Le meilleur joueur du monde doit prendre part aux deux matchs amicaux à venir avant de participer à la Copa America 2019 de juin prochain. L’occasion, pour la Pulga de gagner, enfin, un titre majeur avec l’Argentine !
30 juin 2018, l’Argentine vient de se faire éliminer par la France en huitièmes de finale d’un Mondial russe chaotique. Lionel Messi prend la décision de se mettre en retrait de la sélection jusqu’à la fin de l’année. Ce choix unilatéral n’est pas bien accepté par les médias ni les hinchas, avançant l’argument (à juste titre) qu’une sélection argentine doit s’honorer. Mais comment en vouloir à un joueur qui supporte le poids de ces échecs à répétition depuis tant d’années et qui doit guérir à lui seul tous les maux d’une crise footballistique profonde en Argentine, des institutions comme du terrain) ?
Depuis, un nouveau sélectionneur a été nommé en la personne de Lionel Scaloni, de nouveaux joueurs ont été testés durant les six matchs amicaux. Le travail semble plus cohérent que sous l’ère Sampaoli mais la reconstruction prend forcément du temps. Cette reconstruction devrait donc se faire avec l’astre du Barça. En marge du tirage de la Copa América, Lionel Scaloni avait affirmé avoir « de bonnes sensations » quant au retour de la Pulga. Selon Olé, la décision sera officielle rapidement mais elle est déjà scellée : Messi sera bien présent lors des prochains amicaux de mars. « La décision est prise et Scaloni en a été informé. À Ezeiza, tout est prêt pour les amicaux et pour la Copa América, le numéro 10 sera de nouveau utilisé, il sortira de la boîte, parfaitement repassé et ne laissera plus d’espace vide entre le 9 d’Icardi et le 11 que Di María reviendra également porter », ajoute même le journal argentin.
Après 214 jours d’absence, nul doute qu’un retour de Messi est une bonne nouvelle. Qui peut se passer du meilleur joueur du monde ? Reste à l’incorporer dans un groupe jeune, à créer une complicité avec les Leandro Paredes, Giovani Lo Celso, Paulo Dybala et Mauro Icardi, pour que l’Argentine puisse arriver au Brésil avec davantage de certitudes et permettre à Messi de décrocher son premier titre majeur avec l’Albiceleste. Et à l’Argentine de triompher vingt-six ans après la victoire en Copa América en Équateur, son dernier trophée.


