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- Écrit par : Nicolas Cougot
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Depuis 1991, l’IFFHS publie chaque année son classement des meilleurs clubs du monde. Pour la première fois, 2016 a vu un club sud-américain s’emparer de la première place.
Chaque année depuis 1991, le très sérieux IFFHS publie son classement des clubs basé sur un mode de calcul qui prend en compte les résultats continentaux et nationaux, donnant un nombre de points pour chaque victoire ou résultat nul pondéré par l’importance de la ligue ou de la compétition continentale (explications).
Jusqu’ici, ce classement, plus symbolique que reposant sur une réalité sportive, aucune comparaison n’étant finalement possible entre les diverses compétitions, était une affaire d’européens. Mais en 2016, tout a changé. Vainqueur de la Libertadores, finaliste de la Sudamericana, le numéro 1 mondial est sud-américain, il se nomme Atlético Nacional. Une première dans l’histoire du classement, un beau symbole de plus pour un club entré dans le cœur des amateurs de football du monde entier par son magnifique geste suite à la tragédie de Chapecoense. On espèrera qu'ainsi, le grand public connaîtra mieux ce club, le chemin semble cependant encore long à parcourir. Pour preuve, l'IFFHS qui publie l'information en choisissant Chapecoense comme illustration...
Le top 10
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# |
Club |
Pays / Coefficient |
Points |
Confédération |
|
1 |
Atlético Nacional |
Colombie / 3 / |
383 |
CONMEBOL |
|
2 |
Real Madrid CF |
Espagne / 4 / |
310 |
UEFA |
|
3 |
FC Barcelona |
Espagne / 4 / |
280 |
UEFA |
|
4 |
Paris Saint-Germain FC |
France / 4 / |
262 |
UEFA |
|
5 |
Shakhtar Donetsk |
Ukraine / 3 / |
260,5 |
UEFA |
|
6 |
FC Bayern München |
Allemagne / 4 / |
254 |
UEFA |
|
7 |
Borussia Dortmund |
Allemagne / 4 / |
250 |
UEFA |
|
8 |
Sevilla FC |
Espagne / 4 / |
248 |
UEFA |
|
9 |
Atlético Madrid |
Espagne / 4 / |
239 |
UEFA |
|
10 |
Juventus FC |
Italie / 4 / |
234 |
UEFA |
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- Écrit par : Nicolas Cougot
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Premier chantier de l’administration Tapia, la continuité du sélectionneur était au centre des débats hier à Ezeiza lors d’une réunion avec Edgardo Bauza, le président de l’AFA et Marcelo Tinelli, responsable des sélections. Le verdict n’est pas officiellement tombé, mais l’avenir du Patón semble désormais loin de la sélection.
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- Écrit par : Nicolas Cougot
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Une nouvelle ère semble se préparer du côté de la maison blanche et noire de Colo-Colo. L’actuel président de Blanco y Negro, Aníbal Mosa, serait en pleines négociations pour céder ses parts à un groupe d’investisseurs chinois.
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- Écrit par : Fred
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Il est des joueurs qui ont laissé une trace indélébile de leur passage dans des endroits plutôt incongrus. C’est le cas de Roberto Cabañas. International paraguayen aux 28 sélections entre 1981 et 1993, il est devenu une idole au Brest Armorique, à plusieurs milliers de kilomètres de chez lui. Joueur hargneux, prêt à se sacrifier sur le terrain, il a connu les plus belles heures de sa carrière sous la liquette du Brest Armorique.
Il n’a joué que deux saisons pleines à la pointe de la Bretagne, mais cela a suffi à ce que son nom soit à jamais gravé dans la mémoire des Bretons. À tel point qu’une fresque à son effigie ait été réalisée sur le mur de soutènement de la tribune Quimper du stade Francis Le Blé, là où chantent les Ultras à chaque match du stade Brestois. Actuellement en L2, le club est en passe de remonter dans l'élite et c'est le moment de parier sur eux. 100€ sont offerts par Bwin en allant sur http://codebonus.net/ et ils sont retirables sans conditions ! Profitez ensuite de l'effet Cabañas en misant sur une victoire du Club. Nul doute que le sorcier paraguayen vous portera chance.
Début de carrière en Amérique du Sud puis aux États-Unis
Il commence sa carrière professionnelle dans le club de Cerro Porteña. L’année suivante, il intègre la sélection paraguayenne et remporte la Copa America. Il gagne par la même occasion le surnom de « la Panthère » pour son style de jeu sanguin et chaloupé. En 1980, il part aux États-Unis, aux New York Cosmos, où il restera 4 ans. Il s'impose alors comme un excellent attaquant.
