Les demi-finales aller de la Sudamericana se disputaient cette semaine offrant aux amateurs de football sud-américain

L’Atlético prend l’avantage

Revanche du quart de finale de la saison passée, la rencontre Atlético Nacional – São Paulo aura tourné à l’avantage des colombiens. Face au 4-4-2 de Muricy Ramalho et son impressionnante armada offensive Kaká, Ganso, Alan Kardec, Luis Fabiano, Juan Carlos Osorio opposait un 4-3-3 classique avec dans le rôle de maître à jouer la pépite Edwin Cardona. La première situation était pour les brésiliens Armani sortant parfaitement une frappe de Kaká. Ces derniers allaient ensuite réclamer l’exclusion d’Armani pour une faute sur Alan Kardec qui filait seul au but. Le match avait tourner. Une touche inversée par l’arbitre central, une erreur défensive grossière d’Edson Silva et Ruíz lobbait un Rogerio Ceni sorti trop tard. 1-0 à dix minutes de la pause, les Verdolagas prenaient le contrôle de la partie. Rogerio Ceni sauvait les siens à plusieurs reprises. Pérez tutoyait la lucarne, Cardona touchait du bois, la pression des colombiens était incessante, les répliques de Michel Bastos et ses coéquipiers trop timides. Finalement, São Paulo s’incline sur la plus petite des marges et devra s’imposer de deux buts au Morumbi, là où, l’an passé, ils s’imposaient 3-2 dans les dernières secondes du match.

 

Le Superclásico le plus chaud de l’année

Toute l’Argentine l’attendait : Boca – River, choc continental, nouvel épisode d’une rivalité ancestrale entre l’ogre continental Boca et l’ogre national River (voir Musées de Boca Juniors et River Plate, dans les pas de deux clubs mythiques). Entre un Boca qui a fait de la Sudamericana sa priorité et un River leader contesté du tournoi qui n’a jamais été aussi près d’un nouveau titre continental, le match s’annonçait bouillant. En témoigne l’entrée des deux équipes.

Et le match fut bouillant. Un vrai superclásico. Dur, âpre, haché, opposant deux équipes se rendant coup pour coup. Boca et River ont offert un bras de fer nerveux, ponctué de neuf cartons jaunes (7 pour les millonarios) laissant finalement peu de place aux véritables occasions (12 tirs dans le match), Boca abusant de long ballons quand River n’opposant pas son jeu léché habituel pour préférer le duel. Mais l’objectif était ailleurs. Il était question de ne pas céder avant les retrouvailles au Monumental la semaine prochaine. Là où finalement tout se jouera après un 0-0 qui n’arrange finalement pas grand monde mais laisse place à tous les scénarios. Et une fois encore, ce devrait être bouillant. 

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.