Troisième déplacement consécutif pour le Toro, celui de trop. Après deux défaites, la tension était à son comble et les nerfs ont lâché, provoquant des scènes de honte. Reste que malgré tout, le leader conserve son avance.
Après deux défaites en autant de déplacement et avant de devoir aller défier son poursuivant direct The Strongest lors de la prochaine journée, Sport Boys savait qu’il jouait gros lors de son troisième déplacement de rang qui le conduisait à affronter Universitario. L’affaire pouvait être d’autant meilleure que quelques heures avant, ni les Tigres ni Bolívar ne s’étaient imposés. The Strongest avait en effet dû se contenter d’un résultat nul, sauvant ce point à l’ultime seconde du match l’opposant à Oriente Petrolero après avoir gâché un grand nombre de situations.
De son côté, La Academia Bolívar a subi un coup d’arrêt au pire des moments. Chez eux, les Celestes se sont fait neutralisés par un Ciclón totalement irrésistible ces derniers temps. La première demi-heure annonçait la couleur, les locaux ne se procurant pas la moindre situation de but, le premier tir du match étant l’œuvre de Carlos Tenorio à la 32e minute. Pire, au retour des vestiaires, La Academia se retrouvait en infériorité numérique, Ronald Eguino étant expulsé. Cohérents et parfaitement organisés, les visiteurs allaient s’offrir deux occasions par Gabriel Ríos avant que ce dernier ne vienne inscrire l’unique but de la partie à l’entrée du dernier quart d’heure.
La route était donc dégagée pour le Toro. Mais Universitario pouvait se relancer dans la course au titre en cas de succès (une victoire ramenant les Rojos à 4 points). Palavicini procurait la seule émotion du premier acte, sa tête trouvant le poteau droit de Carlos Lampe, le Toro ouvrait la marque à l’entrée du dernier quart d’heure sur penalty suite à une faute sur Wilder Medina. Mais Universitario revenait en fin de partie avant que la rencontre bascule dans le chaos. Chauffés à blanc, les deux bancs de touche allaient déclencher une violente bagarre général impliquant joueurs, encadrement techniques et dirigeants des clubs. Des images honteuses qui pourraient coûter cher aux différents protagonistes de l’affaire. Fernando Suárez, dirigeant du Toro et Guillermo Aüe, délégué du club seront ainsi agressés violemment par quelques joueurs locaux. Pendant qu’Universitario demande à saisir la commission de discipline de prendre des sanctions notamment contre Carlos Leeb, entraîneur de Sport Boys et jugé responsable de ces violences, les images auront permis d’identifier Jorge Flores, Daniel Mancilla, Matías Fernández, Paolo Castro, Marcelo Robledo et l’entraîneur du Docto Javier Vega qui a lancé les hostilité en indiquant à son homologue qu’il avait soudoyé les arbitres. Ces derniers risquent entre un et trois ans de suspension.
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