Cacamiseta 2013 : les grands d’Europe

Suite et fin de notre sélection 2013. Et cette année, les géants européens ont décidé de s’emparer du titre.

Il faut le reconnaître, en matière de maillots, les anglais ont toujours eu un certain savoir-faire (promis, je vais vous épargner). Et lorsque vous dites à des anglais que la France truste les trophées de la Cacamiseta, ils décident d’envoyer du lourd : trois clubs historiques.

Premier d’entre eux, Manchester United. Les supporters et autres habitués le savent, MU est capable de tout en matière de design. Sauf que jusqu’ici, le maillot rouge était généralement épargné. Cette saison, le club d’Alex Ferguson bouscule les conventions. En osant le subtil mélange serviette vichy – maillot rouge, on obtient un quadrillage assez étrange. Première étape accomplie : Manchester est en finale.

Il va y croiser son ennemi héréditaire au palmarès anglais : Liverpool. Après un début de saison raté, les Reds semblent condamné à l’anonymat en championnat. Ils se vengent sur le maillot. Si le home reste classique, le choix du away et surtout du third restent magique. Laissons de côté le noir à collerette grise pour le second maillot, intéressons-nous plus particulièrement au third. Car en l’occurrence, Liverpool frappe très fort, si fort qu’on ne sait s’il faut commencer par le choix du violet, son association improbable avec le orange et les manches blanches ou s’il faut se concentrer sur les signe tribaux dont on ne comprend toujours pas le sens.

Choqués par le violet ? Alors détournez votre regard d’Arsenal. Là aussi, grand spécialiste des mariages improbables, les Gunners reprennent le design des Dalton et remplacent le jaune par du violet. Résultat : à mi-chemin entre le pyjama et le bagnard. Sans doute un hommage à Marouane Chamakh, retenu prisonnier dans les tribunes de l’Emirates.

Trois anglais, cela faisait beaucoup. L’Espagne devait réagir. Mais pour contrer du Manchester, du Liverpool ou du Arsenal, pas d’autre choix que d’envoyer gros. Bilan, c’est le Barça qui s’y colle. L’ogre catalan rivalise d’ingéniosité pour tenter de décrocher le seul titre qui lui manque : pas de rayures, pas d’incrustations louches non, le Barça décide de fracasser toutes les rétines d’Europe. Pas avec son immonde sponsor, non, juste dans le choix des couleurs : jaune et orange fluo. Mais la force du Barça n’est pas de mettre côte à côte deux couleurs comme le bi-goût de l’ETG, le Barça va plus loin : il réinvente le dégradé, le jaune vomit sur le orange (à moins que ce soit l’inverse). Más que un favori.

La sélection :

Les français – Les outsiders européens

Accès au Bureau de vote