Dixième semaine de MLS avec en vedette un Hudson River Derby aux couleurs rouges. Le NYCFC a clairement manqué d’énergie face au club de la boisson énergisante.
New York Red Bulls 4 – 0 New York City FC
Pour la première édition de la saison du Hudson River Derby, les Red Bulls de New York recevaient le NYCFC de Patrick Vieira, courtisé par plusieurs clubs en Europe. Ce dernier voulait donc prouver ce qu’il valait dans les matchs importants. C’est pour ça qu’il mettait en place son meilleur onze avec Berget, Medina et David Villa occupant le secteur offensif. Du côté des taureaux, Florian Valot obtenait un départ pour son premier Hudson River Derby. Après 66 secondes seulement, Sean Johnson laissait aller un retour à la suite d’un tir de Bradley Wright-Phillips et la nouvelle recrue du mercato d’hiver, Kaku, ouvrait la marque grâce à un tir assez facile. Quel début de match désastreux pour le NYCFC. Pire encore, à la quatrième minute, suite à un tir dévié, Florian Valot s’inscrivait sur la feuille des pointages pour doubler l’avance. Les Bleus n’étaient vraiment pas dans le coup et à la 35e minute, sur un magnifique service de Kaku, Bradley Wright- Phillips mettait son grain de sel dans ce match assez fou du côté des Red Bulls. Le NYCFC tentait de revenir au score sans toutefois y arriver… C’est même les Red Bulls qui marquaient de nouveau puisqu’à la 79e minute, Derrick Etienne se permettait d’inscrire un but lui aussi. Résultat 4-0 qui démontre que les Red Bulls ont une longueur d’avance sur le NYCFC. Parmi les quatre buts, deux ont été inscrits par d’anciens joueurs de la réserve (Florian Valot et Derrick Etienne). Rajoutez à cela, Aaron Long, Sean Davis et Tyler Adams, tous des joueurs étant dans le onze de départ qui ont également été formé par les NYRB. Grâce aux joueurs que les Red Bulls façonnent à leur manière, on sent clairement que toute l’équipe va vers la même direction.
Houston Dynamo 3 – 2 LA Galaxy
Du côté du Texas, le Dynamo de Houston recevait le LA Galaxy au BBVA Compass Stadium. Les deux équipes n’étaient pas en grande forme ces derniers temps. Pour remédier à la situation, Wilmer Cabrera optait pour un trio offensif constitué d’Alberth Elis, Mauro Manotas et Romell Quioto, étant soutenu par un Tomas Martinez étant en forme cette année. Du côté de Sigi Schmid, un quatuor offensif constitué d’Ola Kamara, Giovanni Dos Santos, Romain Alessandrini et Zlatan Ibrahimovic, de quoi faire rougir l’ensemble de la MLS, mais est-ce que la chimie allait prendre ? Pas en début de rencontre puisque les hommes en orange prenaient les devants très tôt dans la rencontre alors que Alejandro Fuenmayor redirigeait de la tête la balle dans les filets, à la troisième minute, sur un coup franc de Romell Quioto. Cependant, la franchise de la Californie égalisait à la 39e minute lorsque Darwin Ceren était victime d’un revirement à la suite d’un bon jeu défensif d’Ola Kamara qui passait par la suite à Zlatan. Le Suédois tentait un tir, mais il était stoppé. Cependant, il y avait retour et Giovanni Dos Santos inscrivait un but dans un filet désert. Dès le retour des vestiaires, Romell Quioto voyait son coup franc être dévié dans le but adverse et Houston reprenait les devants. Le LA Galaxy tentait de revenir et c’est finalement à la 85e minute sur une belle action du géant suédois que Giovanni Dos Santos centrait pour Ola Kamara qui redirigeait des pieds directement dans le but pour égaliser. Toutefois, la rencontre n’était pas finie et Houston voulait retrouver le chemin de la victoire. À la 89e, Boniek Garcia centrait pour Romell Quioto, mais malheureusement il ratait sa frappe et se heurtait violemment sur le montant gauche. Toutefois, le Homegrown Player, Memo Rodriguez permettait à son équipe de récolter les trois points en envoyant de la tête, la balle dans les filets de David Bingham. Résultat dur à encaisser pour Los Angeles qui reste sur trois défaites de suite.
