Après une édition 2020 très spéciale mais qui a sacré un beau champion, la MLS est de retour. Si la COVID-19 est amenée à s’éloigner petit à petit et que l’expansion des franchises se poursuit, les prétendants au titre ne devraient pas être bien différents des dernières saisons. Présentation de la saison.

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Ils étaient vingt-six, ils sont désormais vingt-sept. Avec l’arrivée des Texans d’Austin, la MLS s’offre une nouvelle curiosité, un autre petit nouveau, et poursuit sa croissance tout en ne pensant désormais qu’à une chose : que la fusée ait quitté l’atmosphère d’ici 2026. Après une saison 2020 rendue très particulière la pandémie mondiale, avec l’organisation d’un MLS is Back Tournament à l’intérêt sportif discutable et malgré un calendrier systématiquement chamboulé au cours de la saison, le grand show final que furent les play-offs n’a pas laissé grande place aux sensations, récompensant ce qui finalement devaient l’être. Certains seront toujours de sérieux candidats au titre en 2021, année qui devrait voir un retour à la normal d’ici quelques semaines (les stades US vont déjà pouvoir rouvrir leurs portes aux fans et ce n’est pas anecdotique). Ils seront menacés par diverses franchises aux dents longues et parfois avides de revanche. L’heure est donc venue du tour d’horizon, bouclez vos ceintures, la MLS 2021 promet bien des sensations !

Le petit nouveau

Octobre 2017. Propriétaire de Columbus Crew, historique parmi les historiques, Anthony Precourt veut délocaliser sa franchise pour l’emmener à la conquête de nouveaux marchés, comme toujours plus à l’Ouest, à Austin, Texas. Il ne se doute pas que la campagne #SaveTheCrew va le renverser, sauvant d’une part le club de Columbus, avec le succès que l’on connait. Mais la chance d’Austin d’arriver en MLS n’est pas passée. Precourt a certes cédé Columbus, mais il a gagné une franchise, il pourra la poser tranquillement dans la capitale texane. La machine est en marche, ne reste plus qu’à se trouver un rôle.

Austin joue sur l’identité locale, vient apporter du piment supplémentaire au milieu du derby Houston – Dallas (en espérant secrètement ne pas finir comme Vancouver, l’anonyme de la Cascadia Cup), joue la carte de l’humour, les supporters reprenant le « Alright, Alright, Alright » de l’acteur futur homme politique et propriétaire Matthew McConaughey, s’amuse avec le Mexique voisin en acquérant le surnom El Tree (homophone d’el Tri, surnom de la sélection mexicaine) mais se veut ambitieux, à l’image de son acteur propriétaire annonçant voulant suivre les pas du LAFC.

Pour cela, Austin construit patiemment. Claudio Reyna arrive à la direction sportive, fort de son expérience au NYCFC, le terrain est confié à Josh Wolff, ancien numéro 2 du Crew. Quelques expérimentés de la MLS arrivent, comme Matt Besler, l’ancien capitaine du SKC, Diego Fagúndez, à la recherche d’un second souffle après neuf ans au RSL, ou encore Alexander Ring, quatre saisons au NCFC. L’ensemble peut donner quelque chose de cohérent d’autant que les recrues sud-américaines s’annoncent de grande qualité que ce soit l’Argentin Tomás Pochettino ou le duo paraguayen Cecilio Domínguez – Rodney Redes (avec un œil plus attentif sur le second, belle révélation de la saison passée). Cela sera-t-il suffisant pour en faire un nouvel Atlanta ou LAFC ? Au vu de la concurrence, cela semble difficile. Austin a tout pour faire une Nashville si la mayonnaise prend rapidement. Quoi qu’il en soit, la première étape, attirer l’attention, est réussie.

