Après deux « finales » perdues en 2020, les Tigres d’Ulsan ont mis fin à la malédiction en remportant le titre continental. Non sans mal.
Onze mois et cinq jours. Tel aura été le temps qui s’est écoulé entre le premier match du tour préliminaire de l’AFC Champions League 2020 et sa finale. Qualifié la semaine passée pour sa deuxième finale de l’histoire, Ulsan affrontait un Persepolis qui attendait de connaître son rival depuis plus de deux mois.
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Jo Hyeon-Woo principale absence du onze de départ des Tigres, Ulsan se présentait avec probablement son meilleur onze et savait qu’il fallait prendre les devants par crainte de voir la fatigue physique accumulée par le rythme intense des dernières semaines finir par lui coûter cher. Alors les hommes de Kim Do-hoon ont contrôlé le début de match, se créant quelques situations, la plus belle pour Yoon Bit-garam dont la frappe enroulée trouvait le poteau de Lak. Mais petit à petit, le contrôle commençait à échapper aux Tigres, la bataille du milieu basculait en faveur d’un Persepolis qui pouvait s’appuyer sur son maître à jouer Bashar Resan et sur ses hommes de couloir pour poser des soucis aux Sud-coréens. Sans véritable occasion cependant jusqu’à la 45e minute et la passe ratée de Park Joo-ho parfaitement exploitée par Mehdi Abdi qui fixait la défense et ouvrait le score. Le coup semblait dur pour Ulsan qui parvenait à réagir bien aidé par la défense de Persepolis et la faute de Nourollahi sur Yoon Bit-garam sanctionnée après VAR. Junior marquait sur penalty en deux temps, tout restait à faire à la pause.
Au retour des vestiaires, le match semblait alors échapper à Ulsan. Persepolis maniait le ballon, combinait plus rapidement et contrôlait la possession. Avec cependant toujours ce même souci, celui de ne pas convertir sa domination en occasions. Pire, les Iraniens allaient se tirer une balle dans le pied lorsque Mehdi Shiri sortait le ballon de la main devant Junior. Deuxième intervention du VAR, deuxième penalty pour Ulsan, deuxième but pour Junior. Dominés, les Tigres faisaient alors le dos rond, ne concédaient finalement que peu d’occasions face à un Persepolis qui, au fil des minutes, allait perdre de sa superbe et de ses idées. Le score n’évoluait plus, l’armée rouge iranienne ne peut finalement que s’en prendre à elle-même d’avoir donné la finale à son adversaire. Huit ans après son premier titre, Ulsan continue son 100% en finale d’ACL et décroche sa deuxième couronne. Mieux, la bande à Kim Do-hoon met fin à sa malédiction en ne perdant pas un match couperet.
