C’était la finale du Groupe B. Pendant qu’Équateur et Uruguay s’affrontaient sans une immense pression, Venezuela et Chili jouaient leur place dans l’hexagonal final.

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Guide de la compétition

Malheur au vaincu, bonheur au vainqueur. À l’heure de s’affronter Venezuela et Chili savaient que tout vainqueur verrait l’hexagonal final. Le match débutait sur un bon rythme et vivait sa première émotion lorsque Telasco Segovia trouvait Néstor Jiménez dont la reprise passait tout près du poteau droit de Vicente Reyes. Le Chili avait jusqu’ici pris le contrôle de la possession, la rencontre s’équilibrait alors même si les « opportunités » se résumaient à des frappes lointaines. Le match était une bataille du milieu avec peu de véritables occasions jusqu’au moment de bascule, la 47e minute et la man de Yahir Salazar dans sa surface. Brayan Alcócer ne tremblait pas et permettait au Venezuela de virer en tête dès le retour des vestiaires. La Rojita savait alors qu’elle n’avait plus le choix et cherchait désespérément à revenir dans le match sans trouver de la profondeur et ne se montrant finalement que peu menaçante. De son côté, la Vinotinto cherchait à profiter des espaces que laissait un Chili qui avait perdu son football. C’est de cette manière que le Venezuela parvenait à tenir son résultat, celui qui lui offre une place au tour final.

Un tour final auquel le champion sortant participera. Le danger d’une élimination était infime mais réel. Alors l’Équateur n’a pas pu se permettre de faire tourner pour l’ultime journée face à un Uruguay qui ne s’en est pas privé. Il ne fallait pas attendre le quart d’heure pour que les filets des deux camps aient tremblé. Patrickson Delgado avait lancé Justin Cuero pour l’ouverture du score de la Tri, Rodrigo Chagas avait répliqué dans les deux minutes. Malgré la forte rotation dans ses rangs, l’Uruguay restait cependant maître du jeu et se procurait les meilleures situations, sans pour autant tromper Gilmar Napa. Le scénario ne changeait pas au retour des vestiaires, l’Uruguay contrôlait, l’Équateur attendait le moindre contre jusqu’à l’exclusion de Juan Sánchez pour deuxième avertissement. La fin de partie était donc un monologue uruguayen, Franco González et surtout Luciano Rodrĺguez, qui trouvait le montant de Napa, se procurant deux belles situations. L’Uruguay continue donc d’impressionner et remporte le groupe, l’Équateur s’offre quant à lui une qualification synonyme d’espoir, même si les hommes de Jimmy Bran devront monter le curseur.

Classement

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.