Après les français, découvrons une sélection de trois maillots venus d’Europe et qui auront leur mot à dire.
On avait débuté par le souci du détail de l’ETG. En Turquie aussi ce sens est assez développé. Prenez le grand Fenerbahçe. Surnommé les Canaris jaunes, les supporters ont pu, grâce à Adidas découvrir leur côté obscur. Ne riez pas, le troisième maillot du club est appelé « Gölge Kanarya Forma » que l’on peut traduire par le maillot du Canari de l’ombre. Alors soit, le nom est ridicule mais pourquoi ombre ? Parce que les designers d’Adidas ont eu la redoutable idée de mettre un petit effet de fading sur les bandes au niveau de la poitrine pour y insérer deux yeux menaçants. Ne me demandez pas ou se trouve le bec du canari…..
Grand rival de la Turquie, la Grèce ne pouvait se laisser déborder. Elle a alors envoyé un sérieux candidat, club tout aussi historique : l’Aris Thessalonique. Ancien club de Ricardo Faty ou, pour les supporters bordelais de Paulo Costa, les « Dieux de la guerre » dont les couleurs sont un hommage à l’empire byzantin (merci wikipedia), inventent un nouveau type de rayures : le créneau. Mais il semble que le club n’assume pas encore totalement. Alors adieu le jaune, les « rayures » seront maronnâtre. Dommage, l’innovation mérite tout de même de figurer à la Cacamiseta.
Dernier finaliste européen : le Chievo Vérone. Imaginez que vous achetiez le PSG mais êtes un grand fan du Borussia Dortmund. Comment concilier les deux ? Luca Campedelli, président du Chievo a trouvé la solution. Supporter de Manchester, il décide de designer lui-même les maillots de son équipe. Le away blanc est directement inspiré du base-ball suite à un film qui lui est cher alors que la pépite, le troisième maillot rend hommage à Manchester United dont il est fan. Et comme il cherche à prouver qu’il est fan, il remonte aux origines du club anglais et sort le maillot aux couleurs de Newton Heath (que Manchester portera dans les années 90). Grandiose. A quand le PSG en jaune et noir ?
La sélection :
Les français – Les grands d’Europe
Accès au Bureau de vote
2 comments for “Cacamiseta 2013 : les outsiders européens”