Après le nul ramené du Volcán, les Tuzos pouvaient terminer le travail et ainsi affirmer haut et fort qu’ils sont ce qui se fait de mieux au Mexique. Mission accomplie.

C’est une affaire parfaitement maîtrisée que les Tuzos ont réalisé. Premier acte au Volcán de Monterrey avec un match nul ramené dans la souffrance mais en profitant d’une ouverture du score d’entrée de partie suivie de 87 minutes de résistance avec notamment un Alfonso Blanco en mode sauveur lorsqu’il sortait un penalty d’Edu Vargas. Ce nul ramené de Monterrey n’aurait finalement eu aucun intérêt si les Tuzos de Diego Alonso ne l’avait pas parfaitement exploité.

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Les Tuzos se montraient alors plus entreprenants qu’à l’aller, sans pour autant se montrer extrêmement dangereux à l’exception de quelques situations sur coups de pied arrêtés, Tigres s’en remettant à Gignac pour générer du danger. Le Français butait une première fois sur Blanco avant de voir sa frappe longue distance s’écraser sur la barre. Reste qu’à la pause tout restait encore possible. En seconde période, le match manquait d’émotions par la faute de trop nombreux déchets offensifs, des frappes forcées, des centres manquées. Le chronomètre défilait et faisait les affaires des Tuzos qui se contentaient d’envoyer quelques avertissements, une frappe lointaine de Jara bloquée par Guzmán, des percées des Lozano, Gutiérrez et autres Urretaviscaya venant également tester le portier argentin. Tout s’accélérait à l’entrée du dernier quart d’heure lorsque Guido Pizarro était exclu pour un second jaune. Cinq minutes plus tard, une frappe lointaine de Chucky Lozano n’était pas maîtrisée par Guzmán, Jara suivait et ouvrait le score, le match avait définitivement basculé en faveur des Tuzos. Gignac se voyait refuser un but dans les arrêts de jeu pour hors-jeu, Tigres impuissant, incapable de déstabiliser l’arrière garde des Tuzos ne pouvait que constater les dégâts, comme l’an passé les Felinos de Tuca Ferretti manquent leur finale continentale, comme l’an passé, ils verront leurs adversaires s’envoler pour la Coupe du Monde des Clubs.

En décrochant ainsi son 11e titre au XXIème siècle, le sixième continental durant cette période, Pachuca a clamé haut et fort qu’il était bien le nouveau géant du football mexicain, n’en déplaise à un Tigres, machine médiatique qui rêvait de l’être.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.