heinze

Lucarne Opposée FC

Si vous suivez la MLS avec nous depuis 2008, vous êtes des témoins privilégiés de son incroyable évolution et de la puissance qu’elle ne cesse d’acquérir non seulement sur sa zone, la CONCACAF, mais aussi plus au Sud. C’est ainsi que vous avez pu voir l’évolution des profils de joueurs recrutés, passant des glorieux anciens venus chercher un tranquille havre de pré-retraite aux pépites latino-américaines volées à l’Europe. Ce phénomène, qui touchait les joueurs, avec bon nombre de succès, touche aussi les entraîneurs. Une franchise l’a bien compris : Atlanta United. Nourrie à la philosophie rosarina sous Tata Martino, génératrice des succès immédiats, la franchise avait oublié son ADN sous de Boer et a donc décidé d’y revenir. C’est ainsi que les Five Stripes ont réussi un coup de génie, attirer Gabriel Heinze, l’un des entraîneurs argentins les plus prometteurs. Et va ainsi renouer avec sa jeune histoire. Avec sa palanquée d’Argentins, le jeune Rocco Ríos Novo dans les buts, le solide Alan Franco dans l’axe, les pépites Franco Ibarra, Santiago Sosa, Ezequiel Barco dans l’entrejeu, le retour annoncé de la déjà légende Josef Martínez et l’apport de l’immortel Licha López, Atlanta United est sans aucun doute la franchise la plus Lucarne Opposée de la MLS mais surtout un très sérieux prétendant au titre.

Les favoris

Un titre que quelques autres franchises peuvent clairement viser. À commencer par le champion sortant, Columbus Crew. Le Crew a conservé le groupe victorieux de la saison dernière avec son incroyable force au milieu, symbolisée par les Darlington Nagbe, Pedro Santos, Artur et sa puissance offensive avec le génial Lucas Zelarayán, la mobylette Luis Díaz et le buteur retrouvé Gyasi Zardes et a réussi à lui adjoindre des recrues de choix telles que Bradley Wright-Phillips, Kevin Molino et l’excitant Alexandru Mățan. Encadré par l’un des meilleurs techniciens du pays, Caleb Porter, ce Crew est plus que redoutable, il est le candidat numéro 1 à sa succession. Sa bagarre avec Atlanta devrait animer l’Est.

Dans cette conférence, il faudra aussi compter sur Philadelphie, Orlando et Toronto. On reviendra dans quelques lignes sur ce dernier, mais concernant les deux autres, l’année 2021 est celle de la confirmation enfin attendue. L’Union a surpris tout le monde la saison dernière en décrochant le Supporter’s Shield ayant trouvé en cela une récompense à sa politique misant sur les jeunes de l’académie encadrés par quelques anciens. La mayonnaise a donc pris l’an passé, Jim Curtin doit cependant reconstruire après le départ de son diamant Brenden Aaronson et de son pilier de la défense Mark McKenzie. La grande question sera donc de savoir si le modèle Union, fortement inspiré de celui des Red Bulls, parviendra à reproduire la saison passée, mais dans ce genre de paris, la possibilité d’une nouvelle sensation est possible et Philadelphie peut clairement batailler pour le haut du panier en conférence Est. Du côté de la Floride, 2020 a été une belle saison. Finalistes du MLS is Back Tournament, demi-finalistes de conférence, les Lions d’Óscar Pareja semblent avoir trouvé leur modèle. Certes le club floridien continue d’attirer quelques « vieilles gloires », la signature de Pato allant dans ce sens, mais complète le tout par quelques jolis coups, à l’image de l’excellent Alexander Alvarado conservé après 2020 et que l’on attend avec grande impatience. Conservé est le mot qui désigne le mieux des Lions qui ont partent donc sur une saison 2 sous Pareja qui a tout pour être celle qui permettra à la franchise floridienne d’enfin répondre aux attentes placées en elle.

