Lundi 05 décembre 2011
Quelques semaines après le sacre d’un promu, le dernier titre japonais de la saison 2011 est tombé entre les mains d’un ex-J2 et nouveau promu. Le FC Tokyo s’est offert la Coupe de l’Empereur.
Kashiwa, frais promu en J1 avait décroché le titre début décembre, un an après que l’ancien promu, le Cerezo avait décroché une place en Ligue des Champions, montrant ainsi l’écart réduit qui régnait entre les deux divisions japonaises. Nouvel élément en ce sens, la Coupe de l’Empereur, la plus ancienne compétition du pays.
Alors que Nagoya chutait chez lui devant Yokohama et que le Cerezo disposait de Shimizu, finaliste 2010, en quarts, le FC Tokyo, récent champion de J2, s’offrait Urawa, finaliste de la Coupe de la Ligue, et Kyoto Sanga disposait de Shonan. Les deux représentants de J2 allaient s’imposer en demi-finale : 1-0 pour Tokyo devant Osaka, 4-2 après prolongations pour Kyoto face à Yokohama. L’édition 2011 s’offrait donc une inédite finale entre représentants de seconde division : une première.
Sur le papier, le champion de J2 partait largement favori. Bien que relégué l’an passé, Kyoto avait longtemps souffert cette saison en J2, se faisant punir à deux reprises par un FC Tokyo qui n’avait perdu qu’une seule de ses 10 dernières rencontres (la dernière journée de championnat que les hommes de Kiyoshi Okuma disputaient pour l’honneur).
Pourtant, d’entrée de match, les Sanga ouvraient la marque grâce à Hiroki Nakayama et pensaient ainsi pouvoir créer l’exploit. Toyko réagissait immédiatement (but signé Yasuyuki Konno deux minutes après l’ouverture du score) avant que Masato Morishige déclenche un superbe coup franc synonyme renversement de situation. C’est alors l’ancien rennais Severino Lucas qui allait tuer le match en s’offrant un doublé. Le FC Tokyo décroche la Coupe de l’Empereur 2011, sa première (le club ne comptait que 2 Coupes de la J-league à son palmarès) et accompagnera son prédécesseur au palmarès de la J2 en Ligue des Champions 2012.
