Au terme d’un match longtemps fermé, la Liga de Quito retrouve le sommet continental en décrochant sa deuxième Sudamericana.

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On attendait un grand choc footballistique entre deux équipes plutôt joueuses. D’un côté le Fortaleza de Juan Pablo Vojvoda, de l’autre la LDU de Luis Zubeldía, les promesses de deux formations aimant l’offensive, le Leão pressant haut et harcelant, la Liga sachant surgir et jouer sur la vitesse de ses hommes de couloirs. Les premières minutes laissaient entrevoir ce scénario. Fortaleza acculait la LDU dans son camp, cherchait à l’asphyxier. Cela n’a duré qu’un temps. Les deux formations se sont ensuite mises à se craindre, fermant alors le jeu et hachant les débats. Les occasions étaient assez rares et le score nul et vierge qui concluait le premier acte était logique.

Le second acte démarrait plus fort, comme la première si ce n’est que Juan Martín Lucero surgissait au premier poteau et allumait Alexander Domínguez pour ouvrir la marque en faveur du Leão. Le match semblait lancé. La LDU remontait ses lignes, les débats s’animaient et Lisandro Azulgaray venait éblouir le match d’une merveille de frappe enroulée qui transperçait les mailles du filet. 1-1 mais un duel qui s’animait, la finale semblait lancée. Yago Pikachu mettait à contribution Domínguez, mais rapidement, la rencontre retombait dans ses travers. La prolongation était inévitable, elle ne permettait pas plus de départager deux formations qui réglaient l’affaire aux tirs au but. Alors que Fortaleza passait un temps devant, ayant même la balle de match, Alexander Domínguez stoppait la tentative d’Emanuel Brítez, la LDU pouvait laisser exploser sa joie. Le club qui a décroché le plus grand nombre de victoire dans l’histoire de l’épreuve n’aura finalement eu besoin que d’un nul pour décrocher sa deuxième étoile. La troisième pour l’Équateur depuis 2019.

Photo : Ernesto Ryan/Getty Images

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.