pato

À l’Ouest aussi les candidats au titre final sont nombreux. Premier d’entre tous, le Los Angeles FC. Les Black and Gold de Bob Bradley avaient débuté leur histoire assez fort avec une troisième place de conférence en 2018, une victoire en 2019 et, même avec une année 2020 rendue très particulière aussi par l’absence de son facteur X, Carlos Vela, une finale de CONCAChampions. De quoi continuer d’endosser le costume du favori, d’autant que Bradley a parfaitement ciblé les carences de son effectif en s’attachant surtout à renforcer sa défense. Sur le papier, LAFC possède l’un des effectifs les plus redoutable de la ligue, si en plus Vela revient au niveau 2019, il sera difficile de venir chahuter les Black and Gold. Mais ce rôle, SKC, Minnesota et Seattle entendent bien le jouer. Le Sporting Kansas du Arsène Wenger local, Peter Vermes a dominé sa conférence l’an passé avant de se faire piéger en demi-finale de play-offs par les Loons. L’esprit de revanche va donc animer une franchise qui s’est renforcée notamment par l’arrivée de deux français, nous allons y revenir, et a surtout gardé son effectif, à un capitaine près. Du côté de leurs bourreaux en 2020, la construction intelligente se poursuit. Finaliste de conférence l’an passé, Minnesota symbolise le côté positif de l’absence de relégation en MLS : cela donne du temps pour construire. Et les Loons le font bien, continuant d’apporter quelques retouches aux secteurs qui montrent quelques faiblesses. Un effectif qui peut s’appuyer sur le génial Emanuel Reynoso mais dont les performances d’ensemble vont aussi dépendre de leur buteur, Ramón Ábila. Si les qualités de Wanchope sont indéniables, le pari de tout faire reposer sur ses épaules s’annonce risqué, il est sans doute la raison principale au fait que Minnesota arrive derrière le duo LAFC-SKC. Il ne faut pas on plus oublier les éternels Sounders. Chaque année, on annonce la fin d’un cycle à Seattle et 2021 ne déroge pas à la règle même si elle semble enfin assez proche de la réalité. Car en plus d’un effectif vieillissant, Seattle doit apprendre à vivre sans Jordan Morris. Le milieu n’est pas seulement l’un des meilleurs joueurs de la ligue (si ce n’est le meilleur), il est aussi l’âme des Sounders. Alors Brian Schmetzer semble parti pour s’adapter en changeant de système, la présaison ayant montré un 3-5-2 mais une chose est sûre, les Sounders restent une formidable machine en coupe et leur présence en play-offs qui semble inéluctable ne peut en faire qu’un candidat au titre suprême.

Incroyable densité

Reste que s’il est un domaine bien délicat, c’est bien celui des pronostics tant les deux conférences s’annoncent d’une incroyable densité vu le nombre de prétendants aux play-offs. Si l’on ne se lancera pas dans une fastidieuse liste des vingt-sept franchises – déjà bien entamée cela dit, on s’attardera tout de même sur le quatuor PortlandDallasColoradoLA Galaxy à l’Ouest et le quintet New York Red BullsInter Miami - New EnglandNew York CityNashville à l’Est. Les Timbers ont de commun avec le grand rival Seattle ce formidable capacité à être performant en phase de coupe, et donc en play-offs. Si l’élimination aux tirs au but au premier tour des play-offs l’an passé tend à démontrer le contraire, rappelons que Portland s’est offert le MLS is Back Tournament face à Orlando. Troisième l’an passé, Portland peut s’appuyer sur des valeurs sûres comme Sebastián Blanco, trop longtemps éloigné des terrains l’an passé, Diego Valeri, Yimmy Chará ou encore Felipe Mora. Bref, un onze de grande qualité pour Giovanni Savarese qui va s’attacher à surtout faire un vrai parcours en play-offs. Dans leur lutte, les Timbers vont de nouveau croiser leur bourreau de 2020, le FC Dallas et sa formidable politique de jeunes et son travail sur la durée. Cette saison cependant, l’intersaison a été animée, même si l’idée de départ reste la même, Dallas est une usine à talents que Luchi Gonzalez doit entreprendre de faire briller. Citons ainsi les Homegrown Players (grande spécialité du club texan) Edwin Cerrillo, Ricardo Pepi et Paxton Pomykal. Ils croiseront aussi le duo Colorado RapidsLA Galaxy. La jeunesse est aussi un élément clé des Rapids qui espèrent surtout ne pas revivre la difficile saison 2020 qui leur a valu se voir remettre la palme du plus grand nombre de rencontres annulées/reprogrammées suite à la pandémie. Pour 2021, Robin Fraser repart avec le même groupe, cinquième l’an passé et qui peut donc poursuivre le travail, à peine renforcé par les arrivées de Michael Barrios et du gringo mexicain William Yarbrough, déjà au club l’an passé sous forme de prêt, mais désormais définitivement transféré. Reste enfin le cas du Los Angeles Galaxy.

