COVID-19, sanctions, état du terrain et extra-sportif au programme du jour.

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Copa América : suivez l’épreuve sur Lucarne Opposée !

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Cepa América. Suite des décomptes réguliers des nouveaux cas de COVID-19 à la Copa América. Ils étaient cinquante-trois le 14 juin, une semaine plus tard, ils sont cent soixante-six ! Faut-il s’inquiéter ? Pas vraiment si l’on en croit le communiqué de la CONMEBOL qui, toujours aussi prompte à jouer avec les chiffres quand ça l’arrange, nous explique que la situation s’améliore même : les cinquante-trois positifs l’étaient sur 3045 tests et représentaient donc 1.73%, les cent soixante-six le sont sur un total de 22856 tests effectués, soit une incidence en baisse (sic) de 0.7%. Tout va donc pour le mieux dans la bulle sud-américaine.

Avalanche de sanctions. Le 12 juin dernier, Tite avait critiqué l’organisation de la Copa América au Brésil. Ce jeudi, la CONMEBOL a décidé de réagir par son Comité de Discipline : le sélectionneur brésilien est condamné pour avoir enfreint l’article 12.2 de son règlement, le même qui avait valu des sanctions à Marcelo Martins. Conséquence, le Brésil reçoit une amende de 5000 USD qui sera ainsi prélevée sur sa prime. Dans le même temps, Tite, comme Reinaldo Rueda, José Peseiro et Ricardo Gareca, a reçu un avertissement pour avoir tardé à faire entrer ses joueurs sur le terrain. En cas de récidive, leur fédération recevra une amende de 15 000 USD.

Le Maracanã se refait une beauté. Les pelouses sont fortement critiquées durant la Copa América. Afin d’éviter un nouveau scandale, et alors même que le résident, Flamengo, avait déjà pointé l’état déplorable du terrain. Fort de ce constat, pointant les conditions météo et la trop grande quantité de parties disputées durant cette période, le comité de gestion du Maracanã a initié un remplacement partiel de sa pelouse. Les travaux ont débuté jeudi dernier, ils doivent durer dix-sept jours. En d’autres termes, le stade serait à peine prêt pour la finale…

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Le pire ennemi du footballeur moderne : ses parents sur les réseaux sociaux. Brian Ocampo, joueur de Nacional, arrive petit à petit en sélection et a même joué ses vingt-cinq premières minutes avec la Celeste contre l’Argentine. De quoi être satisfait ? Non, du moins pour son père, qui a déclaré de façon franchement incompréhensible sur les réseaux sociaux : « Oui je suis bouillant, en colère. Il était titulaire, en confiance, motivé, marquant des buts, avec de bonnes performances au niveau international en Copa (Libertadores) et là je ne le vois pas parce qu’il est de l’autre équipe. Si vraiment tu étais Maestro, encore plus qu’entraîneur, tu ne devrais pas faire ça ». Yonny Ocampo semble jaloux de Facundo Torres, qui ne joue pourtant pas au même poste, et veut remettre un peu de confrontation Nacional / Peñarol en sélection comme dans les années quatre-vingt-dix... Folklorique. Le joueur célébrait hier ses vingt-deux ans et il a posté un message positif sur Twitter, dans lequel il se déclare très heureux de faire partie du groupe. Sans doute une forme de réponse.

Un huitième de finale pour éviter le Brésil. L’Uruguay et le Paraguay s’affrontent mardi avec un seul objectif en tête : la victoire assurera au vainqueur une place dans les deux premiers du groupe et donc la possibilité d’éviter le Brésil jusqu’à la finale. On devrait donc voir peu de rotation et des effectifs le plus compétitif possible, Berizzo déclarant en conférence de presse : « contre l’Uruguay, nous mettrons les meilleurs. On s’attend à un match très physique et tactique. L’Uruguay est dur, difficile. On sait que nous attend la même chose que nous avions vécu lors du match des éliminatoires ». Car les deux pays viennent de s’affronter début juin dans le cadre des éliminatoires. Sans Cavani, l’Uruguay avait vécu un match difficile avec peu d’occasions et un but refusé pour un hors-jeu polémique. Score final 0-0. L’Uruguay devrait également faire peu de changements, car l’entraîneur semble avoir trouvé un onze plus joueur mais toujours aussi efficace défensivement lors de la victoire contre la Bolivie.

 

Avec Jérôme Lecigne

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.