Une sixième journée marquée par un clásico à sens unique lourd de conséquences mais aussi par quelques surprises.

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S'il y a un match qui a retenu toute l'attention des amateurs de football péruvien, c'est bien le clásico qui, comme chaque saison, alimente les conversations avant, pendant et après le match. Un match calé entre les deux premières journées de Libertadores. Universitario n'est évidement pas concerné car non qualifié mais l’Alianza Lima doit composer avec ce drôle de calendrier. Après avoir reçu le Nacional de Montevideo jeudi 5 mars pour une défaite amère, les ĺntimos se se sont déplacés jeudi 12 mars au bouillant Cilindro du Racing d' Avellaneda pour une nouvelle défaite. Mais les maux des bleus et blancs sont ailleurs. Le profe Bengoechea ne trouve pas la bonne formule pour faire jouer ensemble ses joueurs pourtant talentueux. Contre le rival historique, l'Uruguayen met en place une ligne de six composée de latéraux, Gómez et Mora, ultra offensifs. Trois milieux et deux attaquants, Balboa et le très attendu Beto Da Silva. Malgré une belle équipe sur le papier, l'Alianza n'a pas de fond de jeu et ses joueurs sont maladroits. Alors la U de l'Argentin Gregorio Pérez en profite. La vitesse d'Aldo Corzo, d'Alejandro Hohberg et d'Alberto Quintero donne le tournis à la défense blanquiazul. Au milieux, c'est le jeune Jesús Barco qui fait la loi et c'est de lui que vient le premier but grâce à son centre vers Aldo Corzo qui trompe Butron d'une tête piqué à la 27e. Si les Cremas n'ont pas réussi à aggraver le score c'est aussi grâce à un Alberto Rodriguez retrouvé. El Mudo a bien anticipé plusieurs contres dangereux. En fin de match, les esprits s'échauffaient et Rinaldo Cruzado commettait une faute sur Jonathan Do Santos dans la surface de réparation. L'arbitre indiqua sans hésiter le point de penalty et l'attaquant de la U se faisait justice lui même pour le 2-0 qui scellait définitivement la victoire des Cremas. Entre temps, le coach Pablo Bengoechea se faisait expulser de son banc de touche pour plusieurs contestations. Alors que son adjoint le représentait en conférence de presse d'après-match, l'Uruguayen annonçait aux dirigeants son départ du club. Clap de fin donc pour Pablo Bengoechea à l'Alianza Lima. Ironie du sort, c'est son grand ami, et entraîneur de Universitario, Gregorio Pérez qui aura eu sa peau.

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Alors que les deux ogres s'affrontaient, l'actuel leader du championnat, l'Alianza Universidad, se déplaçait sans faire de bruit chez son dauphin, Ayacucho FC. Sans le clásico, cette rencontre entre  les deux clubs en forme du moment aurait sans doute eue plus d'impact médiatique. L'Alianza compte cinq victoires consécutives et Ayacucho en compte quatre. Dans un match très disputé, ce sont les locaux qui ont ouvert la marque avec un golazo sur coup-franc de Minzún Quina en début de deuxième période. Finalement, Ayacucho n'a pas longtemps tenu le score car Elías Ramos égalisait quelques minutes après. Les deux clubs se quittaient sur ce score de parité et restent à la tête de la Liga 1. Alianza Universidad conserve son invincibilité.

La surprise du week-end vient du stade Alberto Gallardo où le Sporting Cristal n'a pas réussi à venir à bout du promu Carlos Stein qui réalise un joli hold-up. Diego Manicero envoyait un missile à la 23e qui permettait au club de Lambayeque de remporter son premier match de la saison malgré une possession d'à peine 30%. Pour les Celestes, cette contre-performance place déjà le club à dix points de la première place. Fort d'une victoire historique en Libertadores contre São Paulo, le Binacional a récidivé cette fois en championnat contre Sport Boys et continue de talonner les premières places. À Arequipa, Melgar renoue enfin avec le succès en s'imposant sur la plus petite des marges contre Sport Huancayo pendant que Cienciano remporte son premier match à l’extérieur contre Carlos Mannucci.

Résultats

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Classement

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Romain Lambert
Romain Lambert
Parisien expatrié sur les terres Inca, père d’une petite franco-péruvienne, je me passionne pour le football de Lima à Arequipa en passant par Cusco. Ma plus forte expérience footballistique a été de vivre le retour de la Blanquirroja à une coupe du monde après 36 ans d’absence.