La 48e édition du Tournoi Maurice Revello a ouvert ses portes et d’entrée, deux favoris annoncés, la France et l’Argentine, ont été fortement mis en danger.

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Guide du tournoi

Les matchs du jour

Sous le chaud soleil d’Aubagne, la 48e édition du Tournoi Maurice Revello se lançait par un match annoncé déséquilibré sur le papier entre la nouvelle Argentine sauce Javier Mascherano et l’inconnue Arabie saoudite. L’Argentine européenne et son trio Garnacho – Soulé – Romero prenait le contrôle de la rencontre, mais rapidement, on comprenait que l’après-midi allait être bien plus longue que prévue. La faute à une absence de fluidité, de mouvements, à un Matías Soulé pas forcément à l’aise en position d’avant-centre et surtout à une Arabie saoudite parfaitement organisée et calme dans ses relances et sa volonté d’aller menacer une arrière garde argentine bien fébrile. Certes Garnacho s’offrait une belle situation mais la défense des Faucons, emmenée par un Mohammed Bakor impérial, résistait et mieux, au fil des minutes, ne se retrouvait plus en danger. Le scénario ne changeait pas au retour des vestiaires, pire pour l’Argentine, les meilleures situations étaient en faveur des hommes de Saleh Al-Mohammadi à l’image du face à face opposant Abdulaziz Alelewai à Francisco Gómez et que le jeune portier de Racing remportait. Il fallait attendre les entrées de Mateo Sanabria, Santi Castro et Brian Aguirre pour que les choses penchent en faveur de l’Argentine. Le trio prenait le front de l’attaque, Soulé redescendait d’un cran dans une position de numéro 10 qui lui convient mieux. Aguirre allumait la première mèche, à quelques minutes de la fin, son centre trouvait Castro qui délivrait les siens. Sans briller et sans montrer de véritable force collective, l’Argentine parvient tout de même à s’imposer pour la première sortie officielle de Mascherano à sa tête.

Briller, la France s’attendait sans doute à le faire. Face à une équipe de Panamá que peu de monde connaissait et même envisageait au niveau dans les tribunes, les Bleuets de Bernard Diomède, comme l’assistance, sont tombés de haut. Car les hommes de David Dóniga ont montré d’entrée qu’ils étaient plus que sérieux. Pressing haut, collectif parfaitement organisé et grosse intensité, en trois minutes, Victor Medina et Ángel Orelien s’étaient créés deux occasions, le numéro 10 canalero trouvant même le poteau. Incapable de prendre le contrôle au milieu, la France s’en remettait à quelques longs ballons vers Ekitike et Mbuku, souvent facile à lire pour une défense panaméenne très sérieuse. Les Bleuets se procuraient deux situations, par les Remois, mais se montrait bien impuissante face au milieu canalero qui reposait sur le duo de Plaza Amador Abdul Knight- Jorge Mendes. Mais un homme montait en régime, jouant dans un fauteuil, organisant à merveille les offensives panaméennes : Ángel Orelien. Le petit 10 de Saprissa se promenait au milieu, les offensives panaméennes étaient de plus en plus sérieuses. Il fallait un hors-jeu pour sauver les Bleuets qui souffraient durant le second acte. Si Ekitike se procurait une nouvelle grosse occasion en fin de partie, parfaitement sortie par Emerson Dimas, le score n’évoluait pas et les deux équipes se quittaient dos-à-dos. Le règlement voulant un vainqueur, l’affaire se terminait aux tirs au but, Orelien régalait d’une panenka, Dimas sortait la tentative d’Akliouche et Panamá prenait finalement le point de bonus qu’il avait largement mérité.

En images

Programme du jour

13h30 : Indonésie - Venezuela

17h30 : Mexique - Ghana

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.