Un an avant son départ, en 1983, il remporte le titre de MVP. En 1984, le championnat nord-américain fait faillite et Cabañas part en Colombie. Il s’engage en faveur de l’America Cali et participera à la Coupe du Monde 86 avec la sélection paraguayenne, une édition que remportera l'Argentine coachée par Carlos Bilardo. À cette époque, du côté de la Bretagne, le Brest Armorique est en pleine effervescence. Le fantasque président Yvinec recrute une pléthore de joueurs et, en 1987, le club termine 8ème de D1, la meilleure performance de son histoire. Pourtant, en fin de saison, le coach Keruzoré jette l’éponge. Il est remplacé par Bernard Maligorne. L’année suivante, malgré la présence de Paul Le Guen, Vincent Guérin et Patrick Colleter, l’équipe descend en deuxième division.

L’arrivée rocambolesque de Cabañas en Bretagne
Le Paraguayen est arrivé l’année de la descente en D2, en 1988. C’est le président Yviniec lui-même qui l’a fait venir au pris d’une aventure digne des meilleurs romans à suspense. Le club cherche alors un remplaçant à Gérard Buscher, parti au Matra Racing. Le président part deux fois en Colombie, mais revient à chaque fois les mains vides. La troisième fois, il apprend que le Club est réticent à l’idée de lâcher son joueur. Pire, le prix a doublé. L’America Cali est sous l’emprise des frères Rodriguez, barons du cartel local.
Le président de l’America porte plainte contre Yvinec sous prétexte que sa signature, sur le contrat de Cabañas, n’est pas à la bonne place. Le président se retrouve assigné à résidence dans son hôtel, avec tout de même deux gardes du corps fournis par l’ambassade de France. N’ayant peur de rien, il décide de quitter clandestinement la Colombie grâce à un tour de passe-passe. De Bogota, il s’envole vers Barranquilla. Arrivé à destination, il échange son billet pour Panama avec un avocat qui était dans le coup. Il repart ensuite à Caracas rejoindre Cabañas, qui était arrivé au Vénézuéla avec une ligne régulière depuis Bogota. Les deux s’envoleront vers l’Espagne et rentreront à Brest en jet privé piloté par Albert Le Cam, le PDG du groupe « Rallye ».
Cabañas devient l’idole du Brest Armorique
Pour sa première saison en Bretagne, Cabañas participe activement à la remontée du club en D1. Il marque 21 buts en 33 rencontres. Il inscrit surtout trois buts décisifs contre Strasbourg, en barrage d’accession à la première division. L’année suivante, Brest Armorique se renforce encore avec les arrivées dans le groupe pro de Corentin Martins, David Ginola et Stéphane Guivarch. Le Club se maintient en première division et Cabañas marque 9 buts. Brest finit 11ème, mais est rétrogradé en raison d’une gestion financière catastrophique. À la fin de l’année, Cabañas est vendu à Lyon pour 15 millions de francs, un record à l’époque.
En 1991, le club explose. Avec un passif estimé à 150 millions de francs, le Brest Armorique est dissous. Les joueurs sont libérés et le club retrouve le statut amateur. Le principal coupable est sans aucun doute François Yvinec qui a fait vivre le club bien au-dessus de ses moyens. La dissolution du club coïncide aussi avec le retour de Pierre Maille à la mairie de Brest. Ce dernier désire remettre un peu d’ordre dans les comptes publics et finir avec la gestion dispendieuse de George Kerbrat.
Fin de carrière en Amérique du Sud
À Lyon, Cabañas ne parviendra jamais à s’imposer malgré un bilan de 9 buts en 27 rencontres. Il part à Boca en Argentine. Il jouera encore 9 ans en Amérique du Sud et terminera sa carrière à Carthagène, en Colombie. Partout où il est passé, il a laissé une image d’artiste. Contre l’OM de Bernard Tapie, il inscrit une reprise de volée incroyable en déséquilibre. Il a mis à lui seul au tapis l’équipe qui remportera la coupe d’Europe en 93.
À Brest, on se souvient aussi de lui comme d’un joueur généreux et indomptable. Le fameux épisode du « vengeur masqué » face à Strasbourg est encore dans toutes les bouches. Durant la partie, il se fracture le nez en heurtant le poteau. Il revient sur la pelouse avec un masque qui lui barre le visage et marque le but de la victoire.
Roberto Cabañas est décédé d’un infarctus le 9 janvier 2017 à Asuncion. Il avait 55 ans.
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- Écrit par : Nicolas Cougot
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Après la Copa América Centenario américaine, la prochaine édition reprendra le chemin des pelouses sud-américaines en allant au Brésil. Avec quelques nouveautés.
