Et si 2021 était l’année de la fin de la malédiction ? Après le premier round disputé à Torreón, Cruz Azul s’est rapproché d’un titre tant attendu.

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Mettre fin à vingt-quatre longues années de malédiction, deux décennies qui ont fait entrer les débâcles de Cruz Azul dans le petit lexique du football mexicain, deux décennies de rêves et d’espoirs déchus. En se rendant à Torreón pour disputer sa finale aller, la Máquina se savait contrainte de courir avec cette charge supplémentaire sur le dos, ce risque de nouvelle cruzazuleada qui frappe le club depuis la malédiction lancée en 1997 (une histoire à (re)découvrir dans le Lucarne Opposée magazine n°9).

Comme toute bonne finale de Liga MX, il n’y a pas eu de round d’observation entre Guerreros et Máquina. Santos cherchait à mettre de l’intensité, à faire douter l’équipe de Juan Reynoso qui faisait tout de même passer le premier frisson sur un amour de service de pour Cabecita Rodríguez un poil trop court. Santos réagissait, el Mudo Aguirre chauffait les gants de Chuy Corona, et si les Guerreros prenaient le contrôle de la partie, les contres offerts aux visiteurs, qui cherchaient régulièrement la profondeur apportée par Cabecita restaient à surveiller, ce dernier offrant le geste du premier acte sur un retourné à l’entrée de la surface parfaitement sortie par une envolée tout aussi superbe d’Acevedo.

Le deuxième acte était similaire. Une entame à l’avantage de Santos, avec cette fois un but logiquement refusé pour hors-jeu, puis une prise de contrôle progressive par les visiteurs avec un Jonathan Rodríguez de tous les dangers. Romo envoyait une frappe lointaine en guise d’avertissement, parfaitement sortie par Acevedo, mais Santos n’en tenait pas compte. Cinq minutes plus tard, Luis Romo pénétrait dans la surface et ouvrait le score. Le plus dur était fait, Cruz Azul pouvait alors fermer boutique, jamais Santos n’allait se montrer dangereux. Cruz Azul s’impose à Torreón et n’a désormais plus qu’à confirmer à domicile dimanche prochain où un nul suffira. « Du calme, nous n’avons rien gagné » a ainsi crié Reynoso sur le but des siens, reste que rarement Cruz Azul a été aussi proche d’y parvenir.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.