
C’est le roman de l’été. Qui prendra place sur le banc de la sélection argentine à la rentrée pour jouer l’Uruguay ? Les noms se bousculent et la piste Sampa ne serait pas totalement oubliée.
A la tête de la Comisión normalizadora de la AFA, Armando Pérez avait promis une réponse sous huit jours. Au fur et à mesure que ceux-ci passent, que les entretiens se poursuivent, Pérez a discuté avec Bauza et Russo, rien ne semble encore véritablement clair quant à l’identité du futur sélectionneur de l’Albiceleste. Pendant que Leo Messi clame sa préférence pour Bielsa, Pérez a ainsi déclaré la difficulté d’organiser une réunion avec el Loco (même s’il cherche toujours à le rencontrer) mais qu’il « y a eu des contacts, » ayant « parlé avec une personne proche de lui, » sans savoir si l’ancien coach de l’OM est « intéressé par le poste. » Difficile de faire plus vague.
Selon Clarin et plusieurs autres médias argentins, une autre piste aurait désormais la priorité des dirigeants de l’AFA. Elle se nomme Jorge Sampaoli. Le Casildense, qui vient de poser ses valises à Séville, aurait reçu un appel de Víctor Taboada, bras droit de Pérez, et serait séduit par la possibilité. Reste un obstacle, et de taille. Sampa dispose d’une clause libératoire de 10M$ qui semble hors de portée des dirigeants argentins. Néanmoins, une hypothèse envisagée serait celle d’occuper temporairement une double fonction et donc être sélectionneur sans pour autant quitter Séville cette saison. Il serait alors libéré en juin 2017, la fédération s’engageant à payer cette clause.
Une solution qui parait bien utopique même si l’Argentine a déjà connu cette situation avec Guillermo Stábile dans les années 40 (il était alors sélectionneur et entraîneur d’Estudiantes, du Ferro et du Racing). Une solution qui prouve en tout cas l’état d’indécision (voire de désespoir) qui règne en ce moment en Argentine.
Photo : CRISTINA QUICLER/AFP/Getty Images