Ailleurs
Toronto FC tentait de finalement débuter sa saison en accueillant l’Union de Philadelphie. Victor Vazquez donnait les devants à son équipe à la 28e minute. Sebastian Giovinco faisait de même à la 65e minute avant que Jay Chapman tout juste avant les arrêts de jeu inscrive le troisième but synonyme d’une deuxième victoire torontoise en sept matchs. Du côté des rivaux, l’Impact de Montréal recevait au Stade Saputo, une des équipes en forme dans l’Est, le Revolution de la Nouvelle-Angleterre. Anthony Jackson-Hamel donnait l’avance aux siens dans les arrêts de jeu de la première mi-temps avant qu’il revienne à la charge sept minutes après le début de la deuxième mi-temps. Raheem Edwards accentuait l’écart avec un but à la 65e avant qu’Ignacio Piatti face le but du 4-0 trois minutes plus tard. Les Revs tentaient de revenir avec deux buts de Wilfried Zahibo, mais c’était trop peu trop tard et grâce à un Piatti excellent auteur de trois passes et d’un but, Montréal récoltait les trois points qui leur faisaient défaut depuis bien longtemps. Ensuite, les hommes de Tata Martino rendaient visite au Fire de Chicago. Ezequiel Barco débutait pour la première fois en MLS et d’ailleurs, il inscrivait le premier but de la rencontre à la 53e minute avant que Josef Martinez double le score, quatre minutes plus tard. Kevin Ellis répliquait à la 61e minute, mais Atlanta allait résister jusqu’à la fin pour repartir avec les trois points. Du côté du Minnesota, les Loons recevaient les Whitecaps de Vancouver. Grâce à Miguel Ibarra, les hommes de Adrian Heath ont pu récolter les trois points face à une équipe canadienne en forme en ce début de saison qui a dominé la rencontre avec plus de deux fois plus de tirs cadrés.
Le Sporting Kansas City accueillait ses adversaires de l’État voisin, les Rapids du Colorado. Alors que Pete Vermes a signé une prolongation, ses joueurs ont enfin été solides défensivement tandis que Daniel Salloi a inscrit le seul but du match à la 16e minute. Bravo à Tim Melia, Matt Besler, Ike Opara et la bande d’avoir finalement avoir tenu défensivement! Le LAFC accueillait Dallas pour une deuxième rencontre de suite dans son Banc of California Stadium. Dès la neuvième minute, sur une passe de Diego Rossi et une excellente course de Steven Beitashour, l’ancien du Toronto FC donnait les devants aux siens grâce à un tir ras de terre bien tiré. Une dizaine de minutes plus tard, sur une passe lobée de Reto Ziegler, Santiago Mosquera tentait un tir piqué, mais Laurent Ciman effectuait le sauvetage en effectuant une retournée pour le moins, acrobatique. Toutefois, au retour de la pause, grâce à un bon contrôle orienté et un tir précis dans le petit filet droit, Maximiliano Urruti permettait au FC Dallas d’égaliser. Carlos Vela tentait de reprendre les devants dans les arrêts de jeu, mais il n’y arrivait pas. Résultat final 1-1.
Columbus se déplaçait du côté de Seattle pour tenter de retrouver son allure de début de saison. Malheureusement pour eux, Pedro Santos était expulsé justement pour une semelle dans le cou d’Alex Roldan très tôt dans le match. Cependant, le Crew tenait bon et était capable de repartir du CenturyLink Field avec un point. Les Earthquakes de San José accueillaient les Timbers de Portland. Dès la huitième minute, Fanendo Adi voyait son tir terminer sa route sur le montant droit, tandis que Nick Lima faisait de même à la 25e minute. Toutefois, en fin de match, Diego Valeri donnait trois points aux siens comme il l’a fait souvent l’an dernier. Résultat final 1-0 pour les Timbers de Portland. Finalement, le dimanche, Orlando a continué sa série de victoires grâce à une victoire de 3 à 1 face au Real Salt Lake. La rencontre débutait cependant mal pour eux qui encaissaient dès la douzième minute sur un but de Corey Baird. À la mi-temps, Orlando aurait pu avoir un retard de trois buts ayant souffert de deux poteaux dans les quarante-cinq premières minutes. Les Lions égalisaient à la 58e minute lorsque Sacha Kljestan centrait pour Dom Dwyer qui redirigeait de la tête. Ensuite, sur un corner, Lamine Sané donnait les devants aux siens devant une foule en délire. Finalement, sur un retour de Nick Rimando, Yoshimar Yotun s’inscrivait également sur la feuille de pointage afin de faire la balle du break.
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