Dimanche 13 mars 2011
L’heure de la grande finale de la A-league 2011 avait sonné. Dominateurs tout au long de la saison, les Roar ne voulaient pas tout perdre au pied de la dernière marche. Le suspense fut exceptionnel.
Fin février, alors qu’ils avaient tranquillement remporté la première manche, les Roar subissaient les assauts de Central Coast et se retrouvaient menés de deux buts à la pause. Au terme d’une seconde mi-temps de folie, Brisbane revenait dans le match et finalement décrochait un résultat nul qui les envoyait en finale du championnat. Les Mariners allaient alors devoir passer par la case repêchage pour finalement décrocher leur ticket.
Les deux meilleures formations de la saison se retrouvaient donc ce dimanche pour décider de l’identité du grand champion 2011. La rencontre fut exceptionnelle.
50 000 spectateurs, l’un des records de la ligue, l’une des plus belles finales de l’histoire de la A-league : Brisbane et Central Coast ont offert la meilleure publicité au football en Australie. Après 90 minutes sans le moindre but (malgré les nombreuses situations de part et d’autre), les prolongations allaient basculer dans la folie. Kwasnik et Bozanic offraient un avantage que l’on pensait décisif aux Mariners dès la première mi-temps des prolongations. Mais Brisbane et son incroyable série de 27 matchs sans défaite allait réagir lors du second acte. A trois minutes du terme, Henrique Silva ramenait les Roar à une longueur. La pression s’intensifiait et dans les dernières secondes Erik Paartalu libérait le Suncorp Stadium, Brisbane arrachait les tirs au but !
Comme souvent en pareille situation, un gardien de but allait devenir le héros du match. Michael Theoklitos, deux fois vainqueur avec Melbourne sortait deux tirs au but, Henrique délivrait définitivement tout un peuple orange. Brisbane, l’une des meilleures équipes de l’histoire de la ligue (si ce n’est la meilleure) remporte son premier titre, Central Coast s’incline pour la troisième fois en six ans. Le football australien lui a probablement vécu sa plus belle nuit.
