Alors que Libertad fait la belle opération du week-end, le champion sortant se retrouve à la peine, incapable d’avancer. Et commence à se crisper.
« Il y a beaucoup de choses à améliorer, ce n’est pas ce à quoi nous sommes habitués de voir avec Olimpia ». Les mots sont durs, ils sont signés Pedro Balotta, vice-président du Decano. Il faut dire qu’une semaine après la défaite face au Sportivo Trinidense, la réception de Guaireña devait permettre de relancer la machine. Encore plus pensait-on lorsqu’Ale Silva ouvrait la marque sur un penalty polémique (car consécutif à une faute de main qui n’avait pas été sanctionné lors d’autres rencontres). Mais le match était ouvert, les visiteurs réagissant rapidement égalisant une dizaine de minutes plus tard. Olimpia ne parvenait cependant pas à faire la différence, ni même en deuxième période de laquelle on a retenu surtout les polémiques arbitrales, notamment sur Derlis González (à deux reprises). Le Decano ne s’est donc pas sorti du piège tendu par Guaireña et fait du surplace.
D’autant que devant, Libertad a repris sa marche en avant, dominant largement Tacuary à Tuyucuá, mais a peiné à faire la différence, forçant quelque peu offensivement et devant donc se contenter d’un tout petit but pour assurer sa première place. L’affaire reste bonne puisque le Cerro Porteño, qui alignait une équipe mixte en vue du retour de Libertadores, pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score en fin de premier acte face à Resistencia. Mais n’a pas tenu, faute de creuser l’écart en profitant des espaces adverses, laissant les visiteurs profiter d’une mauvaise sortie de pour arracher un nul quasi inespéré. Cela profite donc à Libertad, d’autant que Cerro et Olimpia s’affrontent ce week-end, mais aussi au Sportivo Trinidense qui s’en va cartonner General Caballero JLM et prend la deuxième place, à trois points du leader, son futur adversaire.
Résultats et classement
