Vendredi 17 décembre 2010
Quelques jours après la conclusion de la saison japonaise, petit retour sur les enseignements d’une J-league 2010 particulièrement animée.
L’édition 2010 de la J-league a donc livré ses derniers verdicts. A l’image de ce qu’il s’était passé en France, le champion en titre a connu de grosses désillusions pendant que la course au maintien a débouché sur un incroyable sauvetage.
Kashima terrassé par Osaka.
Perdant officiellement son titre deux semaines auparavant, Kashima devait lutter pour conserver sa place en Ligue des Champions. A l’image d’un Bordeaux, le triple tenant du titre s’est effondré. Accroché sur le terrain du Montedio Yamagata, les Antlers laissent le champ libre aux deux clubs d’Osaka. Cette opportunité, les deux équipes de la région du Kansai ne l’ont pas laissé passer. Gamba s’imposait largement à Shimizu et le Cerezo atomisait le vainqueur de la Coupe, le Júbilo Iwata (6-2). Conséquence, Kashima reste à quai. Alors que les Antlers vont perdre leur meilleur attaquant, le brésilien Marquinhos, qui après quatre saisons, trois titres et 59 buts en 118 matchs disputés avec les Antlers, voit son contrat non renouvelé, il ne leur reste qu’un dernier espoir d’accrocher une place en Ligue des Champions, la Coupe de l’Empereur. Actuellement quart de finalistes, les Antlers devront pour cela s’imposer devant Nagoya ou prier pour un remake de la finale 2009 qui opposait Nagoya à Gamba.
A Osaka en revanche, c’est l’hystérie. Gamba habitué fait de la compétition 2011 un objectif alors que pour le Cerezo, à peine promu, l’arrivée en Ligue des Champions dès son retour en J-league est l’évènement de l’année.
Tokyo : onze ans plus tard.
L’autre sensation de l’année est la relégation du FC Tokyo. Après onze saison passées dans l’élite japonaise, le club de la capitale s’est effondré sur la fin et a subit l’incroyable retour du Vissel Kobe. Sept rencontres sans défaite (4 victoires, 3 nuls) ont fait de Kobe l’équipe de la fin de saison japonaise. Pourtant Tokyo tenait son destin entre ses mains puisqu’une victoire à Kyoto, déjà relégué, lui garantissait de se sauver. Les joueurs de Kiyoshi Okuma, cinquième la saison passée et vainqueurs de la Coupe de la J-league, se sont inclinés pendant que Kobe s'imposait à Urawa et joueront donc en seconde division la saison prochaine. Un coup du pour la capitale nippone qui ne compte désormais plus aucun club en première division.
Nagoya truste les récompenses.
Seigo Narazaki élu meilleur joueur de l’année, Dragan Stojkovic meilleur entraineur, Josh Kennedy meilleur buteur de la J-league (avec Ryoichi Maeda), cinq joueurs présents dans l’équipe type de la saison, Nagoya est clairement l’équipe de l’année 2010 au Japon. Dernier objectif pour le champion, aller chercher un doublé avec la Coupe de l’Empereur.
Pour être complet, la saison prochaine verra le retour de Kashiwa, champion de seconde division et qui retrouve donc l’élite un an après l’avoir quitté. Les Reysol seront accompagnés de Ventforet Kofu et d’Avispa Fukuoka qui retrouveront la première division respectivement trois et quatre ans après l’avoir quitté.
On conclut ce bilan par le résumé vidéo de l’extraordinaire Cerezo – Júbilo marqué par le quadruplé d’Adriano
