À quelques jours de la finale, la CONMEBOL a décidé de changer d’arbitre responsable du VAR. La raison ? Une interview qu'il n'aurait pas dû donner.
Diego Haro est un arbitre péruvien qui était notamment en charge de la vidéo lors de la finale de Libertadores 2018 opposant River et Boca (à l’aller à la Bombonera). Diego Haro devait être de nouveau en finale cette année, chez lui, à Lima, toujours au VAR. Mais Diego Haro a donné une interview à Radio Mitre au cours de laquelle il a déclaré : « Je devrais simplement soutenir les décisions de Roberto Tobar (NDLR : l’arbitre principal), travailler avec lui est simple, on sait ce qu’on se dit, il doit y avoir une vraie connexion entre l’arbitre central et l’arbitre en charge du VAR. J’ai étudié les joueurs de River, tous les arbitres étudient les équipes, s’il y a des simulations, nous devons le signaler. River a généré une révolution footballistique en Amérique du Sud au cours des cinq dernières années. Ils déploient un jeu dynamique et ont décroché des titres en peu de temps. De son côté, Flamengo a trouvé une philosophie avec son nouvel entraîneur ».
Des propos qui ne sont pas forcément totalement polémiques (même si l’association « j’ai étudié les joueurs de River » avec le problème des simulations fait beaucoup parler en Argentine). Mais des propos qui n’auraient pas dû être. Car en donnant une interview à un média sans demander l’autorisation, Diego Haro a rompu la procédure habituelle. Conséquence : la CONMEBOL a rapidement dégainé, Diego Haro ne sera pas aux commandes du VAR pour la finale.



