Alors que le championnat reprendra ses droits le week-end prochain, le Mexique retrouvait ses clubs pour un premier frisson post-Copa América. L’enjeu était symbolique pour Tigres et Pachuca, il l’était beaucoup moins pour Chivas et Veracruz.

Le dernier cadeau de la légende Bravo

Premier des deux rendez-vous américains, la finale de la Supercopa MX opposant les deux vainqueurs des Copa MX (Apertura et Clausura) était la seule véritable finale à enjeu sportif puisqu’elle donnait à son vainqueur un billet pour la Libertadores 2017. Ce billet était bien évidemment l’objectif numéro un d’un Chivas qui avait retrouvé les joies d’un titre grâce à son mentor Matías Almeyda.

Dès les premières minutes, le Rebaño cherchait à prendre le contrôle de la partie, se créant quelques belles situations malheureusement souvent gâchées par un Gullit Peña peu en réussite. Mais avec un Orbelín Pineda dans le rôle du pivot, les hommes d’Almeyda se montraient plus dangereux que les Tiburones, auraient dû bénéficier d’un penalty à la fin du premier quart d’heure mais allaient frapper en toute fin de premier acte sur une percée de Pineda qui retrouvait le ballon seul face au but de Gallese après un contre favorable. Juste avant la pause, une merveille de Daniel el Keko Villalva était sortie par Rodolfo Cota. Au retour des vestiaires, Almeyda allait tour à tour lancer le trio ‘La Chofis’ López, José Juan Vázquez et Omar Bravo, ce dernier allait offrir à son Rebaño un dernier cadeau, un but dans les arrêts de jeu qui scellait la victoire et ainsi une place en Libertadores dont Chivas fut un beau finaliste il y a désormais 6 ans.

 

Tigres Campeón de Campeones

Moins d’enjeu sportif entre Tigres et Pachuca si ce n’est la possibilité de débuter la fin d’année de la meilleure des manières. La 39e édition d’une sorte de trophée du champion de la saison 2015/2016 opposait donc le vainqueur de l’Apertura Tigres au surprenant champion du Clausura, Pachuca. Privé de Gignac encore à l’EURO, les Felinos devaient aussi faire sans Ferretti qui purgeait sa suspension mais allait pouvoir compter sur leurs deux renforts Ismael Sosa et, en cours de rencontre, Luis Quiñonez, tous deux en provenance des Pumas. Le moins que l’on puisse dire est que les Tigres ont eu chaud. Car si Sosa a fait honneur à sa réputation de buteur en ouvrant le score pour les Felinos en milieu de premier acte, les meilleures situations furent à mettre au profit des Tuzos qui ont souvent buté sur un impressionnant Guzmán ou pêché par maladresse malgré une nette domination, bien aidés par l’exclusion de Guido Pizarro en début de second acte. Reste que Pachuca n’est jamais parvenu à revenir, les Tigres de Tuca ont tenu et auraient même pu s’offrir une victoire plus large en fin de rencontre si Sosa n’avait pas manqué l’immanquable.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.