Sous pression avec un calendrier des plus denses, la sensation Delfin ne perd toujours pas mais laisse filer des points. Une aubaine que l’ensemble de la Serie A équatorienne saisit.
Après avoir résisté à deux reprises au champion sortant Barcelona et avoir écarté sur le fil El Nacional, Delfin se déplaçait à l’estadio General Rumiñahui de Sangolquí pour y défier un autre grand du championnat équatorien, Independiente del Valle. Positionnés à quatre points de la sensation de l’année, les Negriazules n’avaient d’autre choix que de faire tomber une équipe quasi insubmersible s’ils voulaient se replacer au général. Alors les locaux ont cherché à bouger le leader, appuyant sur les côtés, cherchant constamment le duo Maximiliano Barreiro – Felipe Mejía, mais ne parvenaient pas véritablement à menacer Pedro Ortiz. Le leader répliquait par son duo Garcés – Ordóñez sans pour autant être vraiment dangereux lui non plus. On se dirigeait alors vers un 0-0 logique à la pause même si Mario Rizotto passait à un rien de faire mentir les parieurs. Au retour des vestiaires, Independiente del Valle conservait les mêmes ambitions, la même stratégie, le match allait s’accélérer quelque peu lorsque l’arbitre de la rencontre offrait un penalty aux Negriazules pour une faute sur Michael Estrada fraîchement entré. Le buteur d’IdV ne se faisait pas prier et ouvrait ainsi le score, on pensait alors que le plus dur était fait. C’était mal connaître le Cetáceo et sa machine à but Carlos Garcés. Un ballon mal renvoyé et l’artificier numéro 2 du championnat égalisait. Il restait alors une dizaine de minutes, elles allaient être des plus tendues. 88e minute, un mouvement d’école d’Independiente del Valle était conclu par Billy Arce, on pensait que le leader allait tomber. Mais à peine le temps de revoir le ralenti du but que sur un long ballon, Garcés s’écroulait dans la surface sur un duel avec Bryan Rivera, Luiz Quiroz, l’arbitre de la rencontre, y voyait une faute qui offrait un penalty aux visiteurs. Garcés le transformait, Delfin venait de sauver un point.
Mais un point de sauvé, c’est aussi deux points de perdus. Et derrière, tout le monde (ou presque) en profite. Emelec dispensé de cette journée de rattrapage pointe désormais à deux longueurs avec deux matchs de retard, le Bombillo retrouvera le leader dans trois journées, après que celui-ci a joué notamment une LDU qui fond vers la tête après son troisième succès en cinq matchs, emmenée par un Barcos historique qui a non seulement imité Rik Coppens en transformant un penalty à deux avec Cardenas mais est surtout devenu le deuxième meilleur buteur de l’histoire de la Liga de Quito. Les Albos sont revenus à hauteur d’Independiente del Valle, à quatre longueurs du leader qu’ils accueillent ce week-end, à deux du duo Emelec – Cuenca. Reste un absent, Barcelona qui chute encore chez lui face aux Militares d’El Nacional et semble uniquement intéressé par sa demi-finale de Libertadores à venir. Attention tout de même amis Toreros, avec sept points de retard sur Cuenca (et deux matchs de retard) à la table annuelle, le risque de ne pas retrouver la plus belle des Coupes en 2018 est grand.
?⚽️?? OLHA O PIRATA AÍ! Barcos e Cadernas protagonizam lance a la trio MSN! #CentralFOXBrasil pic.twitter.com/3OpGAxYK1A
— Central FOX Brasil (@CentralFoxBR) 20 octobre 2017
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