À une semaine de deux matchs capitaux pour la course au Mondial, le Pakistan vient de mettre la main sur une superbe prise pour mener les Shaheens à la victoire.

bandeauedition

Après l’intérim de Shahzad Anwar qui aura vu le Pakistan enchaîner huit défaites consécutives – même s’il faut relativiser car le pays sort de trois ans de suspension et le football local était furieusement à l’arrêt – c’est l’Anglo-Chypriote Stephen Constantine qui a été nommé à la tête de l’équipe nationale.

C’est une excellente nouvelle pour le Pakistan, tant le coach aux lunettes est un fin connaisseur de la région. Il a, en effet, dirigé le Népal, East Bengal et l’Inde par deux fois. C’est d’ailleurs sous sa houlette que les Indiens sont passés à un fifrelin des huitièmes de finale en Coupe d’Asie 2019 après avoir ratatiné la Thaïlande.

La tâche s’annonce cependant bien plus ardue ici, tant tout est à faire du côté d’Islamabad. L’état du football y est embryonnaire, les dissensions internes sont toujours là et les quelques expatriés venus renforcer l’équipe doivent encore s’intégrer. Il pourra compter sur Easah Suleiman (Sumqayit, Azerbaïdjan), Abdullah Iqbal (B.93, Danemark) ou Otis Khan (Grimsby Town, Angleterre) pour prendre le meilleur sur le Cambodge le 12 et 17 octobre prochain. Le passif des Pakistanais face aux Cambodgiens n’incite pas à l’optimisme puisque c’est justement face aux Guerriers d’Angkor qu’ils avaient concédé les deux défaites les privant des qualifications au Mondial 2022.

À Constantine de faire mentir les pronostics et réveiller un pays qui ne demande qu’à vibrer pour son équipe.

 

Photo :  KHALED DESOUKI/AFP via Getty Images

Boris Ghanem
Boris Ghanem
Chroniques d'un ballon rond au Moyen-Orient, de Beyrouth à Baghdad, de Manama à Sanaa, football sous 40 degrés à l'ombre d'un palmier.