Qu’importe le fait que de nombreux clubs accumulent les matchs de retard, qu’importe un calendrier perturbé par la fecha FIFA, qu’importe les Boca-River aux dates fluctuantes, la Superliga continue d’avancer. Le point après treize journées.

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Felices los 4

Quatre équipes se battent au sommet de la Superliga et comme tout ménage à quatre, ça ne peut pas durer. Leader de la Superliga avec trente points, le Racing du Chacho Coudet maintient son rythme impressionnant. En effet, les coéquipiers d’un Licha López en grande forme, sortent de cette série par deux victoires face à Newell’s (1-0) et à La Plata contre Gimnasia (3-0) et un match nul face à Banfield et son gardien colombien Mauricio Arboleda en feu. La dynamique est excellente, l’avenir est radieux au Cilindro et si vous ne le connaissez pas encore, on vous conseille de regarder un match de l’excellent milieu de terrain Guillermo « Pol » Fernández. À la deuxième place se trouve l’Atlético Tucumán. Débutant sa série de trois matchs par une défaite face à Godoy Cruz à Mendoza, 1-0, le Decano s’est parfaitement repris en disposant du solide Rosario Central 2-1. El Pulga Rodríguez offrant, encore une fois, une nouvelle prestation XXL. De plus, les hommes de Ricardo Zielinski ont parfaitement géré le match en retard (fecha 7) face au triste San Lorenzo en s’imposant au Nuevo Gasómetro 2-0. Avant d’affronter San Martín de Tucumán lors du bouillant Clásico Tucumano ce week-end (on vous encourage à le regarder), el Gigante del Norte met la pression sur Racing en s’imposant à Belgrano 3-1. Cette victoire permet au Deca de revenir à deux points du leader.

Troisième de Superliga, Defensa y Justicia. Notre chouchou cette saison, on vous explique pourquoi. Des joueurs au talent incroyable pourtant inconnus du grand public, un entraineur survolté qui insuffle une énergie immense à ses joueurs, et surtout un jeu proposé qui ravira tous les amoureux de « beau » jeu. En effet, Sebastián Beccacece aime que son équipe joue avec énormément d’intensité et ça se ressent sur le terrain (pressing haut, sorties de balle toujours propres, jeu vertical, prises de risque, tout y est). Et puis deux pépites sortent du lot :

- Lisandro Martínez (20 ans), le défenseur à suivre dans cette Superliga. Petit gaucher pouvant jouer dans le couloir, comme en défense centrale (axe gauche ou droit) et dans une défense à trois ou à quatre, tout en gardant un niveau de jeu incroyable. On aimerait que le prochain sélectionneur l’appel, à gauche peut être ou cela semble dégagé derrière Nico Tagliafico.

- Matias Rojas (23 ans), fait partie de cette grosse génération de jeunes joueurs paraguayens. Milieu de terrain au volume de jeu impressionnant, il constitue un danger permanent. Son bilan : 6 buts et 1 passe décisive en neuf matchs !

Sur les trois derniers matchs, le bilan d’el Halcón est très bon avec deux victoires (3-2 dans une rencontre magnifique contre le Vélez de Gaby Heinze et 2-1 contre Tigres) et un nul (0-0 contre Newell’s). Avec 26 points au classement et un match en moins, Defensa peut se retrouver à un point de Racing !

Le dernier membre de ce quatuor se nomme Huracán. Le Globo avance sans faire de bruit, sans grand nom dans son effectif mais avec un état d’esprit remarquable : ils ne semblent jamais perdre l’espoir de gagner un match, comme le montre le scénario fou de leur victoire sur Colón 3-2 après avoir été mené 0-2 jusqu’à la 73ème minute de jeu. Même si Gustavo Alfaro peut s’appuyer sur une colonne vertébrale performante : Saúl Salcedo en défense (encore un excellent joueur paraguayen), Andrés Roa au milieu (virtuose colombien) et Lucas Gamba en attaquant (l’expérimenté buteur), il fait tout de même des miracles depuis son banc en son équipe semble surperformer. Toujours est-il que Huracán se retrouve à sept points du leader mais compte deux matchs en moins.

L’essentiel des trois dernières journées

Argentinos, San Lorenzo, Newell’s et Colón ont tous changé d’entraineur. Jorge Almirón s’installe à Boedo prenant la place de Claudio Baggio, pendant que Esteban Domíngez, Omar De Felippe quittent respectivement Santa Fe et Rosario. Du côté de La Paternal, c’est Ezequiel Carboni qui fait ses valises pour la seconde fois cette saison (après son départ de Lanús).

Fecha 11, Banfield cartonne le promu Aldosivi (pourtant en forme jusque là) 1-4 à Mar del Plata avec un Dario Cvitanich en forme. Estudiantes s’impose 1-0 face à un River Plate concentré sur la Libertadores. Boca cartonne 4-1 contre un Tigre qui ne mort plus. Independiente profite de l’état de forme de son Puma Gigliotti qui s’offre un doublé dans la victoire 0-2 contre Argentinos. Talleres s’impose pour la première fois à Boedo 1-0 contre un petit San Lorenzo.

Fecha 12, six matchs nuls dont le Clásico del Sur entre Banfield et Lanús, la Granate méritait mieux face à un Taladro à côté des ses pompes. Independiente s’impose 2-1 dans un match plus que tendu face à Belgrano : un carton rouge de chaque côté et deux penalties ratés pour le Rojo.

Fecha 13, Guillermo Barros Schelotto avait incité pour faire jouer son Boca contre Patronato pour tester des joueurs avant le match retour (il a du nez). Une victoire sans briller 1-0 mais qui permettait à Esteban Andrada, Julio Buffarini et Carlitos Tévez de prétendre à une place de titulaire en Libertadores. Un caillassage de bus plus tard et ce sont les plans d'el Mellizo qui volaient en éclats.

Les buts

Classement

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Nicolas De la Rua
Nicolas De la Rua
Un lobo amoureux du ballon rond qui se partage entre Choripán et Socca