Après la Libertadores, place à une semaine de Sudamericana avec les premiers matchs retour du premier tour de l’épreuve alors même que certains n’ont pas encore commencé leur match aller. Et donc, avec les premiers qualifiés.

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Battu sur le fil à l’aller, San José ne se retrouvait pas face à un obstacle insurmontable au Bermúdez, il ne fallait en effet qu’un but pour sortir El Nacional de sa route. Sur un terrain détrempé, une bonne partie étant quasiment impraticable, les deux équipes ont offert une sorte de remake de l’aller. Beaucoup d’espaces, de situations pour les uns et les autres et un Santo globalement dominateur mais trop peu efficace. Les occasions, San José les aura donc accumulées, la légende Carlos Saucedo, Marcelo Gomes et Javier Sanguinetti en gâchant quelques-unes et pourtant, San José s’est retrouvé en position de qualifié lorsque Saucedo a enfin ouvert le score. Mais face à lui, les Militares du Nacional ne se sont pas affolés. Uchuari et Parrales en menaces constantes ont fini par trouver le chemin des filets (le second nommé pour être précis) et El Nacional a ainsi assuré sa qualification. On notera l’excellent match du portier Johan Padilla qui nous aura offert une fin de match assez exceptionnelle, faite de simulation sur un jaune reçu pour perte de temps et de foule haranguée en après match pour mieux réussir sa vidéo-selfie. Les charmes de la Sudamericana.

Des charmes que Zamora ne vivra plus cette saison. À l’heure de rendre au Cementerio de Los Elefantes, les espoirs des Vénézuéliens étaient infimes après la défaite 2-0 à domicile à l’aller. Et face à Colón, la mission était encore plus difficile, voire impossible. Le Sabalero a été supérieur à son adversaire au retour même s’il n’a pas encore trouvé une véritable identité de jeu (on sent que ça réfléchit encore du côté d’Eduardo Domínguez, en atteste la recherche constante du coach pour trouver un vrai onze de départ). Mais cela était suffisant pour contrôler une Furia Llanera bien loin de son surnom, même si Erickson Gallardo s’est montré intéressant offensivement. Côté argentin, on aura vu de temps à autre apparaître Alan Ruiz, quelques percées de Guanca et Ledesma et une seule vraie occasion en première période, une frappe de Matías Fritzler sur la barre. Zamora s’est ensuite montré plus menaçant en seconde période, laissant planer l’ombre du danger en prenant alors le contrôle du ballon, alors Colón s’est adapté et a frappé au meilleur des moments, à vingt minutes de la fin, Germán Conti surgissant sur corner. L’affaire était alors pliée.

Restait donc un espoir pour le Venezuela cette semaine, il se nomme Caracas. Après la victoire miraculeuse du match aller à Sausalito, les rouges « accueillaient » Everton sur la (terrible) pelouse du Metropolitano de Lara qui avait vu tomber Independiente la semaine passée en Libertadores. Comme à l’aller, les joueurs de Vitamina Sánchez ont pris le jeu à leur compte et généré du danger. Cristián Suárez envoyait sa tête au-dessus des buts de Cristhian Flores comme premier avertissement, la suite allait voir le portier des Rojos del Ávila s’interposer sur une frappe d’Óscar Salinas puis devant Iván Ochoa. Comme à l’aller donc, Everton dominait, se créait les plus belles occasions mais se mettait aussi en danger, la tête de Bernardo Añor sur le poteau en toute fin de premier acte venant le rappeler. Au retour des vestiaires, les hommes de Pablo Sánchez montaient d’un cran, notamment suite à l’entrée de Lucas Mugni, et allaient enfin trouver le chemin des filets sur un but d’un autre entrant, Álvaro Madrid. Il restait alors du temps, mais malheureusement pour eux, les viñamarinos n’allaient jamais parvenir à marquer ce second but qui les aurait qualifiés, la faute à un manque d’efficacité et de réelles opportunités. Everton est donc éliminé d’une confrontation qu’il aura largement dominé, les Ruleteros payent leurs propres erreurs.

Les résumés

San José 1 – 1 El Nacional

Colón 1 – 0 Zamora

Caracas 0 – 1 Everton

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.