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Le club le plus titré de l’histoire de la MLS n’en finit plus de courir après son glorieux passé. Même le passage de Zlatan n’est pas parvenu à procurer de nouveaux titres, même s’il a constitué un sacré boost en termes d’image. Reste que donc l’image ne fait pas gagner de titres. Pour 2021, le Galaxy veut compter sur un autre Chicharito, pour l’instant un flop, et a mis pour cela les moyens de l’aider à parvenir à retrouver un niveau digne de ce nom. Greg Vanney arrive sur le banc après avoir fait de Toronto une place forte de la ligue voire même de la zone (finale de CONCAChampions 2018). Dans ses pas, ont suivi Victor Vázquez, formidable au TFC, deux joueurs français (voir plus bas) et une défense totalement reconstruite (l’un des maux les plus souvent pointé par le grand Z à l’époque) : Oniel Fisher arrive de DC, Jorge Villafaña de Portland et Derrick Williams de Blackburn. Cela sera évidemment insuffisant pour aller tout de suite titiller les deux premières places, mais ce devrait être largement suffisant pour parvenir aux play-offs. Et là alors tout deviendra possible.

À l’Est, trois équipes peuvent basculer du bon côté si une bonne dynamique s’installe. L’ambitieux Inter Miami à l’effectif excitant sur le papier, décevant sur le terrain tant le passage de Diego Alonso a été un échec et qui est aujourd’hui une énigme tant on ne sait pas véritablement ce à quoi s’attendre avec Phil Neville aux commandes. Deuxième de la liste, New England et le sens tactique de Bruce Arena. Les Revs ont réalisé une belle saison 2020, malgré une saison perturbée par les blessures, avec une finale de conférence perdue face au Crew. Si l’effectif semble sur le papier inférieur aux géants annoncés de la conférence, New England a de quoi venir encore lutter pour les play-offs avec une attention particulière mise par Arena sur le renouvellement de ses joueurs de rotation. Du côté des Red Bulls, Gerhard Struber, arrivé en fin de saison l’an passé, a désormais eu du temps pour travailler et peut compter sur quelques arrivées intéressantes comme deux joueurs venus du groupe RB, Carlos Coronel et Youba Diarra, mais aussi Andrés Reyes et Fábio. Ajouté aux jeunes talents dont dispose l’effectif, encadré par quelques joueurs (bien que sans doute trop rares) familiers avec la MLS, les Red Bulls peuvent clairement prétendre aux play-offs, voire mieux. Il faudra pour cela batailler avec le rival, New York City, qui n’a pas véritablement renforcé un groupe pas mal décimé mais qui avait décroché les play-offs l’an passé sans pour autant laisser espérer mieux. Le risque est donc le même que pour Nashville, passer d’espérer les play-offs à ne finalement vivre qu’une saison anonyme. Après la surprenante saison 2020, si l’idée a surtout été de travailler sur la profondeur de banc (les déceptions se sont envolées), le groupe de Gary Smith est peu changé et le FC Nantes de la MLS semble condamné à espérer jouer un rôle d’empêcheur de tourner en rond.

