Première journée de Gold Cup et si les USA et le Costa Rica ont connu bien des difficultés à entrer dans la compétition, le Mexique a choisi de rappeler d’entrée qu’il comptait bien être le patron.

Groupe A : les USA sortent du piège hondurien

Premier match de l’édition 2015, Panama – Haiti aura vu les Grenadiers capables de réagir à la domination du dernier finaliste. Menés au score sur une énorme erreur défensive, avec un Placide impérial dans ses cages, les hommes de Marc Collat ont su faire front pour prendre le contrôle de la partie et se procurer quelques situations leur permettant d’y croire. Jusqu’au déboulé de Duckens Nazon qui offrait un point à Haiti.

Restait alors aux Etats-Unis de Klinsmann d’en profiter. Mais face à un Honduras qui mettait Guzan à l’épreuve d’entrée de jeu, l’USMNT aura dû s’en remettre au meneur de jeu – buteur – homme à tout faire des Sounders, Clint Dempsey pour se sortir du piège tendu par un Honduras plus qu’intéressant et qui s’est procuré quelques situations pour revenir dans la partie. L’essentiel est fait pour la bande à Michael Bradley, désormais centenaire. Ne reste désormais plus qu’à convaincre lors du match 2.

 

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Groupe B : la Jamaïque confirme

Auteure d’une belle Copa América au cours de laquelle elle n’a jamais été débordée malgré le niveau supérieur de ses adversaires, la Jamaïque se frottait d’entrée de Gold Cup à l’un des grands outsiders, le Costa Rica. Il n’aura fallu qu’un petit quart d’heure aux hommes de Schäffer pour réussir ce qu’ils n’avaient pas faits au Chili : inscrire un but. Mené au score, le Costa Rica allait se reprendre à la demi-heure avant d’inverser la tendance en cinq minutes. Mais la Jamaïque a déjà prouvé son caractère face aux ogres sud-américains. Se procurant plusieurs situations en seconde période, les Reggae Boyz égalisaient et malmenaient un Costa Rica finalement ravi de partager les points.

Ce résultat nul entre les deux favoris du groupe aurait pu profiter au Canada ou au Salvador. Malheureusement, ni l’un ni l’autre n’aura su en profiter. Dans un match au cours duquel chaque équipe aura eu sa mi-temps et marqué par l’incroyable raté de Cyle Larin, les deux formations se quittent sans but sur un résultat nul qui fait de ce groupe un groupe encore totalement ouvert.

 

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Groupe C : intraitables mexicains

Pour son entrée en lice dans la compétition, l’ogre mexicain était opposé à un Cuba pris dans une telle tourmente que le match était voué à tourner à la mascarade. Car outre la défection de Keilen Garcia, phénomène classique touchant la sélection lors de ses déplacements en Gold Cup, six joueurs et le sélectionneur étaient restés bloqués au pays pour des histoires de visa. C’est donc une équipe diminuée qui s’est retrouvée à devoir affronter le géant mexicain. La sentence fut sans appel. 6-0, triplé de Peralta, 44 tirs concédés dans le match, Mexique – Cuba n’aura finalement été qu’un gentil galop d’essai pour un géant mexicain ravi d’avoir rappelé à tout le monde qu’il entendait bien ne rien laisser passer lors de cette Gold Cup.

Dans l’autre match du groupe, on aura d’abord eu très peur pour le Guatemala face à Trinité et Tobago. Totalement dépassés, enchaînant les erreurs techniques, les hommes de l’argentin Iván Sopegno ont d’abord coulé lors du premier acte. 3 buts encaissés en 25 minutes, dont un signé Sheldon Bateau qui n’est autre que le 700e de l’histoire de la Gold Cup, tout semblait parti pour un nouveau carton. Mais le second acte des guatémaltèques allait être bien plus consistant. Carlos Ruiz réduisait l’écart à l’heure de jeu, conclusion d’un quart d’heure de nette domination mais, malgré les situations procurées, le Guatemala ne parvenait pas à revenir, ne gardant finalement que des regrets.

 

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.