Retour sur la deuxième journée des Groupe B et C qui voient les représentants de la CONCACAF prendre position.

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Groupe B : finale Australie - Mexique

La deuxième journée du groupe débutait à Mallemort par le duel attendu entre une Australie dont on attendait mieux et une Sélection de Méditerranée qui avait été la bonne surprise de la première journée. La rencontre a donné lieu à deux matchs dans le match. Les jeunes Olyroos se sont en effet d’abord tranquillement installés dans la rencontre, profitant de quelques erreurs adverses et maintenant une pression qui leur a permis de rapidement s’échapper au score avec deux hommes impliqués sur les deux buts : Garang Kuol, passeur puis auteur de la frappe amenant le deuxième but, et Nishan Velupillay dans le rôle du renard des surfaces pour conclure les deux actions. Menée 2-0 en une vingtaine de minutes, la Sélection de Méditerranée semblait alors au fond du trou. Mais cette formation, toujours cohérente dans son jeu, dispose aussi d’une incroyable capacité de résilience. Emmenée notamment par un excellent Dylan Okyere, sorte de Jeremy Doku, les hommes de Nordine Assami sont revenus dans le match en un quart d’heure : d’abord sur un bel enchaînement d’Ibrahim Mandefu, ensuite sur une frappe de Theo Trinker. 2-2 à la pause, un autre match pouvait donc débuter. Il voyait les Olyroos plus pressants en deuxième période mais une sélection méditerranéenne qui répond au défi et se procure quelques situations. La rencontre était alors plus hachée et finissait par basculer en faveur des Olyroos en toute fin de partie.

Il y avait du beau monde en tribunes côté Qatar : le président de la fédération et le conseiller de l’Aspire Academy, un certain Tim Cahill étaient venus voir la performance de la sélection nationale qui affrontait le favori du groupe, le Mexique. Il n’est pas certain qu’ils en retiendront grand-chose de positif. Après un premier acte assez fermé avec un Tri peu convaincant et un Qatar peu dangereux, la rencontre a basculé en faveur des Mexicains après la merveille d’ouverture du score de Santiago Trigos, auteur d’un retourné pleine lucarne. Il n’y avait dès lors qu’une équipe sur le terrain : le Mexique. Les vagues se succédaient et l’écart se creusait en moins de vingt minutes, le Tri ajoutant trois buts à la note. Le Mexique a donc déroulé, s’offrant le carton du tournoi jusqu’ici (4-0) et peut se contenter d’un nul en « finale » du groupe face à l’Australie pour accéder aux demi-finales.

Groupe C : une dernière journée de feu

Place ensuite au Groupe C à Fos sur Mer avec pour débuter un duel entre un Japon vainqueur en ouverture et un Panamá qui n’avait pas montré grand-chose de convaincant mais était passé finalement tout près de piéger la Côte d’Ivoire. Autant le dire, le match n’a pas livré de grandes émotions. D’un côté le Japon, un peu trop prévisible dans ses offensives et de fait, peu dangereux, de l’autre des Canaleros sans réelles idées de jeu, on s’est longtemps ennuyé face à un match sans occasions. Il fallait une étincelle pour que la rencontre bascule, elle est venue une fois encore de José Bernal. Le numéro 16 panaméen s’offrait un joli déboulé côté gauche et pouvait servir Ángel Orelien dont le plat du pied trouvait le fond des filets. Le coup était rude pour le Japon qui cherchait assez maladroitement à revenir dans la partie et se faisait piéger en fin de match, Reyniel Perdomo filant seul face au but pour sceller la victoire panaméenne.

Une victoire qui offre la première place aux hommes de Jorge Dely Valdes. Car dans le choc 100% africain qui clôturait la journée, le Maroc s’est relancé. Face à une Côte d’Ivoire plutôt décevante et parfaitement maitrisée, les Lionceaux de l’Atlas ont su résister à la pression et sortir victorieux d’un match à haute intensité grâce à un but magnifique de Salim El Jebbari, poison permanent et auteur d’un excellent match, et bien aidé par une incapacité des Élephanteaux à se créer de réelles occasions (seul Datro Fofana et Doumbia passant proche d’égaliser). Conséquence, le Groupe C promet un final totalement fou avec quatre équipes pouvant encore espérer la qualification.

 

 

Photos : Jordan Bozonnet

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.