Après quatre-vingt-dix minutes de bataille tactique, Junior et Atlético Paranaense se quittent dos à dos. Le vainqueur ne sera donc connu qu’en milieu de semaine prochaine.

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Le Metropolitano était prêt à s’embraser pour son premier grand rendez-vous de fin d’année. À quelques jours de la finale aller du tournoi colombien, Junior vivait sa première grande émotion en accueillant sa première finale continentale, la Copa Sudamericana. L’adversaire s’annonçait tout aussi redoutable puisqu’il s’agissait du convaincant Atlético Paranaense. Pour ce premier défi, Junior devait se priver de Teó Gutiérrez, bêtement exclu la semaine passée en demi-finale, et faisait le choix du duo Luis Díaz – Yony González pour compléter le trident offensif avec Jarlan Barrera en 10. Côté Furação, aucun absent, le quintet du milieu, Lucho González – Rafael Veiga – Bruno Guimaraes – Nikão – Cirino était présent. Tout pour vivre le match fou auquel on s’attendait.

Il n’en fut rien. La faute à deux équipes qui se craignaient et allaient surtout passer leur temps à livrer une bataille dont le seul objectif était de minimiser les espaces accordés aux adversaires, à bloquer les rampes de lancement. Au bout de 45 minutes, Junior avait surtout frappé longue distance, l’Atlético-PR n’avait jamais menacé Viera. La première banderille allait pourtant être la bonne. Une passe qui casse les lignes signée Bruno Guimaraes, une percée de Nikão qui offre à Pablo, en deux passes verticales, l’Atlético-PR prenait les choses en main, glaçait le Metro. La réplique colombienne n’allait pas tarder, bien aidée par une défense hasardeuse des Rubro-negros dont profitait acrobatiquement Yony González. Deux buteurs muets depuis des mois, deux seuls buts inscrits dans une finale aller que Junior aurait pu remporter si la mine de Rafael Pérez sur penalty n’avait pas fracassé la transversale de Santos. Qu’importe au final, ce résultat nul offre un retour totalement ouvert à l’Arena da Baixada.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.