLS. Le groupe F (Comunicaciones, Toluca, Caledonia AA) semble promis aux mexicains. Eliminés sur le fil en Libertadores, ils devraient survoler un groupe qui leur propose les trinidadiens de Caledonia AIA et le champion du Guatemala Comunicaciones dans lequel évolue un certain Paolo Suárez, le frère d’un certain Luis Suárez. Le scénario devrait être similaire dans le groupe G où Tijuana, auteur d’une superbe Libertadores (éliminé sans perdre face au futur champion) devrait dominer les honduriens du Deportivo Victoria et les salvadoriens du CD Luis Ángel Firpo. Reste enfin le groupe H (Los Angeles Galaxy, Isidro Metapán, et Cartaginés), ou le dernier demi-finaliste Los Angeles devra se méfier des habitués Isidro Metapán et de l’outsider costaricain.
Premières journées
Peu de surprise alors que la plupart des équipes ont disputé deux rencontres. Houston, Sporting Kansas, Cruz Azul, Toluca et Tijuana sont déjà devant dans leurs groupes respectifs. Los Angeles n’a joué qu’une rencontre (gagnée 2-0 face à Cartaginés (doublé de Robbie Keane)) et n’est qu’à une longueur des costaricains qui en ont déjà joué trois. Les surprises sont dans les groupes D et E. Alors que l’on s’attendait à voir América dominer largement son groupe, les Águilas tombent sur le terrain de la LDA et se retrouvent au même niveau que leurs deux autres concurrents. Dans le groupe 5, la sensation est guatémaltèque. Tandis que Montréal avait logiquement dominé San José dans le match 100% MLS, Heredia fait tomber les deux franchises chez lui et s’installe donc en tête du groupe.
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