S’il est un chiffre à retenir de la finale de la Gold Cup 2009, c’est le chiffre 5. 5 comme le nombre de buts inscrits par l’équipe mexicaine devant les USA, 5 comme désormais le nombre de victoires mexicaines dans cette compétition. Retour sur la victoire du Tri.
Etats-Unis – Mexique, c’est toujours la grosse affiche de la zone CONCACAF. Peu surprenant alors de retrouver ces deux formations en tête du palmarès en Gold Cup, ni de les retrouver en finale de l’édition 2009. Si les derniers mois mexicains demeurent agités (la course à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde étant parsemées d’obstacles), le parcours au long de cette Gold Cup oscilla entre sérénité des résultats et tensions au bord de la pelouse. Pourtant, El Tri parvint en finale pour laquelle il était opposé à une équipe américaine tentant de surfer sur la vague Coupe des Confédérations, forte d’une série de 58 matchs sans défaite sur son sol devant une équipe de la zone CONCACAF, jamais inquiétée dans cette édition 2009 et surtout n’ayant plus perdu à domicile devant le Mexique depuis plus de 10 ans.
Les jeux semblaient donc pencher en faveur de l’équipe américaine mais la première période, hachée, n’a pas vraiment permis à une formation de prendre le dessus. Le tournant du match est l’entrée de Carlos Vela en début de seconde période. Le jeune gunners va faire basculer le match : un service parfait pour Dos Santos et le Mexique obtient un penalty d’entrée de seconde période. Le penalty, transformé par Torrado, permet au Tri de prendre les devants. Le duo Vela – Dos Santos appuie de nouveau et ce dernier bénéficie d’un énorme travail de Vela et double la mise 5 minutes plus tard. Histoire de rendre la pareille, Dos Santos sert alors Vela qui va tromper un Perkins totalement livré à lui-même. En 10 minutes, le Mexique a pris 3 buts d’avance et totalement assommé le Giant Stadium. La démonstration tournera en humiliation avec les buts tardifs de Castro (servi par Vela, élu homme du match) et Franco.
5e succès donc pour le Mexique qui inflige une défaite historique à son grand rival américain et redore son blason sous les ordres de Javier Aguirre. A 3 semaines de les retrouver pour un choc qui pourrait s’avérer décisif dans la course à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde, c’est un avantage psychologique non négligeable que les Mexicains viennent de prendre.
