Au terme d’une finale aller pas forcément maîtrisée mais avec toujours sa redoutable efficacité, Palmeiras a posé une main sur la Recopa. Et laissé Defensa y Justicia à ses regrets.

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Les semaines ont passé mais rien n’a changé à Palmeiras. Malgré une Coupe du Monde des clubs catastrophique, Palmeiras a conservé son groupe, son coach, son football. En déplacement à Florencio Valera, le Verdão a donc planté son onze traditionnel aux intentions habituelles : contrer et profiter de la moindre offrande.

De son côté, d’entrée de jeu, Defensa y Justicia s’est rué à l’assaut, a cherché à presser haut, on contrôler la partie. Mais comme d’autres avant lui, el Halcón a fait face à deux problèmes : Weverton, toujours aussi infranchissable, et son manque de justesse dans le dernier geste, la dernière passe. Face à un tel rival et son culte de l’efficacité, cela finit toujours par être payé cash. D’abord sur un ballon mis dans le dos de la défense et parfaitement exploité Rony, ensuite sur un coup franc lointain de Gustavo Scarpa. Entre temps, l’excellent Braian Romero avait égalisé mais cela n’a donc pas suffi. Defensa y Justicia peut protester sur le but égalisateur refusé en fin de partie au VAR (pour ce que l’on pourrait décrire comme un hors-jeu de position de Romero), le mal est fait, Palmeiras s’impose en Argentine et se dirige vers le titre. À moins d’un exploit de la bande à Becaccece au Mané Garrincha dans une semaine.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.