A tout seigneur, tout honneur, la Cacamiseta 2012 ouvre sa découverte de la sélection par des produits typiquement français. Les deux François seront ravis.
Troisième édition et troisième sélection. Vainqueur en 2010, huitième l’an passé, Puma ne pouvait laisser tomber ses Girondins, premier candidat français de l’édition 2012.
Après avoir dominé la France du foot en 2009 et raflé la première Cacamiseta, Bordeaux reste plus ambitieux que jamais. Comme sur le terrain, les girondins n’ont plus les moyens de leurs ambitions, ils se sont naturellement reportés sur les trophées annexes. En 2011-2012, les Girondins placent 4 joueurs dans la course au Ballon de Plomb et reviennent pour la troisième fois en trois éditions tenter leur chance à la Cacamiseta et retrouver leur titre.
Après le rouge Atlético Madrid, après le Violet toulousain, Puma s’est donc creusé la tête pour trouver un « cacamisetable ». Si on a longtemps vu passer un sublime maillot third rose, les girondins ont eu la bonne idée de ne pas disputer de Coupes européennes. Qu’à cela ne tienne, Puma laisse un apprenti photoshopiste gérer les « brush » avec pour seule consigne de garder un scapulaire et de mettre tous les moyens possible pour le massacrer. Vous êtes fans ? Votez Bordeaux.
Après les multiples tentatives lorientaises, la Bretagne aura encore un représentant en 2012 : Brest oublie le vert et le chocolat morbihannais et tente le pari du rose.
C’aurait pu être le Werder et sa version orange et noir, ce sera Brest pour le rose et noir. Après Puma et Adidas, Nike entre en piste avec son sublime template mélange de flèche indiquant le sol et de rayures. Alors pourquoi Brest ?
Car les bretons ont décidé d’ajouter une touche personnelle à ce merveilleux template en le bardant de publicités toutes plus immondes les unes que les autres. Suffisant pour offrir à la Bretagne un premier titre ? A vous d’en décider.
Troisième candidat français de l’édition 2012, Evian Thonon Gaillard le promu qui ne compte pas passer inaperçu. Pour vous le présenter, Lucarne Opposée accueille Jérôme Latta.
On sait à quel point les sponsors peuvent contribuer, particulièrement en Ligue 1, à enlaidir les maillots avec des placards hideux, de préférence bariolés afin de jurer au maximum avec les couleurs de l’équipe et qui tendent finalement à recouvrir entièrement ledit maillot. Le club d’Evian-Thonon-Gaillard a porté la logique jusqu’à un stade supérieur: son maillot est directement taillé dans un packaging de produit, en l’occurrence une bouteille d’eau minérale – le vice ayant été poussé jusqu’à afficher en surimpression une autre marque du groupe agro-alimentaire qui fait office de mécène de l’équipe. Le résultat exprime autant la laideur que le mépris du football, merci au philanthrope Franck Riboud. Déjà homme-sandwich, le footballeur se transforme en mascotte publicitaire.
La tunique « domicile » de l’ETG relève donc d’une esthétique de maillot d’équipe cycliste. La tenue « extérieur », en inversant la dominante rose au profit du bleu, est digne des attentats chromatiques du Stade français. Il fallait bien un maillot « third », non pour jouer la coupe d’Europe, mais pour démontrer que le pire est toujours possible: une moitié jaune, une moitié rose fuchsia – sans oublier les montagnes et l’étiquette de crème dessert. Évian-TG a inventé le maillot vomitif. Déposez une gerbe devant lui: accordez-lui votre vote.
Quatrième et dernier candidat français, un autre adepte de photoshop : l’OM en mode Ligue des Champions.
Après le jeu sur le brush made in Bordeaux, l’OM prend son photoshop simplifie son jeu à base d’un simple Ctrl + i du plus bel effet. Comme ça arrange tout le monde (la caution orange, couleur de ses supporters), l’OM se retrouve alors avec un maillot orange, en y collant des rayures horizontales bleues et noires. Ne manquait qu’une étape pour enfoncer le clou : l’exposer au plus grand nombre. C’est donc le maillot Ligue des Champions.
Il faut dire que l’OM est ambitieux : pour sa première apparition dans la cacamiseta, les marseillais semblent vouloir jouer le titre. A vous de les y aider.
Voici donc les quatre premiers candidats de l’édition 2012. A très vite pour la suite.
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