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Construire et exister

Derrière, quelques formations semblent vouées soit à se démener pour exister, comme Chicago, et DC à l’Est, Houston, Real Salt Lake et San José à l’Ouest. Parmi elles, on suivra tout de même avec attention une franchise non citée ici : Cincinnati. Les premiers pas de Cincy en MLS sont des plus compliqués mais petit à petit le projet semble se mettre en place. Le club va enfin découvrir son West End Stadium en mai prochain et a clairement renforcé un effectif qui possédait quelques joueurs intéressants mais manquait de densité. Et le travail semble plus qu’intéressant : Lucho Acosta, celui de la LuchoRoo de DC, arrive, il est rejoint par Rónald Matarrita, quatre ans de MLS dans les jambes avec City, et par le gros coup de l’hiver : Brenner. La pépite de São Paulo devrait être l’une des attractions de la saison, les 13 M$ posés par le club sur lui montrent surtout que Cincy ne veut plus faire de la figuration.

L’inconnue canadienne

Reste un cas à évoquer, celui des franchises canadiennes, probablement les plus touchées par la pandémie. Car là où les autres vont avoir la possibilité d’accueillir chez eux, devant leurs fans (avec des taux de remplissage divers mais tout de même), Toronto, Montréal et Vancouver sont placé en exil et vont jouer pendant au moins deux mois loin des leurs, eux qui sont déjà loin de tout depuis des semaines. L’impact psychologique devrait être important, usant à terme sur des effectifs aux ambitions différentes. D’un côté Toronto, candidat au titre, qui a mis fin à l’ère Greg Vanney et accueille Chris Armas. Des Reds qui n’ont absolument rien touché à leur effectif, deuxième de la ligue l’an passé et piégé d’entrée de play-offs. Mais des Reds qui ont déjà montré que malgré l’adversité que représente cet exil et cette préparation éprouvante pour le mental, sont déjà prêts à relever bien des challenges en éliminant León en CONCAChampions. De l’autre Vancouver, éternel candidat à l’anonymat à l’effectif qui manque de profondeur même s’ils peuvent s’appuyer sur un coach de qualité, Marc Dos Santos. Suffisant pour trouver ce manque d’âme et la difficulté qu’ont les Whitecaps à trouver une place dans le casting de la MLS ? Cela semble difficile à première vue. Une place, c’est ce que cherche Montréal qui a connu deux révolutions durant l’intersaison : le départ de Thierry Henry, épuisé par l’exil loin des siens, et un changement de nom en devenant Club de Foot Montréal (aucun commentaire). Difficile donc de prévoir ce que peut donner ce Montréal en 2021 tant il semble pour l’instant peu évident de voir une continuité entre le projet porté par Henry et la succession assurée par un homme de la maison, Wilfried Nancy. Ajouté à cela le départ de quelques joueurs expérimentés, cadres de l’équipe, et des arrivées sous forme de pari, l’arrivée de Bjørn Johnsen dont le passage en K League n’a pas laissé un souvenir impérissable, l’illustrant, et vous obtenez une saison bien difficile à prévoir même si, vu la concurrence, les play-offs semblent difficiles à atteindre.

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French touch

Impossible enfin de ne pas conclure cette présentation sans évoquer l’important contingent de joueurs français qui vont évoluer en MLS cette saison. Du doyen Aurélien Collin qui va connaître sa onzième saison, un record, aux duos, celui du SKC Nicolas Isimat-Mirin – Rémi Walter et celui du Galaxy Samuel Grandsir – Kévin Cabral, qui vont découvrir la MLS, citons ceux passés par le monde universitaire et l’antichambre de la MLS comme Florian Valot (NYRB) et Paul Marie (San José), ceux bien installés comme Rudy Camacho (Montréal) et surtout Frédéric Brillant (DCU), qui cherche à s’installer Nico Benezet (Colorado Rapids) et les stars confirmées comme le champion du monde Blaise Matuidi (Inter Miami). De quoi attirer davantage les regards tricolores vers un championnat qui n’a cessé d’avancer sur la dernière décennie.

 

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.