Premier tour de CONCAChampions sans réelles surprises. Si les clubs de MLS ont toujours débuté leur saison de la meilleure des manière, côté Mexique, on se fait déjà quelques frayeurs.

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Les premiers tours de CONCAChampions sont toujours particuliers pour les représentants de la MLS (qu’ils défendent la bannière MLS ou canadienne). Encore plus en cette période compliquée qui a vu plusieurs clubs de la ligue nord-américaine débuter leur saison par des matchs continentaux. Malgré tout, les représentants de la MLS sont déjà prêts.

Certains ont profité d’une adversité assez faible, mais ont clairement fait plus que le taf et surtout montré qu’ils avaient déjà bien des certitudes sur lesquelles s’appuyer. C’est le cas du champion sortant, Columbus, qui s’appuie sur la recette victorieuse de 2020, notamment le trio Zelarayán – Díaz – Zardes toujours aussi générateur de danger, pour se qualifier sans trembler face au Real Estelí (4-0, 1-0). Même résultat aussi large pour l’Union quasiment jamais inquiété par un Deportivo Saprissa à qui il ne reste désormais plus que le souvenir des temps anciens pour se voir briller en CONCAChampions (1-0 au Costa Rica, 4-0 au retour) et pour les Timbers, qui ont globalement géré Marathón à l’aller avant de dérouler au retour.

Deux équipes attiraient cependant un peu plus les feux des projecteurs pour ce premier tour. Atlanta d’abord, qui débutait l’ère Heinze par un double affrontement face à Alajuelense. S’il est difficile de tirer de grandes conclusions du match aller, Guzan voyant rouge avant la pause, les Five Stripes ont remporté les deux rencontres sur le même score, ont montré que la machine n’était pas encore totalement huilée, se mettant parfois en grand danger, mais on a déjà vu qu’un homme serait au cœur du jeu cette saison, Ezequiel Barco, déjà dans tous les bons coups. L’autre est forcément Toronto. D’une part car le finaliste 2018 est toujours un candidat sérieux, quelles que soient les circonstances, d’autre part car les Reds croisaient le fer avec un club mexicain, León, ce qui faisait du duel le grand choc de ce premier tour. Que retenir ? Que malgré une présaison rendue très compliquée par la COVID-19 avec un exil en Floride, des suspensions d’entraînement et quatre mois d’inactivité, Toronto a certes miraculeusement ramené le nul du Mexique à l’aller, mais a parfaitement contrôlé au match retour, poussant le vice jusqu’à s’imposer (2-1). C’est évidemment la perf’ du premier tour, le grain de sable dans la machine Liga MX.

Une machine qui n’a pas trop tremblé dans bien des cas, comme Cruz Azul et les Rayados. Les premiers offrant LE carton de la semaine face aux Haïtiens d’Arcahaie pour qui, même si la Máquina a fait tourner, la marche était vraiment trop haute. Les seconds ont quant à eux bien fait tourner aussi face à l’Atlético Pantoja mais se sont imposés sans trop forcer. Seule petite ombre au tableau dans la rotation des effectifs, la défaite de l’América à l’Azteca face à Olimpia, défaite sans conséquence puisque les Águilas s’étaient imposés au Honduras, mais qui fait tout de même tâche dans le tableau mexicain.

Place désormais à la Superliga MLS/LigaMX à partir des quarts.

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Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.